Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Les enfants appartiennent aux parents, non pas au Ministère de l’Education, c’est un droit naturel incontestable reconnu depuis toujours. Et c’est le droit des parents de choisir le genre d’éducation qu’ils désirent donner à leurs enfants. Le dimanche est un Jour sacré qui appartient à Dieu, pas au Ministère de l’Education.
Du 21 au 27 mars inclusivement, à notre chapelle, nous organisons une semaine de prières intenses, jour et nuit, devant le Saint-Sacrement exposé. Parmi nos intentions nous demanderons à Dieu la conversion de la ministre de l’Education ou sa démission, car elle n’accomplit pas la volonté de ses patrons, les parents qui financent le Ministère de l’Education par leurs taxes. Venez prier avec nous, ou priez chez vous en même temps que nous pour la conversion de nos Ministres et députés.
Dans les pays civilisés par l’Eglise catholique, comme le Canada, les laïcistes ne peuvent pas procéder par la révolution sanglante, comme ce fut le cas en Russie soviétique, pour s’emparer du pouvoir. Ils procèdent par étapes et par infiltration afin de détruire nos valeurs chrétiennes de l’intérieur.
La ministre de l’Education s’attaque au dimanche, le Jour du Seigneur. Elle fait disparaître de la liste des jours de congés, à l’école, les dimanches, et les fêtes avec d’autres fêtes civiles.
Devant les protestations du public, Michelle Courchesne déclare que «les modifications au régime pédagogique ne cachent pas d’accommodement pour les écoles juives. Qu’on se le dise, il s’agit d’abord et avant tout d’un règlement visant la réussite et la persévérance scolaire.»
Nos écoles ont été fondées par l’Eglise catholique avec ses multiples communautés religieuses masculines et féminines. C’est la bienheureuse Marie de l’Incarnation qui a fondé la première école à Québec. Et sainte Marguerite Bourgeois, à Ville Marie (Montréal).
Les écoles publiques et laïques sont un monumental fiasco et elles continueront à l’être tant et aussi longtemps qu’on laissera le sort de nos enfants entre les mains d’un ministère de l’Education laïc, sans Dieu. Nos enfants ont besoin d’apprendre, de pratiquer et de vivre les Commandements de Dieu, à l’école et partout. Et vous, madame Courchesne, vous ne pouvez leur donner cette éducation essentielle. Vous ne pouvez donner ce que vous n’avez pas.
Mais nous savons, par expérience, que votre règlement servira non pas à la réussite et la persévérance scolaire, mais bien plutôt à faire disparaître l’observance du dimanche au Québec.
Un bel exemple: Pauline Marois, alors ministre de l’Education, sous prétexte d’avoir la liberté de changer nos Commissions scolaires confessionnelles en Commissions scolaires linguistiques, s’est rendue jusqu’à Ottawa pour faire abroger l’article 93 de la Constitution canadienne qui protégeait l’enseignement religieux dans les écoles. A ceux qui sentaient le piège et qui protestaient, madame Marois répétait à qui voulait l’entendre que l’enseignement religieux continuerait à être diffusé dans les écoles.
Et aujourd’hui, il est catégoriquement défendu d’enseigner la religion catholique dans nos écoles du Québec fondées, à grands coups de sacrifices, par nos ancêtres catholiques.
Le règlement du ministère de l’Education laïc abroge aujourd’hui les congés des dimanches, et des fêtes d’obligation et civiles; vous verrez que bientôt, une nouvelle loi obligera d’envoyer les enfants à l’école le dimanche, sous peine de poursuite judiciaire.
Cela fait partie de la stratégie sournoise menée par les franc-maçons et les laïcistes pour faire disparaître définitivement la religion catholique de la province de Québec. Le dimanche est le jour du Seigneur. L’école le dimanche enlèvera de la mémoire des enfants, l’obligation d’observer le Jour du Seigneur. La dictature s’installe petit à petit et serre son étau sur la gorge du peuple jusqu’à ce qu’il en meurt. Prions la bienheureuse Marie de l’Incarnation et sainte Marguerite Bourgeois, les deux premières fondatrices des écoles au Canada, de convertir nos ministres et députés.