Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Alphonsus McAndrews, décédé le 19 octobre 2007 et Pierre Marchildon décédé le 17 décembre 2007 Photo prise à Rougemont en 1987 |
Plusieurs personnes me demandent ce qui est advenu de ce gentilhomme du nom de M. Alphonsus McAndrew qui avait l’habitude de venir nous visiter pour renouveler notre abonnement au journal «Michael» et qui nous adressait souvent la parole aux assemblées de Rougemont et de Toronto ?
Monsieur Alphonsus McAndrews nous a quittés pour la céleste Patrie le 19 octobre 2007, à St.Catharines, Ontario, à l’âge de 84 ans. Ses funérailles ont eu lieu à la cathédrale de Ste-Catherine d’Alexandrie, le 24 octobre 2007. Son épouse Jacqueline l’a précédé au Ciel deux ans avant. Ils avaient 5 enfants.
Il était Irlandais et profondément catholique. Charpentier de métier, il était copropriétaire d’une compagnie de construction génératrice de grands profits.
Il a laissé derrière lui, toutes les richesses pour répandre la lumière du Crédit Social. Il fut l’un des plus grands propagandistes et apôtres des journaux «Michael» et Vers Demain.
M. McAndrews a été un membre très actif dans l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel pendant plus de 30 ans. Il a passé plusieurs années à plein temps à Rougemont pour aider à construire la Maison de l’Immaculée et pour faire les réparations de la Maison Saint-Michel et des autres bâtiments. Il assistait à tous les congrès, à toutes les assemblées du mois à Rougemont, et à toutes nos semaines d’adoration que nous appelons «Siège de Jéricho».
M. McAndrews comprenait très bien la corruption du système financier actuel, et ses discours sur le sujet retenaient l’attention de tous les assistants. C’était un homme d’une grande valeur et très précieux pour l’Œuvre. Il avait beaucoup de vénération pour notre cofondatrice et directrice-générale, Mme Gilberte Côté-Mercier. Elle pouvait compter sur sa fidélité et son appui en tout.
Sa maison était la Maison Saint-Michel pour cette région de l’Ontario. A plusieurs reprises, il donnait deux semaines par mois pour m’accompagner à l’apostolat de porte en porte, moi, Melvin Sickler. Il fournissait la nourriture et le logement. Il pratiquait toujours l’humble vertu d’obéissance. Il me disait: «Tracez le programme, je suivrai.»
C’était un homme qui n’avait pas peur des sacrifices, peu lui importait que la température soit d’un froid glacial ou d’une chaleur écrasante et humide. Il était toujours heureux de sortir et de faire de l’apostolat pour «Michael». Il était à la croisade du Rosaire tous les samedis, il participait aux assauts de circulaires et conduisait les Pèlerins sur les lieux du porte en porte. Il est devenu si bon dans l’apostolat, qu’une année, il a été le champion des travailleurs locaux dans l’abonnement au journal «Michael». Il comprenait combien il est méritoire de travailler pour l’amour du prochain.
M. McAndrews était aussi un homme de prière. Il se faisait un point d’honneur d’assister à la sainte Messe tous les matins, de réciter chaque jour le Rosaire complet, le chapelet de saint Michel, les prières de consécration de notre Œuvre des Pèlerins de saint Michel. Que de fois nous avons récité le Rosaire ensemble en voyageant !
Monsieur McAndrews a été un solide pilier de notre Mouvement. C’est une grande perte pour notre Œuvre, vu par nos yeux de chair; mais par notre foi, nous savons que nos morts sont plus vivants que jamais et que du haut du Ciel, ils nous aident d’une manière encore plus efficace que sur la terre. Nous prions pour M. McAndrews, mais nous le prions aussi de donner un nouvel élan à notre oeuvre, afin que notre message résonne dans le monde entier, pour que le premier droit de se nourrir convenablement soit accordé à toute personne humaine, sans exception, et que tous cheminent vers le Ciel.