Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
On se rappelle de l’école Sainte-Catherine Labouré de ville Lasalle, banlieue de la ville de Montréal, fréquentée par un jeune garçon de 12 ans portant un couteau de six pouces de longueur, appelé kirpan, symbole religieux de la secte «sikhe». La Commission scolaire, ayant congédié ce jeune Sikh, a été poursuivie en Cour par la famille. Elle a perdu son procès et en a fait appel à la Cour Supérieure de Québec. Au grand scandale de la population, la Cour Supérieure a approuvé récemment le port du kirpan dans les écoles.
Dans la province de Québec, les crucifix ont été enlevés des écoles par ordre du Ministère de l’Éducation. Cependant la loi permet aux sectes d’y entrer avec leurs couteaux et le terrorisme. Quand on chasse Dieu de la société, le désordre s’introduit, voire la criminalité. L’Italie donne l’exemple aux pays catholiques par son combat pour le maintien des crucifix dans les écoles. Voici un article paru dans le journal «Métro», de Montréal, du 16 février 2006:
La plus haute direction administrative italienne a rejeté la demande d’une mère qui réclamait le retrait des crucifix des écoles publiques. Le Conseil d’État estime qu’ils représentent un «symbole adéquat» pour exprimer les valeurs civiques.
Une Finlandaise avait déposé un recours contre le ministère italien de l’Éducation, demandant le retrait des crucifix accrochés dans l’école fréquentée par ses enfants à Abano Terme, une ville du nord-est de l’Italie. Le Conseil d’État a jugé que les crucifix devaient demeurer dans les salles de classe, non parce qu’ils sont un «objet d’adoration», mais parce qu’ils constituent «un symbole adéquat pour exprimer» les valeurs civiques.
Le ministre de la Culture Rocco Buttiglione, proche du Vatican, a jugé cette décision «éclairée», observant qu’elle expliquait que «le crucifix est un symbole culturel».