Page 22 - Une lumière sur mon chemin - Louis Even
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acheta un terrain à Saint-Michel de Rougemont. On fit appel à des
travailleurs bénévoles. Et c’est Dollard Leclerc, entrepreneur en
construction, alors à plein temps dans l’Oeuvre, qui dirigea les tra-
vaux, sous l’œil réjoui de Louis Even et sous la compétente admi-
nistration de Madame Gilberte Côté-Mercier. Décembre 1962, Louis
Even entrait dans son château-fort dédié à saint Michel, avec son
équipe, pour continuer la lutte aux financiers. Son épouse venait
de décéder au début du mois. Elle fut inhumée dans le cimetière
de Rougemont.
La maladie
En 1965, Louis Even fut terrassé par une grave maladie qui le
retint au lit pendant trois longs mois. Il avait 80 ans. Gilberte Côté-
Mercier le déchargea de la rédaction du journal et s’en chargea elle-
même, malgré ses multiples autres occupations. Une fois rétabli,
Louis Even continua à fournir des articles pour Vers Demain et à
aller donner des conférences à travers le pays.
En France
En 1968, après 65
ans d’exil, si on peut dire,
Louis Even, à 83 ans, re-
tournait en France, pour
la première fois, non pas
en touriste, mais pour
y accomplir une tour-
née de conférences et
aller porter la lumière du
Crédit Social à ses com-
patriotes. Il était accom-
pagné de Madame Côté-
Mercier et de Gérard
Mercier. Une grève géné- Gilberte Côté-Mercier
rale les empêcha de tenir Gérard Mercier, Louis Even
leurs assemblées. Ils y
retournèrent en 1969. Et cette fois, un noyau créditiste a été
établi en France, et il s’est bien développé au fil des années.
Au Brésil
En avril 1970, âgé de 85 ans, Louis Even et ses deux précieux
collaborateurs prenaient l’avion pour aller semer le Crédit Social