Le 14 avril 2008, Radio-Canada rapportait les nouvelles suivantes :
- Les craintes d'une crise alimentaire mondiale s'intensifient sur la scène internationale où les appels se multiplient pour faire face aux pénuries de nourriture à grande échelle qui menacent la planète.
- Selon le Programme Alimentaire Mondial, un organisme de l'ONU, les réserves alimentaires sont à leur plus bas niveau depuis 30 ans dans le monde. L'organisme demande par conséquent aux pays riches une aide d'urgence d'un demi milliard de dollars d'ici le 1er mai prochain.
- C'est la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International qui ont sonné l'alarme, dimanche, en appelant les gouvernements à intervenir d'urgence pour éviter l'éclatement d'une crise alimentaire mondiale.
(Radio-Canada a aussi parlé des récentes émeutes qui ont secoué l'Afrique et Haïti (à cause de la famine causée par la hausse spectaculaire du prix de denrées de base comme le blé, le maïs ou le riz...
- Les pénuries alimentaires et énergétiques sont un problème de plus en plus grave et répandu dans le monde. À un point où les grandes agences internationales craignent désormais l'apparition de famines et de désordres importants dûs à la faim et à l'inflation, dans un futur rapproché.
- Selon la Banque Mondiale, 33 pays seraient actuellement menacés de troubles politiques et de désordres sociaux en raison de l'explosion des prix de la nourriture et des carburants.
- Si rien n'est fait pour endiguer ce phénomène, plus de 100 millions de personnes pourraient bientôt sombrer dans la misère et la famine dans les pays les plus pauvres, selon la Banque Mondiale.
- En Afrique du Sud, le prix du maïs a augmenté de 120% depuis 2006 et celui du riz de 75 % depuis deux mois. - Radio-Canada
La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International « ont sonné l'alarme ». Ce sont ces deux organismes bancaires qui ont suscité eux-mêmes les émeutes dans les pays par les graves injustices qu'ils imposent à ces populations. Ces -explosions de prix-, cette crise alimentaire mondiale sont causées par ces contrôleurs d'argent qui tiennent entre leurs mains le sort de l'humanité « si bien que sans leur permission nul ne peut plus respirer. »
Les financiers internationaux se servent de l'Organisation des Nations Unies FONU) pour demander aux pays industrialisés un demi milliard de dollars d'ici le premier mai, afin de venir en aide aux pays du tiers-monde affligés par la famine. C'est une manière d'appauvrir aussi les pays industrialisés qui manquent déjà de pouvoir d'achat et qui sont menacés comme les pays du tiers-monde par l'explosion des prix. L'ONU qui promeut un nouvel ordre mondial, autrement dit un gouvernement mondial où tous les pays perdraient leur identité, est contrôlée par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International comme le sont tous les gouvernements des pays. D'ailleurs, l'ONU a sans doute été mise sur pied par ces deux gigantesques institutions bancaires internationales.
Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), père fondateur de la finance internationale, a dit : « Qu'on me laisse émettre la monnaie d'une nation, et je me soucie peu de qui fait les lois de la nation. »
-Les banquiers du Fonds Monétaire International accordent aux pays du tiers-monde, écrit Alain Pilote, des prêts à des conditions très sévères, qu'ils appellent la "réforme structurelle", qui sont en réalité des "mesures d'austérité" : réduire les importations, réduire les salaires et les services, augmenter les impôts, augmenter leurs exportations (vendre aux autres pays des produits dont les habitants auraient besoin) pour obtenir de l'argent des pays étrangers, afin de pouvoir payer leur dette (gonflée par les intérêts composés). Ainsi, les meilleures terres du pays ne serviront pas à nourrir la population locale, mais à produire de la nourriture qui sera exportée afin d'obtenir les précieux dollars pour payer la dette. Aussi, il y a la limitation des naissances (que l'on veut imposer comme condition). C'est l'humain qui est sacrifié au dieu-argent. »
Voilà l'une des raisons principales de la crise alimentaire dans les pays du tiers-monde : les endettements envers le FMI.
Les agents du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale ont différentes façons d'écraser les pays du tiers-monde et de déclencher des crises économiques à l'échelle mondiale. Nous aimons citer l'exemple d'Haïti qui a connu une émeute récemment à cause de la famine :
Haiti, pays convoité pour ses richesse naturelles
En Haïti, il y a une température propice à la culture, une mer tiède et poissonneuse. Les forêts fournissent du bois précieux : de l'acajou, du bois de campêche, du chêne. Le peuple haitien vivait paisiblement à l'époque où il y avait des fermes familiales, des cultivateurs, des producteurs, des petites entreprises familiales, des usines du pays. Ils avaient une riche culture pour satisfaire tous les besoins de la population : une abondance de fruits tropicaux, la pite qui fournit des fibres textiles pour l'artisanat, la canne à sucre, le coton, le tabac, le cacao et surtout le café.
Mais à partir de 1984, sous le régime de Jean-Claude Duvalier qui était au service du FMI au lieu d'être au service de son peuple, la guerre a commencé contre l'entreprise privée, les producteurs, les agriculteurs, les fermiers. On a commencé à donner des piqûres aux vaches pour qu'elles ne fournissent pas de lait. On a ensuite déclaré que les bœufs étaient empoisonnés. On a fait venir des Américains des États-Unis pour tuer les bœufs. Ensuite, on a déclaré que les porcs étaient atteints de la peste porcine. Pourtant les porcs étaient bien portants aux yeux des fermiers. On a confisqué les porcs de toutes les fermes familiales. Les gens n'avaient pas le droit de les tuer eux-mêmes et de les manger. Les animaux ont été tués et ensuite on les a brûlés. Les poules ont eu le même sort que le boeuf et le porc. C'est ainsi qu'on a éliminé les fermiers du pays. S'il en reste encore un peu, le nombre est minime.
Les habitants qui n'ont pas de moyens de survivre, quittent la campagne pour se réfugier à Port-au-Prince, la capitale, en attendant d'avoir une occasion de quitter le pays. Haïti se vide et ceux qui restent au pays vivent péniblement.
Haïti, victime du FMI, importe de Saint-Domingue : les cocos, les bananes, les citrons, les oranges, etc. ; des États-Unis : le poulet, le bœuf, le porc, etc., alors qu'auparavant ils consommaient leurs propres produits. Il y a un mot d'ordre de donné aux commerçants d'Haïti : défense de prendre la marchandise faite en Haïti. Le coût de la vie est très élevé avec ces importations.
Le dollar haïtien vacille selon les caprices des financiers. En 2003, un salaire de $250 haitiens par semaine correspondait à $31.25 américains. On force les marchands à vendre leurs produits le même prix qu'ils se vendent en dollars américains aux États-Unis. Le poulet qui se vend $5.00 aux États-Unis doit se vendre huit fois le prix en dollars haïtiens. Actuellement, un poulet coûte $40 haïtiens, un porc $500, un pain $17, trois oeufs $5.00, etc. Comment ces pauvres gens peuvent-ils se nourrir avec des prix si élevés quand leur salaire journalier est de $4.00 ou $2.00 haïtiens ?
Le sort d'Haïti est celui de bien des pays d'Afrique et d'autres pays du tiers-monde. Madagascar, un des pays les plus pauvres, a aussi son histoire. Les banques des pays industrialisés vont les exploiter pour leur soi-disant porter secours.
Dans les pays industrialisés, les financiers ont procédé autrement pour éliminer les petites fermes. Au Québec, ils se sont servis de l'Union des Producteurs Agricoles (UPA) pour convaincre les cultivateurs de grossir leur ferme ou de l'abandonner. Les petites fermes sont toutes disparues. C'est ainsi que les campagnes se sont vidées. Des paroisses ont été fermées. Des gens se sont entassés dans les villes ou les villages. Des champs sont restés en friche. Nous pourrions en dire autant des États-Unis et d'autres pays industrialisés.
Les grosses fermes qui restent sont endettées et sur le bord de la faillite. Les cultivateurs cherchent à boucler leur budget de différentes manières. Dans l'Ouest canadien les surfaces cultivables pour le blé, le maïs, l'orge, le canola, etc. servent dans un certain pourcentage au développement des biocarburants : de l'huile, du carburant pour les machines. Pourtant il y a une surabondance de pétrole en Alberta pour fournir tout le Canada et l'extérieur du pays. Les agriculteurs font plus de profits de cette manière qu'en vendant leurs produits pour la consommation.
Les cultivateurs de l'Ouest reçoivent des subventions pour la transformation des produits agricoles en biocarburants. Et ça ne fait que commencer. L'entreprise américaine Etoh Energy veut investir près de 180 millions de dollars à Russel, dans l'Ouest du Manitoba, pour construire une usine d'éthanol. L'usine produirait 150 millions de litres d'éthanol par an à partir du blé, d'orge et de canola, ce qui en ferait l'usine d'éthanol la plus importante du Manitoba. Le Manitoba est une place stratégique de réseaux routier et ferroviaire pour permettre de distribuer ce produit à travers le Canada et dans les régions du nord des États-Unis, à partir du Minnesota.
Ce sont les lois du marché, les grosses compagnies multinationales relevant des grosses banques et les contrôleurs d'argent qui provoquent les pénuries de céréales qui constituent dans leur ensemble la base de l'alimentation de l'homme et des animaux domestiques. Comment les hommes pourront-ils se nourrir sans céréales et comment les fermiers pourront-ils nourrir leurs animaux. Et l'augmentation vertigineuse des prix aggravera la situation.
Les organisations internationales, comme le Fonds Monétaire Internationale, la Banque Mondiale et l'ONU annoncent que la situation va s'aggraver et peut provoquer une guerre. C'est une crise créée par eux comme celle des années 1929-1939. En ce temps-là, les magasins étaient pleins et les gens n'avaient pas d'argent pour acheter. Les gouvernements imposaient des privations à la population. À la fin de l'année 1939, la guerre s'est déclarée et les millions de dollars sont sortis pour financer les tueries. Pas un seul pays manquait d'argent. Les banquiers avaient ouvert leurs écluses pour la guerre.
Les financiers internationaux veulent mettre les pays dans l'indigence pour leur faire perdre totalement leur autonomie et leur faire accepter les structures du gouvernement mondial que l'ONU voudra leur imposer comme condition de survie.
Vers Demain présente la solution économique du Crédit Social pour régler le problème de la faim dans le monde, pour empêcher les crises et les guerres. Tous les pays du monde doivent cesser de s'endetter envers la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Le gouvernement de chaque pays n'aurait qu'à nommer un bureau de comptable pour mettre l'argent en circulation selon la capacité de production du pays et selon les besoins des consommateurs, puisque l'argent n'est qu'une simple comptabilité pour permettre les échanges des produits.
Un dividende devrait être distribué à chaque citoyen pour assurer à tous et à chacun au moins le nécessaire pour vivre et pour que tous bénéficient des richesses naturelles de leur pays. Comme autrefois, les familles pourraient ainsi vivre paisiblement en campagne. On verrait surgir une multitude de petites fermes familiales, de petites entreprises, des petits commerçants, des petites usines, etc., au lieu des compagnies mastodontes qui exploitent les ouvriers. Ainsi on consommerait ses propres produits et on exporterait le surplus de ses produits en contrepartie des produits que l'on n'a pas. Si chaque pays reprenait le contrôle de la monnaie et du crédit pour s'administrer, les guerres cesseraient entre les pays et il n'y aurait pas d'émeutes à l'intérieur des pays à cause de la famine.
L'ONU qui veut remplacer tous les pays par un gouvernement mondial, n'aurait plus sa raison d'être. Son Programme Alimentaire Mondial ne nous intéresse pas. Nous ne voulons pas une monnaie mondiale électronique ni une religion mondiale maçonnique. Chaque pays, chaque nation est une famille qui doit garder son autonomie. Chaque pays doit avoir sa propre monnaie.
La force des financiers réside dans l'ignorance du peuple. Abonnons au journal Vers Demain qui apporte la belle solution du Crédit Social, et distribuons des circulaires de Vers Demain. Commandez-nous-en. Il nous fera plaisir de vous en fournir gratuitement.
Que saint Joseph, le Pourvoyeur de la Sainte Famille, nous obtienne le Crédit Social pour chaque pays !
Yvette Poirier