Ce numéro 6 des Cahiers du Crédit Social est étiqueté mars-avril (1937). Disons tout de suite qu'il ne constitue tout de même qu'un numéro et que les abonnés recevront intégralement 12 numéros pour leurs cinquante sous, quelle que soit la période couverte.
Mais cette combinaison de mars-avril appelle un mot d'explication, ne fût que pour rassurer les amis qui s'alarment à la crainte d'un affaiblissement dans notre travail de propagande. Quant aux adversaires du Crédit Social qui saluent dans un retard de publication le signe avant-coureur d'une mort à brève échéance, ils se mettent, comme d'habitude, deux doigts dans les deux yeux. Nous ne fûmes jamais si pleins de vie, d'enthousiasme et d'espoir.
La rédaction des Cahiers est un surcroît d'occupation pour ceux qui y contribuent ; c'est un travail de surérogation auquel ils ne peuvent consacrer que leurs loisirs et ceux-ci sont déjà très entamés par d'autres activités créditistes. La diffusion des Cahiers entraîne de la correspondance sans que les revenus permettent l'emploi d'un ou d'une secrétaire. La propagation de l'idée suscite des assemblées où l'on demande souvent comme conférenciers ceux mêmes qui doivent préparer des articles. Comme ils ne jouissent pas du don d'ubiquité ou de dédoublement, ces engagements retardent nécessairement le service de rédaction de trente-deux pages que nous ne voulons pas voir remplies à la légère. Si donc des délais se renouvellent, dites-vous bien que c'est parce que le mouvement prend de l'ampleur plus vite qu'on y peut suffire. Pas mauvais signe, après tout.
Nous croyons cependant que, les fervents du Crédit Social répondant au vibrant appel lancé par l'organisateur-en-chef, et reproduit plus loin, pages 175 à 179, nous disposerons bientôt de plus de facilités. L'efficacité y gagnera.
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reste le moyen le plus commode de recevoir régulièrement les Cahiers chez soi. Lorsque vous prenez un abonnement, pour vous ou pour un autre, n'oubliez pas de spécifier avec quel numéro vous désirez voir l'abonnement commencer. Il nous reste une réserve de chacun des numéros antérieurs, et il vous est encore loisible de faire partir l'abonnement d'octobre 1936. Il existe dans notre exposé des principes du Crédit Social une certaine suite dont le lecteur-étudiant saura bénéficier.
Autour du premier mai à Montréal, et dans quelques autres villes sans doute, plusieurs abonnés changeront d'adresse. S'ils ne veulent pas que le service de leur abonnement en souffre, ils feront bien de nous prévenir dès qu'ils seront fixés, donnant distinctement leur ancienne adresse et leur nouvelle. Le changement de carte d'adresse nécessite une dépense — matériel et travail — qui nous est facturée. L'intéressé sera bien inspiré de joindre cinq sous de timbres à sa lettre pour couvrir ces frais. Pour tout ce qui concerne les abonnements, adressez : Louis Even, Gardenvale, P. Q.
