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Méfiez-vous des romans «Harry Potter !»

Melvin Sickler le vendredi, 01 mars 2002.

Une façon sournoise de promouvoir les sciences occultes

Qui est Harry Potter ?

Malgré tout le tapage publicitaire dont il a fait l'objet, certains de nos lecteurs ne connaissent peut-être pas encore Harry Potter. C'est le héros d'une série de romans pour les jeunes, écrits par l'auteure britannique J. K. Rowling. En fait, c'est le plus grand « best-seller » de l'histoire pour les enfants, avec plus de 100 millions de copies vendues dans le monde, et traduit en plus de 40 langues. De plus, un film a été réalisé récemment d'après le premier tome de la série, et il a fracassé des records d'entrée au « box-office ».

Le premier volume, intitulé « Harry Potter et l'école des sorciers », introduit le lecteur au monde de la sorcellerie. L'histoire débute avec le meurtre des parents d'Harry, eux-mêmes des sorciers, par Lord Voldemort, le « seigneur des ténèbres » et chef des « mauvais » sorciers, qui ont penché du « côté ténébreux » de la sorcellerie. À l'âge de 11 ans, Harry, jusqu'alors élevé par son oncle et sa tante, découvre ses origines et ses pouvoirs spéciaux, et obtient la permission de ses parents adoptifs de fréquenter l'école des sorciers, le collège de Poudlard, afin de devenir lui-même sorcier.

Réellement satanique !

Tout ce qu'Harry apprend à ce collège touche uniquement à la sorcellerie : comment jeter des sorts, fabriquer des potions magiques, faire appel aux « esprits », etc. Un des buts de ce livre est de banaliser la sorcellerie, et de faire croire aux lecteurs (essentiellement les enfants) qu'il n'y a rien de grave ou dangereux à la pratiquer. Par exemple, on y dit que toute magie est bonne, en autant qu'elle est utilisée pour le bien. Voilà déjà un premier mensonge, car l'Église enseigne que les pouvoirs surnaturels appartiennent à Dieu seul.

Dans tous ces livres, Harry ne prie jamais. Le seul personnage religieux qui apparaît, très brièvement, dans la série est un « petit moine gras », l'un des fantômes du collège. La seule fois où il est fait mention d'une église, c'est dans le quatrième volume, lors d'un sacrifice satanique. Tome après tome, les aventures de Potter deviennent de plus en plus terrifiantes et sanglantes.

Le chapitre 32 du quatrième volume est le plus terrifiant de tous. Un compagnon de classe de Potter est tué sous ses yeux dans un cimetière par un mage noir. Puis, au cours d'un rituel satanique, le mage fait « renaître » Lord Voldemort, en jetant vivant, dans un chaudron bouillant, une sorte d'enfant monstrueux, en y ajoutant les ossements d'une tombe profanée et un peu du sang d'Harry Potter ; tout cela en prononçant des formules qui rappellent de manière blasphématoire les paroles de la consécration eucharistique. C'est à se demander ce qu'on trouvera dans le cinquième volume !

Tenir les enfants obsédés par Potter

Jusqu'ici, quatre tomes de la série « Harry Potter » sont déjà sortis, et on en prévoit trois autres. Chaque volume correspond à une année scolaire d'Harry Potter au collège des sorciers. À chaque volume, Potter est donc âgé d'un an de plus, et un volume est publié par année. Le jeune lecteur peut donc grandir avec son héros.

Le premier volume de la série, « Harry Potter et l'école des sorciers », comptait environ 300 pages. Le quatrième, « Harry Potter et la coupe de feu », en compte 652. Il est impossible pour un jeune de 10 ans de passer à travers ce livre en quelques jours – en plus de ses travaux scolaires. Cela lui prendra plusieurs semaines, sinon plusieurs mois. C'est là l'un des buts de l'auteur : retenir toute l'attention de l'enfant, le tenir « obsédé » par Potter, afin qu'il pense continuellement à lui et à ses aventures.

Certains diront qu'il n'y a aucune raison de s'alarmer, car ce n'est qu'une histoire pour enfants, un « conte de fées ». Mais ceux qui ont déjà étudié la sorcellerie savent que Rowling utilise les mêmes formules et mêmes noms de démons invoqués dans les livres de sorcellerie.

Sous la forme innocente d'un roman pour enfants, on initie donc les jeunes à demander « l'aide » de forces diaboliques. Et même si les enfants savent que ce n'est qu'une histoire, leur subconscient enregistre cette histoire, qui enseigne qu'il est bien de faire appel à des « pouvoirs mystérieux ».

Contraire à l'enseignement de l'Église

L'Église enseigne que toute forme de sorcellerie est condamnable. On peut lire dans le récent « Catéchisme de l'Église catholique », articles 2116 et 2117 : : « Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort "dévoiler" l'avenir. La consultation des horoscopes, l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l'histoire et finalement sur les hommes en même temps qu'un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l'honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.

« Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie, par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain - fût-ce pour lui procurer la santé -, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s'accompagnent d'une intention de nuire à autrui ou qu'elles recourent à l'intervention des démons. »

Rome s'est aussi prononcé contre la série « Harry Potter ». Au début de décembre 2001, l'exorciste officiel du diocèse de Rome, le Père Gabriele Amorth, aussi président de l'Association internationale des exorcistes, a mis en garde les parents contre les livres d'Harry Potter. Dans un interview avec l'agence de presse italienne INSA, le Père Amorth a déclaré : « Derrière Harry Potter se cache la signature du roi des ténèbres, le diable. » Il a ajouté que ces livres tentaient de faire une fausse distinction entre la « magie blanche » (qui serait soit-disant bonne, puisque utilisée pour le bien) et la « magie noire », alors qu'une « telle distinction n'existe pas, puisque toute magie fait appel au diable. »

Parents, réveillez-vous ! Aucune famille chrétienne digne de ce nom ne devrait permettre à leurs enfants de lire les histoires d'Harry Potter, car ce serait alors jouer avec un feu qui vient de l'enfer. Une série de livres qui banalise la sorcellerie et les sciences occultes ne peut que faire un tort immense à l'âme des enfants. Les parents doivent surveiller ce que leurs enfants lisent, et faire en sorte que leurs lectures leur donnent de véritables héros  à imiter, comme la vie des saints, par exemple. Nous sommes sur terre pour gagner le Ciel. Méditer sur la sorcellerie et les sciences occultes n'est certainement pas le bon moyen pour y arriver !

Parents, prenez vos responsabilités, et protégez l'âme de vos enfants. Ne tolérez pas qu'ils lisent des histoires telles qu'Harry Potter. Rappelez-vous : tout ce qui est nécessaire pour le triomphe du mal est que les gens de bien ne fassent rien !

Melvin Sickler

"Tout homme est tenté, non seulement par sa propre concupiscence et par le mauvais exemple des autres, mais aussi par le démon, et moins il s'en aperçoit, plus il est tenté", affirme le pape. (17 février 2002)

Melvin Sickler

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