Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Le Crédit Social confie la régie sociale de l'argent et du crédit à une Commission nationale responsable aux représentants du peuple.
Cette Commission est chargée de tenir compte des faits de la production et de la consommation et d'en déduire l'actif réel du pays. C'est cet actif qui doit servir de base au crédit financier.
Les ressources naturelles, les moyens de production de
toutes sortes, la population, sont un actif.
La production de biens de toutes sortes (biens de capital ou biens de consommation) l'augmentation de population, les importations, constituent un enrichissement pour le pays.
La destruction, l'usure, la consommation, une diminution de la population, les exportations, constituent une déplétion dans les biens du pays.
L'enrichissement total moins la déplétion totale constituent l'enrichissement net dans une période déterminée.
Cet enrichissement de biens réels doit être exprimé par une augmentation correspondante et proportionnelle de pouvoir d'achat, si l'on veut que la production accrue atteigne les consommateurs.
Principes directeurs | Annexe B |