« Pourquoi je veux devenir Pèlerin à plein-temps »

Jean Bidobe LARE le dimanche, 01 octobre 2017. Dans Pèlerins de Saint Michel

Jean Bidobe LAREJean Bidobe Lare

Suite au décès de notre plein-temps Réjean Lefebvre le 19 octobre dernier (voir page 8), nous lui avions demandé, dans nos prières, de nous envoyer 10 nouveaux plein-temps. Le 23 octobre, nous recevions par e-mail (courriel) la lettre suivante, de M. Jean Bidobe LARE, professeur à Lomé, au Togo, qui nous apprend, après mûre réflection, qu’il a donné sa démission comme professeur et nous offre ses services comme Pèlerin à plein temps pour l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel, non seulement pour son pays, le Togo, mais aussi pour tout le continent africain. Réjean continue son travail au Ciel. Nous vous invitons à prier pour lui et à le prier pour qu’il nous envoie d’autres Pèlerins à plein temps et locaux :

Mesdames et Messieurs les Directeurs,

J’ai l’insigne honneur de venir par cette présente vous exposer les motifs pour lesquels je me suis engagé entièrement à être à plein temps au service de la propagation de la lumineuse doctrine du Crédit Social. Mes motivations sont de trois ordres : appel de Dieu, devoir chrétien et responsabilité patriotique.

D’abord, ma décision est une réponse à l’appel du Divin Créateur qui veut m’associer à cette œuvre pour le salut des âmes. En effet, n’ayant pas pu entrer au séminaire pour répondre à une vocation sacerdotale après le baccalauréat en raison des soucis de santé et des réticences des parents(frères et sœurs ainés) et empêché par mon Directeur de thèse de continuer la formation doctorale, j’ai fini après un long discernement par comprendre que le Bon Dieu me destinait à un autre travail. Ainsi depuis que j’ai providentiellement croisé la lumineuse doctrine du Crédit Social, en un jour de juin 2012 sur la paroisse Saint Kisito de Tokoin-Doumassessé où j’étais venu payer mon denier de culte, j’ai toujours été spontanément porté à en informer les autres partout.

Il faut signaler que c’est grâce à l’habilité de Gabriel KOUBANG que j’ai eu vent du Crédit Social. Après les formalités de paiement du denier de culte, il m’avait non seulement renseigné sur la véritable cause des maux socio-économiques, mais aussi il m’avait donné une vingtaine de feuillets « l’Île des naufragés » et invité à une réunion de formation fixée le 24 juin 2012. Je menais en ce moment des recherches doctorales sur le thème « La question des financements publics face aux défis du développement urbain au Togo (1948-2010) », lequel thème avait été pensé, formulé naïvement et providentiellement par moi-même malgré le peu d’intérêt manifesté par mon Directeur de thèse.

Pourquoi le choix passionnel et obsessionnel de ce thème pour un historien ? Pourquoi l’entêtement avec lequel je l’ai maintenu malgré la réticence affichée de mon directeur ? C’est au cours de 2013 quand j’ai été refusé de faire la deuxième phase doctorale que j’ai commencé par comprendre la main de Dieu dans tout ça. C’est pourquoi depuis début 2013, je me suis mis à approfondir cette belle doctrine salvatrice et à la propager partout où ça a été possible.

Jean Lare et Gabriel Koubang à la télévisionJean Lare et Gabriel Koubang expliquant le Crédit Social sur les ondes de la télévision togolaise

La facilité avec laquelle j’ai maîtrisé les propositions financières de Douglas et l’enthousiasme que j’éprouve lorsque je renseigne les gens sur le message libérateur du Crédit Social confortent chaque jour mon idée selon laquelle c’est par vocation de Dieu que je me suis retrouvé dans ce combat pour le salut des âmes. À certains de mes interlocuteurs catholiques qui souvent me demandent de rentrer au séminaire pour la prêtrise, j’ai toujours répondu qu’on peut aussi bien servir Dieu en étant aussi fidèle laïc.

Ensuite, appelé par Dieu à la propagation de la doctrine du Crédit Social, j’ai un autre motif qui me pousse à m’y disposer entièrement : un devoir chrétien. En effet, mon engagement à enseigner les ignorants et rassurer ceux qui doutent est une observation des œuvres spirituelles de la miséricorde. En outre, partageant la conviction de Saint Luigi Orione qui dit que « seule la charité sauvera le monde », je veux témoigner davantage de cet amour de Dieu et du prochain en travaillant au quotidien à l’éradication systématique de la cause de tant de misères, de pauvreté, des guerres, de dépressions, de pollutions diverses, etc. en vue d’un lendemain meilleur selon le plan de Dieu pour sa création.

Pour avoir reçu gratuitement la doctrine de Douglas, je dois gratuitement donner aux autres afin d’avoir à rendre plus au Bon Dieu lorsqu’il m’en demandera plus. De ce fait, je suis convaincu que c’est en étant plein-temps que je pourrai accomplir amplement ce devoir pour la plus grande gloire de Dieu. A l’instar de Saint Paul, je dois dire que propager la doctrine du Crédit Social n’est pas pour moi un signe de gloire ; mais une nécessité qui m’incombe. Malheur à moi si je garde pour moi seul ce message de libération et d’espérance.

Enfin, l’autre motif qui me guide dans ce choix est le patriotisme. Car étant et vivant dans un pays en développement qu’est le Togo qui est scandaleusement dominé par des impérialistes et terroristes financiers, je ne peux m’empêcher de renseigner mes compatriotes et autres Africains sur la source de nos malheurs et sur les mesures juridiques à faire prendre par les autorités compétentes pour sortir systématiquement de l’ornière.

C’est au regard de tous ces motifs que, j’ai décidé de quitter mon poste d’enseignant vacataire le vendredi 20 octobre 2017 pour me consacrer entièrement à la propagation de la doctrine du Crédit Social partout où c’est possible aussi bien au Togo qu’ailleurs en Afrique.

Veuillez agréer, Mesdames/Messieurs, les motifs de ma disponibilité à être un pèlerin plein-temps de l’œuvre de Vers Demain.

Votre humble et modeste serviteur.

Jean Bidobe LARE

Jean Bidobe LARE

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