Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Mgr Valentin MASENGA et Mgr Gérard MULUMBA |
Voici des extraits d’un discours de Mgr Gérard MULUMBA KALEMBA, évêque de Mweka en RDC, à notre semaine d’étude de septembre 2010:
Le problème abordé par ce projet venu de Douglas, de Louis Even, ce problème touche pratiquement tous les pays, mais il est davantage douloureusement ressenti par les pays pauvres, parmi lesquels le nôtre, surtout sous l’aspect de l’endettement. Nous ne savions pas qu’à ce problème on pouvait trouver une solution. Nous ne pouvions pas imaginer, car c’est depuis tellement longtemps que tous les pays ploient sous le poids de cet endettement. Et nous avions l’habitude de reprocher à nos dirigeants d’être incapables de trouver des solutions; mais en fait, sans connaître le Crédit Social, je ne vois pas comment toutes ces personnes pouvaient imaginer d’en sortir autrement. C’est donc une chance unique que de rencontrer la théorie, la philosophie du Crédit Social.
Personnellement, je suis très, très content d’avoir découvert cela et je continue à me demander: «Mais comment est-ce possible que cela soit resté si longtemps caché ? Alors je dis: «Mais ceux qui savaient cela, qu’ont-ils fait depuis, pour que tout le monde le sache ?» Mais j’ai compris avec tout ce que nous avons vu comme exposés, comme illustrations, que ceux qui le savaient ont essayé, mais ils ont rencontré le monstre à plusieurs bras qui arrive à se protéger de toutes les manières pour ne pas être atteint par les flèches des combattants des Pèlerins de saint Michel.
En regardant les Pèlerins, j’ai vu aussi qu’ils n’ont pas que cette philosophie du Crédit Social pour lequel ils se battent pour faire passer le message à travers le monde, mais en même temps, ils accompagnent leur message avec une vie vécue dans la prière. C’est avec la prière qu’ils font la lutte. L’arme de la prière, je sais qu’elle est terrible à Satan. Et alors il faut que les Pèlerins soient toujours convaincus et de plus en plus convaincus pour que le message finisse par passer. Nous sommes sûrs de ce que nous Lui demandons et je me suis dit: «Dès mon retour chez moi, je vais réunir ceux que je pourrai pour parler de ce que j’ai vu et de ce que j’ai appris.»