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Des victimes de la Révolution Française

Thérèse Tardif le mardi, 01 janvier 2008.

Des victimes de l'athéisme par la révolution, en France

Information du diocèse de Poitiers, en France

À la suite des mesures antireligieuses décidées par la Convention nationale, 829 prêtres et religieux originaires de divers diocèses de France, sont conduits au printemps 1874 vers le port de Rochefort afin d'être déportés en Guyane.

Enfermés sur deux navires négriers qui resteront finalement ancrés à l'embouchure de la Charente, 547 mourront victimes d'épidémies et des brimades de leurs gardiens. À partir du 18 août, les prêtres les plus malades furent débarqués sur l'île Madame. 284 y sont inhumés.

Parmi eux Jean-Baptiste Souzy (1734- 1794), prêtre du diocèse de Larochelle à qui l'évêque du lieu avait donné les pouvoirs de vicaire général pour la déportation, mort le 27 août, et 63 de ses compagnons, ont laissé un témoignage émouvant de fidélité au Christ et au Siège apostolique, et de pardon à leurs bourreaux pour la paix de l'Église et de la société. Ils ont été béatifiés en 1995 par le Pape Jean-Paul II. Depuis 1910, chaque deuxième quinzaine d'août, a lieu un pèlerinage en souvenir des prêtres disparus.

L'Odyssée des quelque 829 prêtres déportés embarqués sur les deux navires négriers, les Deux-Associés et le Washington, qui sans jamais quitter la rade de l'île d'Aix, connurent des conditions de vie particulièrement atroces, est sans doute une des pages les plus sombres et les plus oubliés de la Terreur. Entassés la nuit, bien au-delà des limites du raisonnable, dans un étroit entrepont, ces malheureux, dont plusieurs sont octogénaires et d'autres infirmes, vivent là un enfer dans la chaleur et la puanteur la plus effroyable, enfer encore aggravé par la malice des équipages qui les enfument chaque matin aux vapeurs de goudron. Durant la journée, debout sur le pont, ils n'ont droit qu'à une nourriture insuffisante, souvent avariée, parfois infecte. De plus, ils sont soumis au vol, aux brutalités et aux railleries des matelots.

Dans de telles conditions une épidémie de typhus se déclare en juin. Les inhumations se font d'abord à l'île d'Aix, qui reçoit dans ses sables 226 cadavres en quelques mois.

À partir du 20 août 1794, un adoucissement relatif se traduit par la construction d'un hôpital de tentes dans la petite île Madame, face à Port-des-Barques, 254 prêtres y mourront encore cependant. »

Ici au Canada, pour arriver au même but : faire disparaitre les prêtres, semeur de civilisation, on tue les enfants dans le sein de leur mère, il n'y a donc plus de relève à la prêtrise, et le peuple retourne au paganisme, avec toutes ses malheureuses conséquences.

Th.T.

 

Thérèse Tardif

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