Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Le Crédit Social propose la distribution périodique d'un dividende à tout citoyen, de sa naissance à sa mort, sans exception et sans conditions.
Ce dividende représente le minimum que chaque citoyen est en droit d'attendre à titre de co-sociétaire d'une société bien organisée disposant d'une abondante production. C'est aussi la plus directe garantie du nécessaire à chaque membre de la société, dans un pays dont la production peut facilement répondre à cette garantie tout en récompensant largement l'initiative et le travail personnels.
Ce dividende peut encore être considéré comme le revenu d'un capital commun, d'un capital productif dans lequel chaque citoyen possède une part, à simple titre de membre d'une société organisée.
Le chiffre du dividende est à déterminer, mais, dans un pays de production excédentaire, il devrait au moins couvrir le strict nécessaire à la vie.
Annexe A | Annexe C |