Ce qui suit est extrait d'un ouvrage de Léon de Poncins, intitulé Guerre occulte - pages 175 et suivantes.
Les révolutions ont donné le système capitaliste, dont nous mourons parce qu'on ne peut vivre indéfiniment dans l'absurdité.
Nous périssons parce que le premier commandement de notre civilisation mercantile, édifiée par les Juifs et pour les Juifs, est qu'on ne peut manger que la marchandise qu'on a achetée pour de l'argent, après avoir vendu ce qu'on produit pour avoir cet argent.
(Vends tes produits et tes services pour avoir de l'argent. Achète avec cet argent les produits et les services des autres.) Tu souffriras de la faim si tu ne trouves pas à vendre ton travail pour de l'argent qui te permettrait d'acheter ta nourriture.
Tu détruiras tes produits si tu ne trouves pas à les vendre pour avoir de l'argent qui te permettrait d'acheter aux autres leur travail, alors que ceux-ci, avec cet argent, pourraient acheter leur nourriture.
Il est interdit de vivre autrement que par de l'argent.
Il est interdit de produire ce qu'il faut pour vivre autrement que pour l'argent.
Les pays souffrent de la surabondance des choses utiles à la vie alors que la moitié de la population n'a pas de quoi manger, se loger, se vêtir, ni se chauffer.
Parce qu'elle n'a pas d'argent et parce qu'elle ne peut se procurer cet argent qu'en vendant son travail à l'autre moitié de la population... laquelle manque de cet argent, parce qu'elle souffre de la surabondance des choses utiles qu'elle ne peut vendre pour obtenir cet argent.
L'équipe des manquants de tout finira par se jeter comme une bande de loups affamés sur l'équipe de ceux qui souffrent de la surabondance de tout.
L'État perçoit les contributions payées par ceux qui souffrent de la surabondance, mais il arrive que ceux-ci regorgent de tout, sauf d'argent, parce qu'ils ne peuvent pas vendre leurs produits pour en obtenir. C'est tout juste s'ils arrivent à payer la part inévitable de Shylock qui les a financés.
L'État capitaliste moderne, dans son aberration, sacrifie à la fois l'immense majorité et la minorité la plus intéressante du genre humain, qui comprennent : ceux qui produisent en travaillant et ceux qui produisent en faisant travailler, en favorisant une infime minorité, les rapaces qui ne sèment ni ne récoltent, ne travaillent ni ne font travailler, qui s'enrichissent par la circulation effrénée des signes.
L'État demande aux contribuables le seul article dont ils ne disposent pas : l'argent. Il les forcera à vendre à bas prix, aux rapaces, une partie de leurs stocks, et à devenir encore moins capables de donner du travail aux ouvriers. Les rapaces revendront ces marchandises, au prix élevé, aux chômeurs qui les paieront avec l'argent que l'État aura soutiré de ses contribuables.
Bilan de cette ingénieuse opération :
Perte sèche des producteurs et employeurs qui vendent à bas prix, au profit des parasites ;
Perte sèche des chômeurs qui achètent au prix élevé, au profit des mêmes parasites ;
Perte sèche pour l'État ;
Accroissement du nombre des chômeurs ;
Triomphe et gain sur tous les fronts de la mercante et du Juif, qui manipule les signes monétaires.
La misère de ceux qui travaillent, la ruine de ceux qui font travailler ; la banqueroute de l'État, et la menace d'un bouleversement social.
N'y a-t-il pas de salut possible pour le genre humain en dehors de ce système capitaliste et de son intermédiaire, l'argent, qui nous valent toutes ces choses ?
Parmi ses victimes, il en est, de plus en plus nombreux, qui brandissent des haches et qui brûlent du désir de s'attaquer à ce régime qui n'enrichit que les Juifs et leurs acolytes. On leur donnerait le coup de main avec joie s'ils proposaient autre chose que ce que d'autres Juifs stipendiés et complices des premiers leur soufflent à l'oreille.
Ce que les Juifs suggèrent aux chrétiens contre les Juifs, en qualité de rédemption du système capitaliste, est la plus colossale intensification du même mal : le pan-capitalisme despotique et universel qui, sous le nom de communisme, sévit en Russie depuis quinze ans, où il a procuré à 150 millions d'hommes la misère physique et la déchéance morale comme rançon de la plus complète servitude.
Il y a une autre issue : c'est le retour au sens perdu et au régime de la propriété du type féodal que les objets et les personnes vivantes, et non les chiffres et les symboles, déterminent. Mais, cette fois, tous les individus devraient profiter de ce régime.
Léon DE PONCINS.