Il s'est mis à genoux devant des banquiers internationaux
Leur livrant le Québec avec tous les biens du peuple
En garantie de cette dette à rembourser plus intérêts composés
Avant cet emprunt la dette du Québec dépassait les 70 milliards
Maintenant elle dépasse 71 milliards (71 mille millions)
Québec sera donc un faux souverain, prisonnier des banques
Souverain sans argent, sans pouvoir, entièrement volé
Dans la grande misère comme les pays du tiers monde.
par Gilberte Côté-Mercier
Et Parizeau a continué de voyager. Il s'est rendu à Paris où il a embrassé Balladur qui approuvait le Québec faux souverain ! Voyages sur voyages par le nouveau premier Ministre de notre province. Monsieur Parizeau, est-ce que vraiment vous voulez chercher le bonheur du Québec dont vous êtes maintenant le chef ? Alors, je vous donne la seule solution aux problèmes actuels dans tout le Canada. Les gouvernements, à tous les degrés, sont mal pris avec les problèmes budgets, problèmes d'argent qui manque, problèmes de nombreuses familles dans la misère, problèmes d'emplois, problèmes de taxes qui volent les propriétés des citoyens du Canada.
Gouvernements et particuliers sont tous en face de problèmes d'argent. Eh bien ! vous devez connaître le vrai chemin à prendre. Il faut d'abord régler le problème d'argent, monsieur Parizeau. C'est l'argent qui manque partout, les chiffres-argent. Pas seulement au Canada, mais dans tous les pays du monde. Et la cause de ce problème, c'est la dictature des banques, dictature de la Haute Finance qui gouverne entièrement la création de l'argent et sa distribution par les banques privées soumises à la Banque Mondiale.
Et le chemin à prendre pour sortir de ce grand malheur, malheur qui n'est ni plus ni moins que le règne de Mammon, dieu de l'argent, qui représente parfaitement Lucifer lui-même ayant déjà établi son règne sur terre, sur tous les pays. Lucifer règne par l'argent qu'il manipule à son gré.
Il faut affronter Lucifer et son représentant Mammon. Il faut que chaque pays reprenne ses droits et pouvoirs sur la création et la distribution de l'argent en vue du bien de tous les citoyens du pays à lui confié.
Que notre gouvernement fédéral d'Ottawa enlève donc aux banques privées le droit et le pouvoir de créer l'argent et de le prêter avec intérêts pour le profit des banques mêmes. Le créateur de l'argent au Canada, selon les droits, c'est la Banque du Canada fon-
dée en 1934 pour réaliser cette fonction. Après soixante ans d'existence, la Banque du Canada n'a pas encore commencé à opérer selon ses buts. Que le fédéral lui donne un ordre formel de s'organiser sans retard pour créer la monnaie selon les produits et services capables d'être fournis dans le Canada par les Canadiens. Que la Banque du Canada émette un dividende de $800 par mois à chaque Canadien sans condition. Que la Banque du Canada finance avec de l'argent nouveau tous les travaux publics. Que la Banque du Canada paye un escompte sur les prix selon la consommation totale. Aussi, que toutes les taxes disparaissent à tous les degrés de gouvernement. Ce sera enfin un Canada assurant le nécessaire à tous les Canadiens, et réglant les problèmes publics de budgets, de dettes, de déficits, et les problèmes individuels de chômage, de pauvreté, de misère, de faillites, etc....
Voilà, voilà le chemin à prendre, monsieur Parizeau. Pas besoin de souveraineté du Québec dans un Canada souverain. C'est lui, le fédéral, qui doit créer la monnaie. Finie alors la servitude devant les gouvernements, fini l'esclavage terrible dans le système bancaire d'aujourd'hui. Fini cela pour le Canada, monsieur Parizeau. Donnez-y un coup de main. Cessez de parler de souveraineté du Québec, à genoux comme vous êtes devant l'escroquerie des banques.
Votre Québec souverain compte sur l'argent mondial qui s'en vient bientôt. C'est une grande erreur que de se fier là-dessus, comme de se soumettre au gouvernement mondial. Chaque pays doit avoir son indépendance réelle, se rendant indépendant par l'argent qu'il crée lui-même, par le roi du pays.
Le Roi Louis IX de France disait : "Le premier devoir d'un roi c'est de créer la monnaie pour la bonne marche de l'économie de son peuple." Louis IX était un roi véritable, au 13e siècle en France. I accomplissait son devoir. Il fut canonisé par l'Eglise. Parizeau ne sera pas canonisé. Il prêche une fausse souveraineté quand il se met à genoux devant les banquiers pour obtenir des prêts qui endetteront le Québec envers ces banquiers-voleurs des pays. Parizeau ne prépare pas la souveraineté du Québec, mais l'emprisonnement du Québec dans la prison des voleurs qui enlèveront sa liberté au peuple du Québec, qui exproprieront toutes les richesses du pays : les terres, les maisons, les entreprises que tout ce peuple a édifiées lui-même à la suite de ses ancêtres de Nouvelle-France.
M. Parizeau, vous qui parlez tant, parlez donc enfin à Jean Chrétien, qui possède droits et pouvoirs de faire fonctionner la Banque du Canada pour la création et la distribution de l'argent dans le pays, pour le bien des Canadiens eux-mêmes.
M. Parizeau, vous représentez le Québec. Dites à Jean Chrétien que vous renoncez à votre projet d'un Québec souverain. Dites que vous savez que 27 millions de Canadiens réclament que le fédéral règle lui-même immédiatement le problème de l'argent. C'est Jean Chrétien qui doit agir tout de suite. Ça presse ! La misère augmente chaque jour. La Banque Mondiale a menacé le Canada s'il ne paie pas sa dette publique. Elle nous menace de quoi, la Banque Mondiale ? Elle menace peut-être de nous punir par l'armée des Nations Unies déjà installée aux Etats-Unis ! Il y a beaucoup à craindre si le premier Ministre du Canada ne procède pas tout de suite pour "accomplir le premier devoir d'un roi". C'est lui, Jean Chrétien, qui est le roi dans le gouvernement d'Ottawa.
Nous, nous nous mettons à genoux devant Dieu pour Lui demander qu'Il envoie les anges du Ciel nous apporter la paix, la justice, la charité et le bonheur de vivre sur notre terre.
Nous prions pour que vienne sans attendre le règne du Christ, véritable Roi de toutes les nations. Nous prions pour vous, Jacques Parizeau, pour Jean Chrétien, pour tous nos dirigeants, qu'ils soient justes, courageux et forts !
