9 septembre 1997
Chère Mme Gilberte Côté-Mercier,
et chers Pèlerins de la Maison Saint-Michel et de la Maison de l'Immaculée,
...Je profite de l'occasion pour vous réitérer mes plus sincères condoléances, et aussi, pour vous exprimer les profonds sentiments que j'ai ressentis lors du service de notre si dévoué directeur, M. Gérard Mercier. C'était la première fois que j'assistais à des funérailles complètement dirigées par les Pèlerins de la Maison Saint-Michel et de la Maison de l'Immaculée.
À maintes reprises, j'ai déjà assisté à des funérailles, mais, veuillez me croire, de toute ma vie, jamais je n'ai assisté à des funérailles aussi religieuses et aussi profondes de respect.
Les chapelets qui se disaient continuellement, les beaux chants religieux, la belle procession de tous les Pèlerins jusqu'à l'église, avec en tête le beau drapeau (du Crédit Social) qui inspire la lumière de l'Évangile, les clairons, et surtout, les très belles Pèlerines avec leur chapelet en mains, comme signe de leur foi en Dieu, de leur amour pour le prochain, et surtout de leur conviction que sans Dieu, rien ne peut réussir.
Sincèrement, j'ai été profondément ému ; jamais, de toute ma vie, j'avais assisté à quelque chose d'aussi beau.
Comme M. Mercier devait être heureux du haut du Ciel, qu'il a su si bien mériter, de voir tous ses Pèlerins lui rendre un tel hommage ! Pour ma part, et je suis persuadé que cette pensée est aussi dans le cœur de tous les Pèlerins.
Je vais invoquer souvent M. Gérard Mercier dans mes prières, afin qu'il m'aide à persévérer à répandre cette belle lumière de l'Évangile et de la justice sociale lesquelles sont si présentes dans la belle philosophie du Crédit Social.
Mes plus cordiales salutations,
Philippe Langlois