Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Madrid, Nov 12, 2008 / 09:21 pm (CNA).
Stojan Adasevic |
Le quotidien espagnol La Razon a publié un article sur la conversion d’un ancien «champion de l’avortement.» Stojan Adasevic, qui a exécuté 48,000 avortements, parfois jusqu’à 35 par jour, il est maintenant le leader contre l’avortement le plus important en Serbie, après avoir été pendant 26 ans le docteur de l’avortement le plus renommé dans le pays.
Le journal a rapporté que: «Les manuels de médecine du régime communiste disaient que l’avortement était simplement l’ablation d’une masse de tissus». «L’Ultrason, l’échographie permettant de voir le fœtus n’existait pas avant les années ‘80, mais même la vue du fœtus n’a pas changé l’opinion d’Adasevic. Néanmoins, il a commencé à avoir des cauchemars.»
Dans la description de sa conversion, Adasevic raconte «qu’il a vu en rêve un beau champ rempli d’enfants et de jeunes de 4 à 24 ans qui jouaient et riaient, mais qui se sont sauvés en courant, par peur de lui. Un homme habillé en noir et blanc le fixait en silence. Le rêve s’est répété chaque nuit et Adasevic se réveillait dans une sueur froide. Une nuit il a demandé à l’homme en noir et blanc qui il était. «Mon nom est Thomas d’Aquin,» a répondu l’homme dans son rêve. Adasevic, instruit dans des écoles communistes, n’avait jamais entendu parler du saint Dominicain. Il ne connaissait pas ce nom.
«Pourquoi ne me demandez-vous pas qui sont ces enfants?» a demandé saint Thomas à Adasevic, dans son rêve.
«Ce sont ceux que vous avez tués par avortement,» lui dit le saint Dominicain.
«Adasevic s’est réveillé stupéfait et il a décidé de ne plus faire d’avortements désormais,» rapporte l’article.
«Ce même jour, un cousin est venu à l’hôpital avec sa petite amie enceinte de quatre mois, il voulait lui faire faire son neuvième avortement - quelque chose tout à fait fréquent dans les pays du bloc soviétique. Le docteur a été d’accord. Au lieu d’enlever le fœtus pièce par pièce il a décidé de le couper et de l’enlever comme une masse. Cependant, quand le bébé est sorti le cœur battait encore. Adasevic compris alors qu’il avait tué un être humain.»
Après cette expérience, Adasevic a dit à l’hôpital «qu’il ne ferait plus d’avortements. Jamais auparavant un docteur dans la Yougoslavie communiste n’avait refusé de faire ainsi. On a coupé son salaire de moitié, on a retiré sa fille de son travail et on n’a pas permis à son fils d’entrer à l’université.»
Après des années de pression et sur le point d’abandonner, Adasevic eut un autre rêve de saint Thomas.
«Vous êtes mon bon ami, continuez», lui dit l’homme en noir et blanc.
Adasevic est désormais impliqué dans le mouvement contre l’avortement et la télévision yougoslave a passé deux fois le film ‘le Cri Silencieux,’ du Docteur Bernard Nathanson,"
Adasevic a raconté son histoire dans des magazines et des journaux partout en Europe de l’Est. Il est retourné à la foi orthodoxe de son enfance et il a étudié les écrits de saint Thomas d’Aquin.