C'est en 1936 que Gilberte Côté, notre directrice générale, connut le Crédit Social. Elle était alors âgée de 26 ans. Elle en a 86 aujourd'hui.
Elle assista à une assemblée de Louis Even, à Montréal. Elle était accompagnée de sa mère, madame Rosario Côté, et de son frère, Rosaire Côté. C'est ce jour-là qu'ils connurent le grand Louis Even. Ils furent ravis de l'entendre exposer de façon si claire et logique la solution à la crise économique qui sévissait dans le monde depuis huit longues années.
Gilberte Côté travaillait à aider les pauvres en les envoyant coloniser des terres en Abitibi. Elle se rendit compte après, que loin de les aider, elle collaborait à les rendre encore plus misérables en Abitibi. Elle quitta donc cette association qui ne réglait rien.
Lorsqu'elle a connu le Crédit Social, qu'elle a appris quelle était la cause de la pauvreté généralisée dans le monde, c'est corps et âme qu'elle s'est lancée au combat. Et ce combat dure depuis 60 ans. Nous la citons en exemple à tous nos intellectuels qui devraient se servir de leurs talents pour que cesse enfin ce scandale de notre siècle, la pauvreté généralisée au sein de l'abondance. Gilberte Côté est une intellectuelle. Elle a mis sa personne, ses talents et sa fortune au service du Crédit Social dès qu'elle a compris que c'était la solution au problème de la pauvreté.
Chers abonnés à Vers Demain, chers Pèlerins de saint Michel, vous serez là n'est-ce pas au congrès, pour vous inspirer de la vie de cette grande combattante à qui vous devez vous-mêmes, en grande partie, la lumière que vous possédez ? Elle sera là, elle, avec ses 86 ans. Hommes et femmes de cœur, soyez-là vous aussi. Il faut que ce congrès marque une étape décisive pour libérer de la famine les peuples de l'univers. Avec Dieu et saint Michel, la victoire nous est assurée.
Thérèse Tardif
