Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
En 2006, le cours d’enseignement religieux, soi-disant catholique, accordé à ceux qui le demandaient dans certaines écoles, sera supprimé. Le catholicisme formellement et officiellement interdit sera remplacé par un «cours d’éthique et de culture des religions» englobant, a-t-on annoncé, les cinq religions les plus répandues: le christianisme, le judaïsme, l’islamisme, le bouddhisme et l’hindouisme. Les enseignants devront dire aux élèves que toutes les religions s’équivalent, donc le catholicisme sera abaissé au niveau du paganisme.
Des enseignants attitrés au cours de religion doivent préparer des cahiers non seulement sur les cinq grandes religions, mais aussi sur la théorie de l’évolutionnisme (l’homme descendrait du singe!!!), la sorcellerie, le culte du vaudou, la religion raëlienne, les Témoins de Jéhovah, les Adventistes du 7e jour, le satanisme etc. Les professeurs de religion ont reçu l’ordre de s’imprégner l’esprit de toutes ces fausses doctrines et de les inculquer aux élèves sans l’usage de manuels. Des cahiers et livres sur les multiples sectes et religions païennes sont déjà mis en vente.
En 2008, le cours d’initiation aux multiples religions sera aussi imposé aux écoles privées qui n’auront plus le droit d’enseigner la foi catholique.
Les religions païennes et les sectes de tout genre sont encensées et le catholicisme, l’unique religion fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est rejetée, ridiculisée, interdite. Le catholicisme est chassé des écoles et remplacé par le satanisme. Les écrits de Harry Potter sur la sorcellerie, sur le satanisme, circulent abondamment dans les écoles.
Les élèves sont aussi initiés à la débauche et entraînés dans la drogue qui circule abondamment dans les écoles, même au primaire. Depuis la fausse redéfinition du mariage, des homosexuels sont invités dans les écoles pour parler de leur vie personnelle. Des posters de couple de même sexe sont même affichés dans les écoles de 1ère et 2e années. Les pauvres enfants et adolescents se font rabattre les oreilles par des propos nauséabonds. On forme des sadiques, des obsédés du vice.
L’État usurpe les droits de Dieu, de la famille et de l’Église quand il impose un système scolaire unique et athée, par surcroît corrompu. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants parce qu’ils leur ont donné la vie. Les familles doivent être soutenues par l’Eglise dans la grande tâche de l’éducation. L’Eglise a reçu de Notre-Seigneur Jésus-Christ la mission d’enseigner et d’évangéliser les nations. L’Etat doit respecter les droits de Dieu, de la famille et de l’Eglise.
Voici des extraits de la «Charte des Droits de la Famille» publiée par ordre du Pape Jean-Paul II, en 1983:
«Parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, les parents ont le droit originel, premier et inaliénable de les éduquer; ils sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants... Les droits des parents se trouvent violés quand est imposé par l’Etat un système obligatoire d’éducation d’où est exclue toute formation religieuse.»
La Lettre encyclique Summi Pontificatus du Pape Pie XII sur l’éducation de la jeunesse, corrobore avec la «Charte des Droits de la famille». En voici des extraits:
«La mission assignée par Dieu aux parents de pourvoir au bien matériel de leurs enfants et de leur procurer une formation harmonieuse, pénétrée de véritable esprit religieux, ne peut leur être arrachée sans une grave lésion du droit. Cette formation doit certes avoir aussi pour but de préparer la jeunesse à remplir avec intelligence, conscience et fierté les devoirs d’un noble patriotisme, donnant à la patrie terrestre toute la mesure qui lui est due d’amour, de dévouement et de collaboration. Mais d’autre part une formation qui oublierait, ou — pis encore — négligerait délibérément de diriger les yeux et le cœur de la jeunesse vers la patrie surnaturelle, serait une injustice contre la jeunesse, une injustice contre les inaliénables droits et devoirs de la famille chrétienne, une déviation, à laquelle il faut incontinent porter remède dans l’intérêt même du peuple et de l’Etat. Une telle éducation paraîtra peut-être, à ceux qui en portent la responsabilité, source d’accroissement de force et de vigueur: en réalité elle serait le contraire, et de tristes conséquences le prouveraient. Le crime de lèse-majesté contre le "Roi des rois et Seigneur des seigneurs" (1 Tim. VI, 15 ; Apoc., XIX, 16) perpétré par une éducation indifférente ou hostile à l’esprit chrétien, le renversement du ‘Laissez venir à moi les petits enfants’ (Marc, X, 14) porteraient des fruits bien amers.
«Par contre, l’Etat qui enlève aux cœurs saignants et déchirés des pères et mères chrétiennes leurs inquiétudes et les rétablit dans leurs droits, ne fait que travailler à sa propre paix intérieure et poser les bases d’un plus heureux avenir pour la patrie…» — Le Pape Pie XII
Il faut le rétablissement du Conseil de l’Instruction Publique dirigée par la hiérarchie de l’Eglise catholique soumise au Pape. Il faut introduire dans les écoles la religion catholique, le culte religieux. C’est cet «enseignement chrétien donné (jusqu’en 1964), sous la haute direction de l’Église, dépositaire et interprète de la vérité» qui «a enfanté, conservé et sauvé le peuple canadien français». Notre civilisation chrétienne dégénère parce que depuis la création du Ministère de l’Éducation, l’authentique foi catholique n’est plus enseignée dans les écoles.
«On ne croit pas assez, écrit M. Guizot, l’instruction n’est rien sans l’éducation. A quoi il faut ajouter: Il n’y a pas d’éducation sans religion. L’âme ne se forme et ne se règle qu’en présence et sous l’empire de Dieu qui l’a créée et qui la jugera.»