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Aberhart à Hull

le vendredi, 01 janvier 1937. Dans Janvier

Le 13 décembre dernier, le premier-ministre d'Alberta, M. Aberhart parlait à l'hôtel de ville de Hull devant un auditoire de quelque 500 personnes. M. Edmond Laramée, maire suppléant, lui souhaita la bienvenue. L'orateur fut ensuite présenté par Ralph Duclos, président de l'Ottawa Social Credit Bureau, et fut remercié à la fin par Percy Bedford, éditeur du Social Credit News. M. Armand Turpin, président de la section hulloise de la Ligue de Crédit Social du Québec présidait la réunion.

L'orateur dit n'avoir rien de commun avec le communisme ou le fascisme, réfute certaines calomnies faites contre lui et remarque :

"Si le monde pense que le Crédit Social est insensé, que faut-il donc penser du régime actuel ? Je ne vois pas d'autre solution à nos maux que le Crédit Social. Je n'en vois aucune autre.

"L'Alberta, aujourd'hui, est plus favorable au Crédit Social qu'au temps des élections qui ont fait triompher la doctrine."

M. Aberhart dénonce ensuite la politique du laisser-faire, en usage à peu près partout, comme si les choses devaient se rétablir d'elles-mêmes, sans notre concours exprès et intelligent.

Quant au Crédit Social, il a trait à trois choses : équilibrer la production et la consommation, réformer radicalement le système monétaire, subventionner non plus la production mais la consommation.

La dépression est la faute de l'homme et l'on peut regarder dans les coulisses, comment il s'y prend pour l'amener. Le système financier du moment est un système créateur de dettes.

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