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Noël ! Noël ! Noël ! Chantons Noël !!!

le vendredi, 01 décembre 1995. Dans Divers

(Extraits du livre « Le Mois du Rosaire » du bienheureux Père Frédéric de Guyvelde, O.F.M.)

C'est le séraphique saint François, cet amateur désespéré de la Pauvreté, qui a popularisé peut-être même inauguré en Italie, la dévotion à la Sainte Crèche. C'était en 1223. Étant à Rome, il avait obtenu du Souverain Pontife, l'autorisation d'aller célébrer à Gréccio la Naissance du Sauveur, de convoquer ses frères et les populations d'alentour, et de donner à cette fête un éclat inaccoutumé.

Il arriva pour la nuit de Noël. Son ami, Jean Velta, qu'il avait chargé de tous les préparatifs, avait suivi ses instructions à la lettre. Un autel dressé en plein air, une crèche, un bœuf, un âne.

À minuit, les Frères-Mineurs se mirent en marche vers les bois, accompagnés d'une foule de montagnards qui portaient des torches allumées. Un spectacle si nouveau, ces gerbes de lumière se produisant à travers les arbres de la forêt, ces gracieux noëls d'Ombrie chantés en chœur par des centaines de voix et répétés par les échos de la montagne, émurent le Saint jusqu'aux larmes.

À la messe il remplit l'office de diacre et chanta solennellement l'Évangile puis il prêcha sur les grandeurs et les miséricordes du Messie, qu'il appelait amoureusement l'Enfant de Bethléem. Toutes les fois que le doux nom de Jésus se présentait sur ses lèvres, il ne pouvait passer outre : sa voix s'altérait, comme s'il eût savouré un miel délicieux, ou comme s'il eût entendu une mélodie intérieure dont il aurait voulu ressaisir les notes.

Le chevalier Jean Velta, homme digne de foi, qui avait abandonné la carrière des armes pour mieux servir Jésus-Christ, affirma sous la foi du serment avoir vu un Enfant qui paraissait dormir et vers lequel notre Bienheureux se penchait pour le couvrir de ses baisers et comme pour le tirer de son sommeil ! La paille qu'avait touchée l'apparition opéra par la suite plusieurs guérisons miraculeuses. (Vie de saint François par le P. Léopold Chérancé)

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Premier Noël à Bethléem

"Or, dans la contrée se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs, veillant tour à tour à la garde de leurs troupeaux.

Et voilà qu'un ange du Seigneur se présenta devant eux, et une lumière divine les environna, et ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit :

« Ne craignez point, car voici que je vous apporte la bonne nouvelle d'une grande joie pour tout le peuple, c'est qu'il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ-Seigneur. Et ceci sera pour vous le signe : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. »

Au même instant se joignit à l'ange une multitude de la milice céleste, louant Dieu en disant :

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et, sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté. »

Le jour même du premier Noël

L'huile est l'emblème de la douceur. Or, voici ce qui arriva à la Naissance du Sauveur :

"Le Livre d'Or, qui renfermait les destinées de Rome, contenait cette prédiction : « Quand l'huile jaillira de la fontaine, on verra paraître le Sauveur. »

Le jour même, où dans la Crèche de Bethléem la Vierge Marie mit au monde son divin Fils, on vit à Rome une des fontaines qui arrosaient la ville ne porter au Tibre que des flots d'une huile pure et limpide. Durant vingt-quatre heures la source miraculeuse coula en abondance et ne tarit qu'avec la fin de cette journée de bénédiction. Plus tard, en mémoire de cet événement, les chrétiens élevèrent une église qui porte le nom de sainte Marie du Tibre.

Du bienheureux Père Frédéric

"Méditons ici la vertu de douceur. La pauvreté est la nourrice de l'humilité et la douceur est la fille de l'humilité : elle en sort comme une fleur de sa tige. Plus tard, le divin Sauveur enseignera aux hommes cette grande leçon : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur."

"Mais dès ce moment, il leur enseigne d'exemple, dans la Crèche, cette aimable vertu : elle est le premier souhait de son divin cœur ! Car quoi de plus doux qu'un petit enfant au berceau. Jésus, dans la Crèche, plein de douceur, voilà notre modèle !

"Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre »".

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