Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
À compter de 2008, dans les écoles d'État du Québec, les programmes d'enseignement religieux catholique seront complètement éliminés au primaire, là où il existait encore. Il sera officiellement interdit, même au primaire, de prononcer le nom de Jésus-Christ, de suspendre au mur un crucifix. On y imposera « un « nouveau programme d'éthique et de culture religieuse ». L'enseignement religieux catholique ou protestant, dispensé aux enfants à la demande des parents qui le désiraient, sera banni et remplacé par « un cours non confessionnel sur l'ensemble des religions » On y enseignera toutes les religions, le bouddhisme, l'hindouisme, l'islamisme, voire le satanisme, les sciences occultes. Toutes les fausses religions y seront enseignées sauf le catholicisme, l'unique religion fondée par Notre-Seigneur, le Fils de Dieu.
Les sans Dieu du Ministère de l'Éducation ont toléré un enseignement soi-disant religieux pour apaiser la population qui majoritairement voulait maintenir la religion dans les écoles. Mais cet enseignement religieux hérétique qui a formé des générations sans foi ni loi, porte seulement l'étiquette « catholique ». C'est à bon droit que des parents courageux ont retiré leurs enfants de ces écoles corruptrices et athées et leur ont dispensé un enseignement à domicile.
En 2008, on sonnera le glas de tout enseignement religieux portant la lueur du catholicisme. Les destructeurs du catholicisme ont atteint leur objectif de chasser Dieu définitivement des écoles. C'est une guerre acharnée contre l'Église catholique romaine qui avait été solidement établie dans la province de Québec si bien qu'elle était appelée le bastion de la chrétienté. Qu'ont fait nos ancêtres lorsque l'empire britannique a voulu leur imposer des écoles protestantes et a interdit des écoles catholiques ? Ils ont gardé leurs enfants à la maison, leur ont enseigné la religion et ils les envoyaient suivre des cours de catéchisme dispensé par le curé de la paroisse ou des religieuses. C'est ainsi que le christianisme a survécu au Québec.
Les parents actuels doivent suivre cet exemple et retirer leurs enfants des écoles sans Dieu. Nous réclamons la dissolution du Ministère de l'Éducation avec ses écoles athées et corrompues, le rétablissement du Conseil de l'Instruction publique dirigé par les évêques avec des écoles catholiques pour y former d'honnêtes citoyens et de bons catholiques. Dans le passé, l'Église a toujours rappelé aux parents l'obligation qui leur incombe de veiller à ce que leurs enfants reçoivent une éducation catholique. Voici un extrait de l'encyclique « Nobilissima Gallorum Gens » :
"Et d'abord en ce qui regarde la famille, il importe souverainement, dit-il, que les enfants nés de parents chrétiens soient, de bonne heure, instruits des préceptes de la foi et que l'instruction religieuse s'unisse à l'éducation, par laquelle on a coutume de préparer l'homme et de le former dans le premier âge. Séparer l'une de l'autre, c'est vouloir, en réalité, que, lorsqu'il s'agit des devoirs envers Dieu, l'enfance reste neutre ; système mensonger, système par-dessus tout désastreux dans un âge aussi tendre, puisqu'il ouvre, dans les âmes, la porte de l'athéisme et la ferme à la religion. Il faut absolument que les parents et mères dignes de ce nom veillent à ce que leurs enfants, parvenus à l'âge d'apprendre, reçoivent l'enseignement religieux, et ne rencontrent dans l'école rien qui blesse la foi ou la pureté des mœurs. Cette sollicitude pour l'éducation de leurs enfants, c'est la loi divine, de concert avec la loi naturelle, qui l'impose aux parents ; et rien ne saurait les en dispenser.
"L'Église, gardienne et vengeresse de l'intégrité de la foi, et qui, en vertu de la mission qu'elle a reçue de Dieu, son auteur, doit appeler à la vie chrétienne toutes les nations et surveiller avec soin les enseignements donnés à la jeunesse placée sous son autorité, l'Église a toujours condamné ouvertement les écoles appelées mixtes ou neutres, et a maintes fois averti les pères de famille, afin que, sur ce point si important, ils demeurassent toujours vigilants, toujours sur leurs gardes. Obéir ici à l'Église, c'est faire œuvre d'intérêt social et pourvoir excellemment au salut commun... Veillez à ce qu'il y ait partout des écoles où les enfants soient, avec le plus grand soin, instruits des vérités saines et des devoirs envers Dieu, où ils apprennent à connaître parfaitement l'Église, à écouter ses enseignements et à se persuader qu'il faut être prêt à souffrir pour sa cause..." (Actes de Léon Xiii, B.P. t. I, p. 231).