Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Nous publions un extrait de l’introduction du livre original de «Harry Potter et l’Ordre des Ténèbres» de Mona Mikaël. Ce livre volumineux contient 500 pages et est très riche de documentations. Cependant, Mme Mona Mikaël a reproduit une version abrégée et simplifiée, intitulée aussi «Harry Potter» et l’Ordre des Ténèbres» «pour les personnes, écrit-elle, qui ont peu de temps à lire, pour les parents, les éducateurs et les religieux qui désirent disposer des arguments de base afin d’organiser des groupes de réflexion, et enfin, pour les jeunes qui souhaiteraient étudier par eux-mêmes les multiples raisons qui font de Harry Potter une lecture dangereuse». Voici donc des extraits du livre original:
Peter Smith, secrétaire général de la British Association of Teachers and Lecturers (ATL), s’inquiète de voir qu’«un nombre grandissant d’enfants passent des heures seuls sur Internet à la recherche de sites sataniques (et) que personne ne surveille cette fascination croissante.» Il a de bonnes raisons de s’inquiéter, car, contrairement au discours anesthésiant de la presse,
1) les aventures de Harry Potter ont porté à plus de 200 % le degré d’intérêt pour les sciences occultes (Retail Trends (tendances commerciales) 2004): «La société entière bascule dans la sorcellerie, confirme Steve Wohlburg, auteur du livre Hour of the Witch, et Harry Potter y contribue énormément, oh oui!». En conséquence, c’est logique:
2) les écoles de magie (réelles et virtuelles) font de très bonnes affaires:
«Nous avons dû engager du personnel supplémentaire pour répondre aux demandes croissantes des jeunes, dit Andy Norfolk, de la Pagan Federation. (...) Cette flambée vient probablement des histoires comme Harry Potter, Sabrina la jeune sorcière et Buffy, la chasseuse de vampires. En fait, chaque fois qu’un article paraît sur la sorcellerie ou le paganisme, les demandes d’inscription montent en flèche.» (Andy Norfolk cité à l’émission de la BBC This is London du 4 août 2000, Potter Fans Turning to Witchcraft, entrevue de Steve Paine.)
Mieux:
Harry Potter, disait en l’an 2000 le grand prêtre de la First Church of Satan à Salem (Massachusetts), est une formidable manne pour notre cause. Une église comme la nôtre a – sans jeu de mots - besoin de sang neuf et récemment, nous avons reçu plus de demandes que nous ne pouvons en accepter. De plus, presque tous - excellent pour nous! - sont des enfants vierges. (Article du 26 juillet 2000, Harry Potter Books Spark Rise in Satanism Among Children.)
Encore mieux:
L’explosion est telle, rapportait Chas Clifton, rédacteur de la revue Pomergate: The International Journal of Pagan Studies, que la structure en place ne peut l’absorber. Nous sommes comme un pays du tiers-monde qui, à court d’écoles élémentaires, ne parvient pas à en construire assez vite pour répondre à la demande. (Cité par Steve Wohlberg dans Exposing Harry Potter and Witchcraft, p. 18.)
Dans son Grimoire de l’Apprenti sorcier (Grimoire for Aprentice Wizard), destiné aux enfants mineurs, le mage pratiquant Oberon Zell-Ravenheart déclare ouvertement son intention d’intercepter l’immense lectorat de Harry Potter. Il s’adresse directement au lecteur dans un style simple et clair et sur un ton «copain» qui force la sympathie pour déverser en lui l’enseignement de base de l’école des sorciers: «Ce grimoire te fournira tout ce qu’il te faudra pour un programme d’apprentissage complet. (…) SI UN JOUR TU DÉCIDES D’ENTRER DANS UN GROUPE DE MAGIE, UN ORDRE OU UNE LOGE, tu devras quand même répondre aux critères de ces groupes. Mais si tu apprends bien ces leçons, je suis certain que tu feras ton chemin. Peut-être qu’un jour nous nous rencontrerons!» (Grimoire for the Aprentice Wizard, p. 14). «Si tu as des amis qui s’intéressent à la magie, lit-on encore à la p. 126, pourquoi ne pas former un groupe d’étude? Tu auras besoin de l’approbation d’un professeur; choisis donc le professeur le plus ‘cool’ que tu connaisses, surtout quelqu’un qui aime vraiment Harry Potter.» C’est le même enseignement, avec fortes références à Harry Potter.
Demandons-nous alors comment on peut croire à l’innocence de livres qui glorifient franchement les sociétés secrètes (la société cachée des sorciers et, en elle, la société secrète qu’est l’Ordre du Phénix); où il n’est question que de sorcellerie; où la possession diabolique est présentée vingt-sept (27) fois en tout (dont deux transes de possession, avec moment d’absence, changement de voix et amnésie subséquente. «Tout possédé est une porte ouverte sur l’enfer», déclare l’exorciste Mgr Du Clos dans Le combat avancé de l’Église, p. 88.); où la haute magie noire est omniprésente et pratiquée autant par les «bons» que par les méchants; où l’on boit du sang, montre des scènes sadiques et des tortures en classe; où des vampires avalent par la bouche les âmes de leurs victimes; où la haine explose comme une bombe à chaque page; où «la tricherie est une tradition», les adultes mesquins et les valeurs bafouées; où le bien et le mal sont si dénaturés qu’on ne les reconnaît plus; où l’invasion mentale est une pratique courante et où – horreur suprême! – un sorcier obsédé par l’immortalité partage son âme en sept parties égales (comme dans la chanson Tear your Souls Apart — Déchire ton âme — du groupe Rock F.K.Ü.) qu’il loge dans des objets (les fameux Horcruxes, en vedette aux Tomes 6 et 7)...
On y trouve également un incessant cortège de monstres, d’objets mordants, de plantes étrangleuses et vénéneuses, d’animaux carnivores (pas un seul herbivore); des fantômes, des démons et plusieurs âmes errantes… Quand des enfants lisent ça jusqu’à seize fois d’affilée et en étudient avec passion les plus petits détails, il y a de quoi s’inquiéter.
Oui, il y a de quoi frémir, d’abord parce que ces livres s’étalent sur plus de sept ans, c’est-à-dire sur LE TEMPS D’UNE ENFANCE. Parce que leur influence a déjà dépassé tous les stades de l’emprise pour devenir maintenant une hypnose collective, porte toute grande ouverte aux manipulations. Comment ne pas craindre cette emprise hypnotique quand il y a dans le monde réel des structures toutes prêtes à déchaîner les pulsions qu’elle stimule? Et quand le cinéma, monumentale machine à laver les cerveaux, ajoute les «arts noirs» à son programme déjà tout débordant de sexe et de violence?
Ne nous y trompons pas: c’est une lourde infrastructure qui s’installe sous nos yeux. Harry Potter s’inscrit dans cette sombre mouvance et, disons-le clairement, on n’a pas fini d’entendre parler de lui! Quand on sait que la Warner Brothers a acheté les droits pour tous ses films, on peut être sûr que, longtemps après que Mme Rowling aura écrit son dernier mot, son héros hantera encore tous les écrans. Il hante déjà l’esprit des futurs adultes qu’il marque profondément dans leur vision du monde. Commencée en 1997 avec le premier livre de J.K. Rowling, leur éducation dans les arts noirs continue sous le toit de parents bien aimants qui chérissent leur Credo et sous l’œil horrifié du Crucifix au mur…
L’envergure du problème exigerait un traitement bien complet; mais cela ferait détaler le lecteur. Contentons-nous de dire que, dans l’actuel climat d’arrogante incroyance, en regard de la saine morale et sur fond de Nouvel Ordre Mondial, Harry Potter n’est pas une œuvre chrétienne. Sous le vernis littéraire, c’est même un véritable outil d’enseignement, de propagande et de recrutement pour répandre la cause d’une vengeance sans scrupules en inculquant aux jeunes ses grands principes de base et en les attirant vers ses dangereuses pratiques. Reconnaissons d’emblée que l’objectif de l’école des sorciers est le même que celui de l’apprentissage de la sorcellerie réelle:
Comparer ces mots de Judika Illes…
La sorcellerie est un mélange de capacités innées et d’entraînement. Sans les pouvoirs innés, on est condamné à rester pour toujours un Moldu. (Judika Illes, The Element Encyclopedia of Witchcraft, p. 287. Notons l’emploi du mot «Moldu» issu du monde de Harry Potter!)
…à ces lignes du Tome 5 de Harry Potter:
Les quelques dons que vous avez reçus à votre naissance ne se révéleraient pas d’une très grande utilité si une instruction attentive ne se chargeait de les cultiver et de les affiner. L’ancien savoir, dont la communauté des sorciers est l’unique dépositaire, doit être transmis aux nouvelles générations, si nous ne voulons pas qu’il se perde à jamais. Le trésor de la connaissance magique amassé par nos ancêtres doit être conservé, enrichi, bonifié, par ceux qui sont appelés à la noble mission de l’enseignement.
Il convient de montrer dans les mots de l’auteur, c’est-à-dire directement dans ce que le lecteur ingère et digère, le travail d’intoxication morale qui s’opère par ces livres, surtout par leur vision du monde nettement antichrétienne.
Mais il y a plus encore, BEAUCOUP plus.