FMI et Banque Mondiale doivent disparaître", disent des députés
Comment régler le problème de la pauvreté dans le monde ? Que tous les gouvernements coupent avec le Fonds monétaire international, avec la Banque mondiale et avec toutes les banques privées. Que le gouvernement de chaque pays, représentant de chaque peuple, crée l'argent pour la bonne marche de l'économie.
Ce sont les banquiers qui sont la cause de la pauvreté dans le monde, pauvreté dans le tiers monde et pauvreté aussi dans les pays développés comme les Etats-Unis, la France, le Canada etc.
Chaque année les payeurs de taxes du Canada paient 250 millions de dollars pour supporter la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il en est ainsi pour les 169 autres pays membres de ces deux organismes qui sont supposés protéger les pays contre les problèmes économiques.
Or voilà, que grâce à l'éducation de Vers Demain, les gouvernements et les peuples commencent à se poser des questions au sujet de ces deux organismes soi-disant de "bienfaisance" sic...
Comment cela se fait-il que le FMI n'a pas pu prévenir la crise du peso au Mexique ? Pourquoi les pays sous-développés sont-ils plus pauvres que jamais ? Pourquoi la Banque mondiale et le FMI ont une légion de bureaucrates bien payés ? Pourquoi ces organismes déterminent-ils le niveau de vie des peuples ?
"Ce sont des questions que notre Premier ministre Jean Chrétien se pose, selon le Toronto Star du 23 mars 1995. Jean Chrétien croit que le système entier des institutions financières internationales a besoin d'être brassé. Et il en a fait la première des priorités pour le prochain Sommet du groupe des sept (Canada, France, Italie, Bretagne, Allemagne, Japon, Etats-Unis) qui aura lieu à Halifax en juin prochain. C'est lui-même, Jean Chrétien, qui sera le président de ce Sommet.
"Pour préparer son rôle de président, le Premier ministre du Canada a organisé une entrevue avec Michel Camdessus, le directeur général du FMI, et James Wolfenson, le président de la Banque Mondiale. Ce que le Premier ministre fera essentiellement, sera de demander aux deux bureaucrates internationaux qu'est-ce qu'il y a de mauvais dans leurs opérations et comment ils pourront changer cela."
Le Toronto Star du 23 mars nous rapporte aussi que la semaine précédente un groupe de députés d'Ottawa, des différents partis, étaient à Washington pour étudier la même question. Un groupe, l'Institut CATO, a suggéré que ces deux organismes, le FMI et la Banque Mondiale, soient abolis.'Nous entendons dire qu'il y a là une grosse clique de bureaucrates qui imposent leur volonté aux pays pauvres...", dit le député John English, du parti libéral.
"La liste de ce qui est mauvais dans ces deux organismes est longue et litigieuse, rapporte le Toronto Star :
"Ils sont un énorme groupe antidémocratique qui n'a de compte à rendre à personne ; ni aux 170 gouvernements membres ni aux Nations Unies ni aux payeurs de taxes qui les supportent"
"Ils imposent de si cruelles prescriptions aux pays qu'ils sont supposés aider, qu'ils intensifient la souffrance des pauvres.
"Ils sont si déterminés à promouvoir le développement économique qu'ils ne portent pas suffisamment attention à la dégradation de l'environnement en cause.
"Ils ne portent pas assez attention aux droits humains dans les pays qui ont des régimes répressifs.
"Ils détournent les yeux des dettes massives des pays développés, tandis qu'ils forcent les pays pauvres à couper dans les dépenses du gouvernement.
"Depuis plusieurs années, on entend ces plaintes dans les cercles de politique internationale. Mais un événement, la chute du peso mexicain, en décembre dernier, a forcé les politiciens à travers le monde à avouer que les sauvegardes actuelles ne sont pas assez bonnes.
"Si le Fonds Monétaire International avait été plus ouvert, la crise n'aurait pu avoir lieu", dit le député libéral de Toronto, Bill Graham.
"S'ils (le groupe des sept) ne réussissent pas, dit le Toronto Star, le monde ne sera pas dans une condition bien confortable."
Pour réussir, messieurs du gouvernement, il faut commencer par accomplir votre propre devoir : Créer l'argent pour le pays et non plus l'emprunter des escrocs comme les banquiers internationaux. Il faut cesser de trahir votre pays en le vendant pour un plat de lentilles aux banquiers. Coupez, oui, coupez immédiatement avec le Fonds Monétaire International, coupez avec la Banque mondiale et toutes les banques privées. Coupez avec tous les financiers internationaux et devenez les vrais représentants de votre peuple en reprenant votre droit régalien de créer l'argent du pays.
Autrement, votre Sommet ne sera encore qu'une monumentale farce pour faire avaler aux peuples les sales projets des financiers qui nous mèneront à un gouvernement mondial avec encore plus de chaînes.
Que Dieu donne la force à nos gouvernants d'accomplir leur devoir. Et vous, chers lecteurs, aidez-nous à faire la lumière autour de vous en propageant Vers Demain. C'est la meilleure manière de faire le combat contre les forces diaboliques de la Haute Finance.