Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Pour vous démontrer jusqu’à quel point notre gouvernement du Québec viole le droit des parents en ce qui concerne les droits des parents sur l’éducation de leurs enfants, Jean Charest, appuyé fortement par la chef de l’opposition Pauline Marois, ira en appel du jugement Dugré. Les deux n’acceptent pas le fameux jugement Dugré en faveur de la liberté religieuse du collège Loyola, de Montréal.
Les journaux nous rapportent les nouvelles suivantes à ce sujet:
«Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a affirmé lundi que le gouvernement interjetterait appel du jugement rendu vendredi par la Cour supérieure du Québec, exemptant l’école secondaire privée catholique Loyola High School de dispenser le cours d’éthique et de culture religieuse (ECR) dans une perspective laïque.
«Lors d’une conférence de presse à Laval, M. Charest a rappelé que le débat sur les écoles laïques durait depuis des années. La ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a pour sa part qualifié d’«excessif» l’avis rendu par le juge Gérard Dugré.» Sa loi à elle n’est-elle pas excessive ?
La chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale, Pauline Marois, avait affirmé dimanche que le gouvernement devait porter le jugement en appel. Elle se vante d’être celle qui a fait enlever la religion dans les écoles:
«Moi, je suis celle qui a travaillé pour déconfessionnaliser le système. Vous comprendrez que je ne suis pas d’accord avec cette décision, et je crois qu’elle doit être contestée», a déclaré la chef du Parti québécois, tandis qu’elle participait à une marche pour la souveraineté du Québec à Montréal, dimanche.
Pour que les évêques et les parents ne protestent pas lorsqu’elle a fait enlever l’article 93 de la Constitution, voici ce qu’elle disait en 1997:
Journal des débats, 26 mars 1997, Déclaration ministérielle de la ministre de l’Éducation, Pauline Marois à l’Assemblée nationale...
«Le libre choix entre l’enseignement moral et l’enseignement religieux catholique et protestant continuera d’être offert, en conformité avec la Charte québécoise des droits et libertés.»
«Cette école devra être capable d’offrir le libre choix aux parents qui la fréquenteront... c’est-à-dire aux parents des enfants qui la fréquenteront, soit la possibilité d’une formation religieuse catholique, protestante ou une formation morale.»
«Je répète, M. le Président, que l’école publique doit respecter le libre choix comme le libre refus de la religion qu’expriment les parents.»
Voilà des propos de Pauline Marois dits en 1997 qui contredisent ceux qu’elle déclare aujourd’hui. Il est évident qu’elle n’était pas sincère en 1997 et que son plan était de faire disparaître Dieu de la province de Québec.
Madame Courchesne impose à toutes les écoles publiques et privées l’obligation d’enseigner son cours d’éthique et de culture religieuse dans une perspective laïque. Elle ne permet pas aux parents catholiques de retirer leurs enfants de ces cours. Pour nous séduire tous, elle nous parle de «société libre et démocratique» alors qu’elle impose le contraire. Même tactique que Pauline Marois pour nous faire avaler son plan.
Le moindre que l’on puisse dire, c’est de la haute trahison envers notre peuple québécois, canadien-français catholique.