Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Nos gouvernements ont fait disparaître des écoles l'enseignement de Dieu. La prière et les Commandements de Dieu civilisaient les enfants. Pour remettre l'ordre dans les écoles, il faut revenir à Dieu et à sa loi.
Dans les pages B6 et B7 du grand journal quotidien, "La Presse", de Montréal, samedi, 16 mai 1998, deux grandes pages sont consacrées à dénoncer la violence dans les écoles. La vie des professeurs y est même en danger, dit-on.
Et aux États-Unis, c'est la fusillade dans les écoles, dès qu'un enfant est frustré.
C'est l'aboutissement logique de l'enseignement marxiste, anti-catholique et sans-Dieu, diffusé dans nos écoles depuis 1960.
Le 29 août 1972, en la fête de la décollation de saint Jean-Baptiste, alors que des parents de nos familles catholiques et créditistes venaient d'être condamnés par le juge Adelstan Bouchard, de triste mémoire, à payer une amende et à envoyer, contre leur gré, leurs enfants à l'école publique du gouvernement apostat du Québec, au sortir de la Cour, nous avions dit à Jean Moyen, alors directeur pédagogique de la Commission Scolaire régionale de St-Hyacinthe, venu témoigner contre les parents :
"Monsieur Moyen, de la façon dont vous élevez les enfants, aujourd'hui, dans les écoles, très bientôt, vos propres élèves vous mettront le couteau sur la gorge." Ce n'était pas nécessaire d'être prophète pour prédire ce qui devait arriver à la suite de la destruction, dans les années 60, de nos écoles catholiques par l'adoption du Bill 60 et par la fondation du Ministère de l'Éducation, promus par les ministres marxistes du temps : René Lévesque, Paul Gérin-Lajoie, et les autres sans-Dieu de l'époque.
Et l'enseignement de la religion dans les écoles a été changé par l'enseignement du sexe, dès le primaire, avec la complicité des professeurs. On n'apprend plus aux enfants à vivre selon les valeurs de l'esprit, mais selon les instincts de la chair. Et ces petits animaux sauvages ne savent plus se retenir. L'intelligence ne fonctionne plus.
Qu'est-ce qui se passe maintenant dans les écoles de Montréal, dit "La Presse" :
Extraits
"Un professeur apprend avec stupeur qu'un élève a mis sa tête à prix, à cause d'une mauvaise note. Cet élève est un chef de gang de rue qui a été impliqué dans une fusillade.
"Les "profs" reçoivent des menaces épouvantables, dit un procureur de la Chambre de la Jeunesse. Dans un dossier, un jeune a menacé un professeur d'agresser ses filles".
"Une jeune fille a griffé son professeur et a cassé ses lunettes. Une autre a lancé son marqueur dans l'œil de son professeur. Un autre élève a lancé son sac de toutes ses forces à son enseignant et l'a blessé.
"Une élève a volontairement claqué la porte sur la main de l'enseignante qui voulait l'empêcher de sortir.
"Un professeur s'est retrouvé piégé en arrière d'une barricade de tables et de bureaux qu'on a poussés contre lui.
"Les professeurs sont traumatisés par ces attaques sauvages. L'un d'eux a reçu une chaise par la tête et un bureau dans le ventre.
"Des élèves de 6 ans piquent leurs ciseaux dans le cou de leur enseignante, ils mordent leurs compagnons et compagnes. Deux élèves de 11 et 12 ans, ont versé de l'eau de Javel, du Pine-Sol et du peroxyde dans le café de leur enseignante qui en a bu et en a été malade." etc.
On parle de violence, de vandalisme,
Et ces faits, si violents soient-ils, n'ont pas ouvert les yeux de Pauline Marois, ministre de l'Éducation, de Lucien Bouchard, Premier Ministre du Québec, de Jean Chrétien, Premier Ministre du Canada, et de tous les autres ministres et députés du Canada et du Québec. À la quasi unanimité, ils ont voté pour modifier la constitution canadienne afin de mettre, définitivement et publiquement, le Christ et son enseignement hors de l'école.
Actuellement, on procède à la centralisation des Commissions scolaires qui ne paieront plus les professeurs de religion dans les écoles. Ce sont les fabriques qui devront payer les professeurs de religion. Cependant, les Commissions scolaires ne remettront pas aux fabriques les taxes qu'elles perçoivent déjà pour payer ces professeurs de religion. Un membre du Ministère des Finances à dit : "Si nous voulons faire disparaître les institutions religieuses, nous n'avons qu'à leur couper les vivres."
Dans "la Presse", on ajoute que les parents sont aussi fous que les enfants. Que peuvent faire les parents ? On leur a enlevé toute autorité sur leurs enfants. S'ils en punissent un, les parents seront odieusement poursuivis par la soi-disant "Protection de la Jeunesse" et ils paieront cher d'avoir accompli leur devoir.
Nous, nous affirmons que les professeurs sont encore plus fous ; et que les ministres les surpassent tous en manque de matière grise dans le cerveau.
C'est l'enseignement de la religion dans les écoles qui civilise les enfants. Les parents d'aujourd'hui étaient les enfants qui ont fréquenté les écoles pourries du Ministère de l'Éducation fondé dans les années '60. Ils n'ont pas appris à l'école la loi de Dieu qui civilise. Peuvent-ils enseigner ce qu'ils n'ont pas appris ?
Pour mater les enfants et tous ces vandales sortis des écoles pourries, on multiplie les corps de police, les agents de Protection de la Jeunesse, les tribunaux de la Jeunesse, etc. Et le problème s'aggrave toujours plus.
Les dix commandements de Dieu enseignés à l'école, et la prière au début des cours remplaceraient tous les policiers et seraient beaucoup plus efficaces pour y maintenir l'ordre. Il faut apprendre aux enfants à suivre l'exemple de Jésus qui nous a dit : "Apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur".
Mais les fous préfèrent le vacarme du diable. Les "Profs" récoltent ce qu'ils ont semé.
Nous prions pour que nos évêques suivent l'exemple de leurs saints prédécesseurs, en fondant des écoles vraiment catholiques, où l'enseignement du Christ sera présent dans tous les cours. C'est le seul vrai remède à apporter à la crise des écoles, à la crise de la civilisation.