Le sixième commandement de Dieu : "Impudique point ne sera de corps ni de consentement" nous ordonne de garder notre âme et notre corps de toutes les souillures qui portent atteinte à la vertu de pureté. Dans le « Nouveau traité des DEVOIRS du CHRÉTIEN envers DIEU », il est écrit :
« Par le sixième commandement de Dieu, Dieu défend toutes les choses contraires à la pureté de l'âme et du corps, lesquelles sont regardées dans l'Écriture comme des péchés abominables : et saint Paul, comparant aux idolâtres ceux qui se rendent coupables du vice d'impureté, dit qu'ils n'entreront ni les uns ni les autres dans le royaume des cieux...
« Ce péché sera puni même dans les infidèles qui ne connaissent pas Dieu, parce qu'il est contraire à la raison qui les éclaire, parce qu'en s'y abandonnant l'homme se dégrade lui-même, et qu'étant par sa nature au-dessus de la bête, il se met au même rang, et se confond avec elle ; mais il est beaucoup plus énorme dans les chrétiens, et dans ceux qui ont été régénérés en Jésus-Christ, parce que rien n'est plus contraire à leur vocation, parce qu'il fait injure au Saint-Esprit, dont il profane le temple, et à Jésus-Christ, dont il souille les membres. Quel crime que de profaner le temple de Dieu ! Quel sacrilège que de déshonorer les membres de Jésus-Christ.
"Nous sommes obligés non seulement d'éviter cet abominable péché, mais encore les occasions prochaines qui nous y portent ; car celui qui s'expose au danger y périra, dit l'Esprit-Saint."
Et dans ce livre, l'auteur mentionne les occasions les plus ordinaires qui portent au péché d'impureté. Nous les mentionnons en abrégé :
« 1. L'excès dans le boire et le manger, parce qu'il abrutit l'âme, la rend tout animale et sensuelle, lui ôte tout sentiment de Dieu, et la tient comme courbée vers la terre ;
2. Le luxe et l'immodestie des habits, qui, devenant pour soi-même et pour les autres un sujet de chute et de scandale, sont l'indice de la chasteté mourante ou déjà morte dans une âme ;
3. L'oisiveté, car vivre sans rien faire, c'est s'exposer à des tentations continuelles, la paresse étant la mère de tous les vices ;
4. Les mauvaises compagnies, car rien n'est plus dangereux que la société des libertins, qui ont perdu la crainte de Dieu et le sentiment naturel de la pudeur, et qui portent les autres à commettre le mal, soit par leurs discours, soit par leurs exemples.
5. La lecture des mauvais livres.
6. Les spectacles. C'est sur les théâtres que le démon étale ses pompes avec tant d'appareils et d'attraits que la vertu la plus solide ne saurait s'y soutenir. »
La télévision, que tout chrétien devrait bannir de sa maison, est aussi une occasion de péché. Elle offre des spectacles scandaleux dans les foyers à toute heure du jour et de la nuit. C'est « une invention diabolique pour corrompre les âmes et pervertir les esprits ».
Nous soulignons particulièrement le 2e point des occasions ordinaires qui portent à l'impureté : l'immodestie dans le vêtement. N'est-ce pas abominable aujourd'hui les modes scandaleuses, provocatrices qui abrutissent ceux ou celles qui les portent. Les modes féminines particulièrement sont devenues très indécentes et souvent d'une singularité ridicule : déshabillés des plus outrés quand ce n'est pas la nudité complète, jupes fendues sur tous les sens, pantalons collants, des vêtements ajustés, robes transparentes sans jupon, robes échancrées, sans manches voire sans épaulettes, mini-jupe, ou de simples collants...
Les femmes chrétiennes ne doivent pas suivre ces modes maçonniques, capricieuses et bizarres, conçues pour dégrader la femme et la sortir de sa vocation d'épouse, de mère et d'éducatrice. Le vêtement est le rempart contre l'avidité des cupides. La modestie dans le vêtement et un comportement réservé commandent le respect.
"En couvrant nos corps, nous devons nous souvenir que le péché y a empreint sa difformité : nous devons donc les couvrir avec décence, afin d'obéir à la loi de Dieu qui nous l'ordonne." Extrait du livre des « Devoirs du Chrétien »
Selon les normes de la décence dans le vêtement, en tout temps la robe doit couvrir les genoux, que la porteuse soit assise ou debout.
C'est la règle donnée par les papes qui disent : "Que la robe qui descend à peine au-dessous des genoux ne peut être décente". En pratique la robe qui ne compte pas 4 pouces du bas du genou ne couvre pas les genoux. C'est 6 à 8 pouces qu'il faut, et encore il y a à surveiller la largeur de la jupe : les jupes étroites et se rétrécissant vers le bas remontent quand on s'assoit.
Les dames doivent porter la robe, non pas le pantalon. Les Saintes Écritures enseignent que la femme ne doit pas s'habiller en homme et que l'homme ne doit pas s'habiller en femme.
Il faut faire d'énormes sacrifices pour le salut des peuples et des familles, pour la conversion des âmes ; la pratique de la modestie chrétienne est un des premiers points. Lançons donc, mesdames, une Croisade de Modestie. En toute saison, soyons toujours en tenue très modeste. Pourquoi ne porterions-nous pas, nous qui voulons être à l'avant-garde d'une société avec des moeurs irréprochables, des robes attachées au cou, des manches dépassant le coude et à jupe couvrant amplement les genoux.
Qu'ont fait nos ancêtres pour convertir les peuples barbares dans les débuts de la fondation du Canada ? Ils leur ont appris en premier à se vêtir. Pour christianiser les peuples païens, il faut leur apprendre avant tout à s'habiller. La modestie est la première marque d'une civilisation chrétienne. L'immodestie est la marque du paganisme. C'est pourquoi Vers Demain se fait un devoir de prêcher la décence dans le vêtement.
Pour bâtir le Royaume de l'Immaculée, pour préparer la voie au règne du Christ-Roi sur les nations, entreprenons une Croisade de Modestie sans précédent sous le patronage de la Notre-Dame de la Pureté.