Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Mme Francine Lalonde, députée du Bloc québécois, milite pour la «culture de la mort». Pour la troisième fois, elle a présenté elle-même au gouvernement fédéral d’Ottawa un projet de loi pour l’euthanasie et l’aide au suicide. Le Premier Ministre Harper s’y oppose. En février 2010, il y aura un vote au sujet de ce projet de loi, à l’Assemblée nationale d’Ottawa.
Le Parti québécois et le Bloc québécois ne font qu’un pour contribuer à la disparition de la race canadienne, par leur zèle pour l’euthanasie et l’aide au suicide. La mise au tombeau des personnes âgées et des handicapés est leur préoccupation. À la demande du Parti québécois, le gouvernement libéral de Jean Charest a accepté de lancer publiquement un débat sur cette question, à travers la province de Québec. Le Parti libéral s’est donc mis à la remorque du Parti québécois pour préparer la voie à ces lois d’extermination de vies humaines.
Dans une conférence de Presse, Pauline Marois, chef du Parti québécois, a exprimé sa grande joie en annonçant cet évènement. «Avant la consultation (devant le grand public), a-t-elle dit, la commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale écoutera l’opinion des experts en la matière, afin de rédiger un document qui servira de base à la consultation.» Nous savons que ces consultations sont des séances de lavage de cerveau pour orienter l’opinion publique et faire accepter ce genre de criminalité.
Pauline Marois, traître à la nation catholique canadienne-française, a contribué fortement au laïcisme scolaire dans la province de Québec, en y organisant des séances de consultation du genre, contrôlées par des agnostiques. Elle est allée elle-même demander un amendement de la Charte canadienne des Droits et Libertés qui respectait la liberté de conscience des parents en matière de religion, en permettant un système scolaire confessionnel dans la province de Québec. L’amendement de la Constitution a permis l’abolition définitive de la religion dans les écoles publiques et privées du Québec, devenues officiellement des écoles athées.
Pauline Marois utilise les mêmes stratagèmes pour arriver à l’infâme loi sur l’euthanasie et l’aide au suicide. Après avoir manipulé l’opinion publique avec une soi-disant consultation sur ce projet de loi, Pauline Marois et ses compères réclameront un amendement à la Constitution canadienne pour décriminaliser le suicide. «Après une consultation favorable, Ottawa n’aura pas le choix de décriminaliser le suicide», dit-elle, avec satisfaction.
Nous ne voulons pas de ces séances publiques de lavage de cerveaux, organisées par les laïcistes qui ont la conscience déformée et considèrent l’homicide comme un bienfait pour la société. Nous voulons des lois et des constitutions au fédéral et au provincial conformes à la loi de Dieu qui dit: «Tu ne tueras point».
La lutte contre la vie est à l’échelle mondiale. En France, un projet de loi, semblable à celui de Francine Lalonde, a été présenté par le député socialiste Manuel Valls par des paroles sournoises pour endormir les opposants.
L’Assemblée nationale de France a rejeté la proposition de la loi sur l’euthanasie et l’aide au suicide. 326 députés français ont voté contre ce projet de loi.
Voici quelques informations tirées de journaux de Paris:
“«Cette proposition de loi conduit à un changement de repères dans notre société», a pour sa part affirmé l’UMP Jean Leonetti qui a mené la bataille contre ce texte.
“Plusieurs dizaines de militants de l’Alliance pour les Droits de la Vie, étaient venus manifester (le 3 décembre) aux abords de l’Assemblée nationale pour dénoncer cette proposition de loi qui, affirment-ils, «vise à ouvrir la porte à l’euthanasie dans notre pays».”
“La loi du 22 avril 2005, dont l’initiateur fut Jean Leonetti, prévoit notamment de rendre possible l’arrêt d’un traitement «si ses résultats escomptés sont inopportuns, c’est-à-dire inutiles, disproportionnés ou se limitant à permettre la survie artificielle du malade».
Voici ce qui est rapporté par Zénit:
“ROME, Mardi 24 novembre 2009 ZENIT.org - L’Alliance pour les droits de la Vie salue le rejet par l’Assemblée nationale de France de la proposition de loi qui visait à légaliser l’euthanasie sous certaines conditions.
“Pour Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie, «cette proposition, en jouant sur l’ambiguïté du mot ‘dignité’ contribuait à la confusion sur un sujet difficile. Les Français ne veulent pas d’acharnement thérapeutique. Quand ils comprennent que refuser l’acharnement thérapeutique n’implique pas d’accepter l’euthanasie, la plupart de nos concitoyens sont rassurés. C’est pourquoi nous demandons que la loi Leonetti soit davantage connue et complètement mise en œuvre, ce qui passe par une promotion plus volontariste des soins palliatifs».
“L’Alliance pour les Droits a développé depuis le 6 novembre une grande campagne de mobilisation sur ce thème, sous titrée «Ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie». 500 000 dépliants ont été distribués dans la rue, l’Appel lancé aux responsables de partis politiques… a recueilli 43 000 signatures en 15 jours. 21 happenings en région et une manifestation scénographiée devant l’Assemblée nationale le 19 novembre ont symbolisé ces arguments. Le 19 novembre 2009, le délégué général Tugdual Derville a débattu dans un face à face avec Jean-Luc Roméro sur RFI.”
Les législateurs terrestres doivent établir des lois selon les commandements établis par le divin Législateur. Nous leur rappelons le cinquième commandement de Dieu que nous avons appris par cœur sur les bancs de l’école:
«Homicide point ne seras, de fait ni volontairement», exprimé dans le Deutéronome par les paroles: «Tu ne commettras pas de meurtre.»
Nous souhaitons qu’en février 2010, l’Assemblée nationale d’Ottawa imitera l’Assemblée nationale de France en votant contre le projet de loi sur l’euthanasie et l’aide au suicide. Toute la population doit protester énergiquement contre ce massacre des aînés et des handicapés, prôné par le Bloc québécois et le Parti québécois. Des législations légalisant l’euthanasie, le suicide, en plus de l’avortement, conduiront inévitablement le Canada vers un génocide. Puisse, saint Joseph, patron du Canada, nous délivrer de ces calamités !
Cinquième commandement de DieuNous citons ici des extraits du «Compendium du Catéchisme de l’Église catholique»: 470. Qu’interdit le cinquième commandement ? Le cinquième commandement interdit comme gravement contraire à la loi morale: 1. l’homicide direct et volontaire, ainsi que la coopération à celui-ci; 2. l’avortement direct, recherché comme fin et moyen, ainsi que la coopération à cet acte, avec la peine d’excommunication, parce que l’être humain, dès sa conception, doit être défendu et protégé de manière absolue dans son intégrité; 3. l’euthanasie directe, qui consiste à mettre fin, par un acte ou par l’omission d’une action requise, à la vie de personnes handicapées, malades ou proches de la mort; 4. le suicide et la coopération volontaire à celui-ci, parce qu’il est une offense grave au juste amour de Dieu, de soi-même et du prochain; quant à la responsabilité, elle peut être aggravée en raison du scandale ou diminuée par des troubles psychiques particuliers ou par de graves craintes. 471. Quelles procédures médicales sont autorisées quand la mort est considérée comme imminente ? Les soins habituellement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement ininterrompus. Par contre, sont légitimes le recours à des analgésiques n’ayant pas comme finalités la mort, ainsi que le renoncement à «l’acharnement thérapeutique», c’est-à-dire, à l’usage des procédés médicaux disproportionnés et sans espoir raisonnable d’une issue favorable. |