Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Faites sauter cette loi inique
L'enfant n'appartient pas à l'État
par Gilberte Côté-Mercier
La Franc-Maçonnerie ne pouvait pas atteindre mieux ses objectifs qu'en faisant voter la loi de l'instruction obligatoire pour les enfants et les adolescents. Cette loi entra dans la législation du Québec en 1943, sous le gouvernement libéral d'Adélard Godbout.
Que la Franc-Maçonnerie ait réussi cette iniquité dans tous les pays du monde presque, cela ne prouve pas que ce soit une bonne chose. Cela prouve uniquement que la Franc-Maçonnerie est puissante dans le monde, que les pouvoirs civils lui sont soumis en esclaves, et que "c'est Satan qui gouverne" comme l'annonce le grand secret de Fatima.
L'enfant n'appartient pas à l'État. Que les parents aient le devoir de donner à leurs enfants une certaine instruction, cela ne confère pas à l'État le droit de les y forcer. Les parents demeurent toujours ceux qui doivent décider du degré d'instruction, des méthodes et des maîtres à choisir. Et le rôle de l'État reste un rôle subsidiaire, supplétif, c'est-à-dire un devoir d'apporter secours aux parents, d'enlever les obstacles sur leur chemin.
Au Québec, l'État s'est emparé des écoles en 1964, sous prétexte que les parents n'avaient plus les moyens financiers de les faire vivre. Pour que l'État garde sa place, il aurait fallu qu'il distribue aux parents le moyen de payer leurs écoles tout en leur laissant le contrôle de leurs écoles. Ainsi un dividende mensuel par mois, suffisamment élevé, par enfant, donné aux parents, aurait aidé aux parents. Ils auraient pu continuer, avec leurs Commissions Scolaires, à s'occuper de leurs écoles, et l'État n'aurait pas eu à porter cette charge qui ne lui convient pas. Et qui coûte beaucoup plus cher que le dividende ne l'aurait fait. Le dividende aux parents aurait coûté moins cher à l'État, mais cela n'aurait pas été au goût de la Franc-Maçonnerie.
L'État doit enlever les obstacles, par exemple aider financièrement. Mais, l'État ne doit jamais se substituer aux parents, il ne doit pas prendre la place des parents pour organiser les écoles ni choisir les maîtres et les manuels.
L'État ne peut pas se faire maître d'école. Il n'en a ni la compétence ni le droit. L'État n'aura jamais la grâce d'état, la grâce de Dieu, pour exercer cette fonction de maître d'école.
Aussi, n'a-t-on qu'à regarder l'échec titanesque des écoles d'État, en tous points. Ceux qui ont des yeux pour voir ne peuvent nier que les produits scolaires de l'État forment actuellement toute une génération de désaxés. Ils sont révolutionnaires, sans foi ni loi. Ils ne savent que contester. On leur a enlevé la doctrine et les mœurs, on a surexcité le sexe chez eux, on les a même orientés vers les sciences occultes après les avoir drogués, on les a même déshabillés littéralement. Pauvres jeunes qui sortent du ministère de l'Éducation ! On dirait que c'est par dérision qu'on l'appelle "ministère de l'Éducation".
Pas éduqués du tout nos jeunes du ministère de l'Éducation. Et pas davantage instruits. Ils ne savent pas écrire le français sans faute. Et ils le parlent très mal, ne connaissant pas grand chose du sens des mots. Leur vocabulaire est celui des traductions de Karl Max et de Mao-Tsé-Toung. La langue de Bossuet, de La Fontaine, de Boileau est du grec pour eux.
Ils connaissent encore moins la pensée de saint Thomas d'Aquin. C'est pour cela que leur esprit a perdu l'équilibre.
Instruits, les élèves des CEGEP et de nos Universités ? Vous voulez rire. Ils ne savent plus que calculer à l'ordinateur mécanique et que discourir sur le sexe ! Les plus avancés parlent des langues interplanétaires, incompréhensibles par des cerveaux humains, et ils communiquent avec les démons savants par la concentration de ce qui leur reste d'esprit sur leur corps divinisé par eux-mêmes dans sa partie la plus animale.
La Franc-Maçonnerie peut se frotter les mains. Pour une victoire, c'en est une !
Et ce qu'il faut corriger dans nos écoles, ce n'est pas tel ou tel détail, c'est tout le système. L'État ne peut pas prendre les écoles à sa charge. Ce n'est pas naturel. Ce n'est pas là le plan établi par Dieu, l'Auteur de la nature.
Dieu a donné aux parents le fardeau d'amour d'élever leurs enfants, avec toutes les qualités requises naturelles pour accomplir ce devoir. Ce sont les qualités des parents qu'il faut développer, ce sont leurs moyens d'élever leurs enfants qu'il faut améliorer, mais jamais, au grand jamais, l'État ne doit s'imaginer que mieux que les parents il peut élever des enfants ni les instruire.
À remarquer que Dieu donne à deux parents ensemble un petit, très petit nombre d'enfants. Tout au plus 21 dans la même famille. Plus les écoles seront petites, mieux elles accompliront leur fonction. Et les écoles d'État mettent ensemble jusqu'à deux mille enfants, même 5000 ! Ce serait trop gros pour un troupeau d'animaux, comment voulez-vous qu'on puisse élever des personnes humaines dans de pareils pâturages ? Pas surprenant qu'on les déforme au lieu de les former, ces pauvres enfants !
Au Québec, l'échec actuel des écoles d'État devrait ouvrir les yeux des plus aveugles. De même que l'échec actuel des hôpitaux d'État. Les écoles devraient retourner aux parents. Les hôpitaux devraient retourner aux religieuses. Comme propriété et comme administration.
La loi de l'école obligatoire, nous disons que c'est la conscription de l'enfance. L'école est devenue un camp de concentration où nos enfants sont jetés pêle-mêle.
Si nos enfants étaient mobilisés pour être conduits à une caserne militaire, nous en serions terrifiés. Et les écoles sont pires que des casernes. Au moins, dans les casernes il y a de la discipline et de la surveillance. Dans les écoles, ni l'un ni l'autre. Les enfants, non des adultes mais des enfants, y sont laissés à eux-mêmes, abandonnés à la convoitise des pervertis qui se font les leaders dans les écoles. La surveillance est interdite par les syndicats des professeurs !
L'école obligatoire est la conscription des enfants pour les jeter dans les prisons de fer et de béton où les syndicats révolutionnaires sont rois et maîtres.
L'instruction obligatoire est une loi inique. Elle doit être abrogée sans délai par un gouvernement qui se respecte.
Quand même les écoles d'État seraient parfaites, l'État n'a pas le droit de forcer les parents à y envoyer leurs enfants. Les parents ont le droit, et parfois le devoir de conscience, de refuser les écoles qu'on leur impose.
Et c'est eux-mêmes les parents qui sont les seuls juges en la matière. L'État par ses fonctionnaires, n'a pas le droit de regard sur les raisons des parents pour refuser des écoles. Nul ne peut forcer les parents à étaler leurs raisons à qui que ce soit, encore moins à l'État.
Qu'y a-t-il de plus intime que les affaires de la famille ? Si par exemple un enfant a des mauvaises habitudes, et les parents le savent : ils prennent eux-mêmes les moyens appropriés pour corriger leur enfant. Sont-ils obligés de dévoiler les tares de leur enfant à la Commission Scolaire et au contrôleur d'absences, même à un médecin ?
S'il y a un secret professionnel qui doit être respecté, c'est bien celui des parents.
Toute autre raison des parents tient aussi du secret professionnel. Cela doit rester entre les murs de la maison. En voici une autre : un enfant qui serait un mystique, un grand privilégié du Ciel, comme les enfants de Fatima, et pour qui les parents jugeraient qu'il ne doit pas se mêler aux autres enfants, l'école obligatoire le soumet aux questions indiscrètes du contrôleur d'absences. Outre que ce pauvre fonctionnaire a une mentalité d'espion, il ne comprendra jamais rien aux affaires de mystique. Ça le dépasse de cent coudées. D'ailleurs, la mystique de tel enfant ne le regarde pas du tout, pas plus qu'elle ne regarde l'État. L'Église a toujours respecté l'autorité des parents, même pour leur imposer les sacrements. Et l'État se reconnaîtrait des droits plus forts que ceux de l'Église ! Absolument inacceptable.
Non, non l'État n'a pas le droit de forcer les parents à sortir leurs enfants de leur maison, sous aucun prétexte, sous aucune raison. Ce serait de la part de l'État, violer un droit inviolable des parents. L'enfant appartient aux parents. Il n'appartient pas à l'État. Et cela est absolu. Et cela concerne toutes les décisions des parents. Les encycliques des Papes sont formelles sur ce point. Les parents catholiques doivent le savoir. Les gouvernants, catholiques ou non, doivent s'y conformer.
Dans la province de Québec, la première étape de la Franc-Maçonnerie pour arriver à l'athéisme dans l'enseignement a été la loi de l'Instruction Obligatoire décrétée en 1943.
Les Francs-Maçons qui furent les promoteurs de la loi de l'école obligatoire en 1943 veulent conquérir un pouvoir toujours plus grand. Ils ont franchi de grandes étapes vers l'apostasie officielle de l'État du Québec depuis la loi de la scolarité obligatoire : en 1964, naissait le sinistre Ministère de l'Éducation avec ses écoles confessionnelles de droit mais athées de fait ; en 1989, promulgation de la loi sur la restructuration scolaire en vue d'instituer un système scolaire officiellement athée ; en 1997, l'article 93 de la Constitution canadienne qui protégeait le système scolaire confessionnel et les droits des parents en matière de religion fut abrogé. La dernière étape poursuivie par les Francs-Maçons pour instituer l'école unique, neutre et officiellement athée, sera la laïcisation officielle du système scolaire en septembre 2000 ; écoles et Commissions scolaires auront définitivement un statut laïque, Dieu chassé des écoles.
Pour éviter tant d'injustice et cet esclavage de nos familles sous la tyrannie des Francs-Maçons, vite, vite, faisons disparaître l'école obligatoire !
Que la loi de l'instruction obligatoire soit abrogée sans délai par le présent gouvernement ! Nous le réclamons à grands cris, de toutes nos forces !
Gilberte Côté-Mercier