À notre congrès des 1-2-3 septembre, nous avons tenu à honorer nos grands apôtres en leur offrant un petit souvenir. Pour ses 65 années de don total, nous avons offert à madame Gilberte Côté-Mercier, cofondatrice et directrice-générale, un magnifique trophée surmonté d'une statue de sainte Jeanne-d'Arc, sur son cheval de combat. Alain Pilote a présenté madame Côté-Mercier ainsi :
« Championne de l'apostolat. Personne ici n'a fait autant d'apostolat que madame Côté-Mercier, 65 années de don total. À 91 ans, elle est encore là. C'est la première qui a suivi Louis Even. Sans madame Mercier, il n'y aurait pas eu de journal Vers Demain. C'est madame Mercier qui a défendu Vers Demain contre toutes les attaques. C'est une grâce de l'avoir encore avec nous. Madame Mercier est dans le bon esprit. Il faut des apôtres. C'est cela qui a fait continuer le Mouvement depuis 66 ans. S'il n'y avait plus d'apôtres, il n'y aurait plus de Vers Demain. Vers Demain continuera si nous avons des apôtres.
Le thème du 3e millénaire, choisi par le Pape Jean-Paul II, ressemble à ce que madame Côté-Mercier nous a dit : « Allez, allez au large, allez partout. » Les apôtres avaient pêché toute la nuit et ils n'avaient rien pris. Lorsque Notre-Seigneur est arrivé, il leur a dit : « Allez au large, jetez vos filets. » Le Pape demande cela à tous les catholiques, ainsi qu'aux jeunes, « d'aller au large, d'être des apôtres ». Cela veut dire que madame Mercier est dans la même ligne que le Pape.
Le Pape dit aussi que : « Les structures du péché, l'appât du gain, la soif du pouvoir peuvent être vaincus, avec la grâce divine, par une attitude diamétralement opposée, qui est le don de soi. Être apôtre, c'est « le don de soi ». Pour vaincre l'égoïsme des financiers, il faut se donner, se détacher de soi-même.
Saint Augustin, dans son livre « la Cité de Dieu », dit : « Il y a deux cités, la cité de Dieu et la cité de Satan. Il faut choisir l'une ou l'autre. » Les jeunes qui distribuent des circulaires disent : « On est dans la bonne gang », la « gang du bon Dieu ». C'est Dieu qui a toujours la victoire. Saint Augustin dit : « La Cité de Dieu, c'est l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi-même. » Se détacher de soi-même pour que Dieu prenne la place. « La cité de Satan, c'est l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu. » Quand on fait de l'apostolat, c'est le mépris de soi par amour du prochain, par amour de Dieu. C'est ce que madame Mercier nous a enseigné et nous lui en sommes très reconnaissants.