«Seigneur, fais de moi
un instrument de ta paix,
Là où est la haine,
que je mette l’amour.
Là où est l’offense,
que je mette le pardon.
Là où est la discorde,
que je mette l’union.
Là où est l’erreur,
que je mette la vérité.
Là où est le doute,
que je mette la foi.
Là où est le désespoir,
que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres,
que je mette la lumière.
Là où est la tristesse,
que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.»
Cette prière pour la paix, très souvent attribuée à François d’Assise, apparaît pour la première fois en 1912. C’est un prêtre français, Esther Bouquerel, qui la publie dans le numéro de décembre 1912 de sa revue La Clochette. Elle se présente comme un texte anonyme, intitulé «Belle Prière à faire pendant la Messe». Publiée en 1916 en italien dans L’Osservatore Romano, le journal du Vatican, elle est diffusée par les Américains à des millions d’exemplaires pendant la Seconde guerre mondiale. C’est aujourd’hui une des prières les plus célèbres au monde.