Le 7 septembre 2009, Gérard Migneault, à plein temps dans l’œuvre de Vers Demain depuis 53 ans, a fait une crise cardiaque mortelle.
Il a été transporté d’urgence au Centre Hospitalier de l’Université de Sherbrooke et mis aux soins intensifs. Le Sacrement des malades lui a été administré. Tous les Pèlerins de saint Michel ont demandé au bon Dieu sa guérison par l’intercession du Pape Jean-Paul II.
Les cardiologues nous ont dit que selon leurs diagnostics M. Migneault n’avait aucune chance de survie; les machines le gardaient en vie artificiellement et s’ils les lui enlevaient, il mourrait après quelques heures ou quelques jours. Dans le dossier de M. Migneault, que nous avons en main, le docteur Cort déclara, le 9 septembre 2009: «Il n’est pas un candidat chirurgical puisque les artères revascularisables ne sont pas visibles, donc non pontables.»
Le lendemain matin, on a enlevé le ballon et quoique toujours endormi, M. Migneault a continué à vivre. Puis, graduellement, on lui a enlevé les forts médicaments qui tenaient sa tension artérielle à un niveau raisonnable; la tension est restée au même niveau. Enfin on a enlevé le gros tube placé dans le larynx pour pratiquer automatiquement la respiration artificielle. On l’a remplacé par un grand masque d’oxygène pour quelques heures, puis on l’a changé pour le petit masque ordinaire. Après la désintubation, M. Migneault a repris sa connaissance qu’il avait perdue depuis 11 jours et il était parfaitement lucide. Le lendemain, on lui a enlevé le petit masque d’oxygène. «On a testé ma respiration, elle était à 99.99%», nous dit M. Migneault. A partir de ce moment, les médecins, les infirmiers et infirmières appelaient M. Migneault: «Notre miraculé».
Pendant que M. Migneault était à l’hôpital, ici à Rougemont, nous avions la messe célébrée tous les jours pour sa guérison par l’intercession de Jean-Paul II. Et nous récitions notre rosaire quotidien (trois chapelets) en recommandant aussi notre malade à Jean-Paul II. Après de nouveaux examens, Dr. Denyse Normandin, chirurgienne, a décidé de l’opérer. L’opération a duré 5 heures. Voici quelques-unes de ses notes cliniques sur l’état du malade avant l’opération:
«M. Migneault est un patient de 78 ans très fragile, qui sort d’un choc cardiogénique profond, suite à une occlusion du tronc commun et une impossibilité de faire d’angioplastie. Il a fait une pneumonie, un choc. Il a été sous ballon intra-aortique et amine à très haute dose. Il avait été refusé en chirurgie par tous les chirurgiens du CHUS et étonnamment, presque de façon miraculeuse, le patient a survécu.».
Aujourd’hui, M. Migneault a 80 ans; il a repris ses fonctions régulières dans la communauté. Il a rencontré de nouveau son docteur qui lui a dit que pour son âge, il est en très bonne santé. Dieu soit loué, adoré et aimé, pour cette faveur qu’il nous a obtenue par l’intercession du Bienheureux Jean-Paul II. Le premier mai, M. Migneault est allé à Rome à la béatification de Jean-Paul II pour le remercier. Le voyage ne l’a pas fatigué.