Article suivant a été publié par UNION DES NATIONS DE L'EUROPE CHRETIENNE (UNEC), le 8 janvier 2007. L'Adresse : « RU », le service de presse de l'UNEC, BP 70114, F-95210 Saint-Gratien, France. T/F +33-134120268, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,
ANGLETERRE : Le Conseil des Médecins Obstétriques Royal recommande aux parlementaires de décriminaliser la mise à mort de tout nouveau-né trisomique ou fortement handicapé. « Où est la différence », demandent avec beaucoup de logique des médecins (notamment le 'Conseil Bioéthique de Nuffield'), « entre l'avortement, quelques minutes avant l'accouchement, et la mise à mort du bébé quelques minutes après la naissance ? » La logique est implacable et viendra à sa fin.
Une fois l'IVG admise, toutes les portes sont enfoncées, le barrage est percé, le commandement divin « Tu ne tueras pas » est invalidé, l'avalanche se déclenche. Naturellement ces assassins embellissent leurs sinistres desseins de beaux sentiments : « Il ne s'agit pas de tuer ces enfants, nous allons simplement les laisser mourir, plutôt que de leur fournir l'assistance médicale appropriée ». En plus, pour minimiser les faits, ils ne parlent que de bébés « nés à 22 semaines de grossesse au maximum », sachant que cette brèche dans l'interdit conduira implacablement à la libéralisation de l'assassinat pour TOUS les bébés nés avec un handicap, voire plus tard pour tous les handicapés, jeunes et adultes. Ils ont le culot de demander au législateur de bien vouloir préciser que les médecins auront ce droit même contre l'avis des parents.
Ce sera tout simplement la fin des bébés handicapés, par l'euthanasie « passive et même active » des enfants nés qui nécessitent le plus d'attention et d'amour. On croit rêver en lisant qu'ils prétendent, béatement, que cette libéralisation conduirait à moins d'avortements, car la femme pourrait, en cas de trisomie diagnostiquée de son bébé, faire provoquer une fausse couche, beaucoup moins dangereuse qu'un avortement, et laisser mourir « naturellement » son bébé à l'extérieur, « sans problème ».
Et les bons sentiments pseudo-humains couronnent encore une fois le tout : cette libéralisation enlèverait « une charge financière, sociale et émotionnelle considérable aux parents ». Ah, merci Messieurs les faux apôtres ! Nous aurions envie de leur crier : allez au diable ! Notre groupe UNEC a déjà initié, il y a 11 ans, l'action SOS MAMANS, ne faudrait-il pas aussi fonder un jour un groupe de sauveteurs 'SOS MEDECINS ASSASSINS ' ? Il y a du pain sur la planche des Chrétiens et autres Bons Samaritains... - ru (cf. LifeNews.com Editor, 15 nov. 2006 ; SOSM 20.11.06)