Courageusement, la ville de Nanaimo, située sur l'île de Vancouver en Colombie canadienne, hisse l'étendard de la révolte contre les intérêts aux banques et s'engage dans une réforme authentique et radicale du mode de financement habituel des travaux publics et du remboursement des dettes existantes.
En effet, Nanaimo vient d'envoyer au ministre des Finances et à la Banque du Canada une résolution exprimant l'appui de son conseil municipal pour que la Banque du Canada crée et prête sans intérêts des sommes d'argent aux différents corps publics du pays.
Ceci éliminerait du coup la part importante du fardeau des taxes que constituent les intérêts à payer aux banques, et redonnerait ainsi un souffle de vie au monde commercial et industriel agonisant.
Aux États-Unis, près de 2 000 corps publics ont déjà voté une demande similaire appelée "Proposition de Souveraineté". Récemment, une association de plus de 1 000 maires, représentant ensemble environ 80 millions de personnes, a aussi passé une résolution pour que le Congrès américain applique cette proposition.
Pourquoi le Canada ne serait-il pas le premier pays, après l'île de Guernsey, dans la Manche, à créer de l'argent dans sa propre banque pour le prêter sans intérêts pour tout développement public ?
Effectivement, Guernsey, depuis 1816, utilise son pouvoir souverain de créer l'argent et émet de nouveaux billets, en plus de l'argent courant, et les prête sans intérêts aux différents paliers de gouvernement. Ce pays a donc ainsi émis au cours des 178 dernières années plus de 13 millions $ de ces billets, allant jusqu'à augmenter dernièrement sa masse monétaire, au moyen de ces billets, de 40% en trois ans, sans qu'aucune inflation n'en résulte en aucun temps.
Au contraire, on remarque que les 60 000 personnes habitant l'île en permanence jouissent d'une moyenne de 3,3 automobiles par famille, d'un taux de chômage de zéro, d'un niveau de vie très élevé, et il n'y a aucune dette nationale.
Puisque la justice ne nous viendra que de Dieu, et que Dieu n'écoute que la prière du juste, réformons d'abord, chacun, notre vie personnelle, cessons toute immoralité, sanctifions les dimanches, et devenons des témoins authentiques du Christ par une vie d'abnégation personnelle toute au service du prochain pour l'amour de notre saint Rédempteur.
Tous les contribuables du pays doivent se mettre à assaillir leurs conseillers municipaux pour qu'ils envoient sans délai une résolution à Ottawa, comme celle que nous mentionnons dans le présent journal Vers Demain, et qu'ils la fassent revoter à tous les 6 mois jusqu'à l'obtention de toutes nos demandes.
Mort à la politique des partis qui ne fait que diviser ! Vive la politique de pression qui unit ! Et vive un système d'argent au service de l'homme ! Vive le Crédit Social !