Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
On peut le prendre sans ordonnance, le pape François l’a recommandé, le remède s’appelle «Misericordina», le traitement est indolore et peut se poursuivre à vie, contre toute sorte de maux: pour «répandre partout l’amour, le pardon et la fraternité». Il n’y a pas danger de dépasser la dose prescrite, mais il faut lire attentivement la notice.
Le pape a en effet réservé cette surprise aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l’angélus du dimanche 17 novembre 2013. Après la prière de l’Angélus, 20 000 boîtes de «Misericordina» ont été distribuées aux pèlerins présents sur la place. De sa fenêtre, le pape François a montré la boîte du remède, déclarant:
«Je voudrais maintenant vous conseiller à tous un médicament. Certains vont penser: “Le pape se fait pharmacien maintenant?” C’est un médicament spécial pour concrétiser les fruits de l’Année de la foi qui s’achève. C’est un médicament de 59 grains, “entre-cœurs”. Il s’agit d’un médicament “spirituel” appelé “Misericordina”. Une petite boîte de 59 grains “entre-cœurs”. Cette petite boîte renferme le médicament et des bénévoles vont vous la distribuer pendant que vous quittez la place. Prenez-la! C’est un chapelet avec lequel on peut aussi prier le “chapelet de la miséricorde”: une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l’amour, le pardon et la fraternité. N’oubliez pas de la prendre! Parce qu’elle fait du bien au cœur, à l’âme et à toute la vie!»
Cette petite boîte, qui porte l’indication thérapeutique «pour le cœur» – avec un cœur de chair représenté sur la confection – contient un chapelet, une image de Jésus miséricordieux – héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska –, ainsi qu’une notice explicative pour apprendre à prier, en quatre langues: anglais, italien, espagnol et polonais. Cette initiative est due à Mgr Konrad Krajewski, aumônier du pape .
L’origine de cette dévotion est bien particulière; le 13 septembre 1935, Jésus-Christ a lui-même dicté ce chapelet à sœur Faustine Kowalska (1905-1938), surnommée l’apôtre de la Miséricorde et canonisée par Jean-Paul II en avril 2000. De nombreuses promesses ont été associées par Notre-Seigneur Jésus-Christ à ce chapelet. De plus Jésus promet la grâce de la conversion à l’heure de la mort et une mort paisible, aussi bien pour les personnes qui prient ce chapelet que les personnes pour qui on le prie. Il est très recommandé de prier ce chapelet auprès des agonisants.
1. Faire le signe de la croix;
2. Dire le Notre Père;
3. Dire le Je vous salue Marie;
4. Dire le Je crois en Dieu.
5. Pour chacune des cinq dizaines, dire sur les gros grains: «Père Éternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.» Puis, sur chacun des dix petits grains, dire: «Par Sa douloureuse Passion, prends pitié de nous et du monde entier. »
6. On conclut en disant trois fois «Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier», un autre signe de croix puis un amen.