Pourquoi la modestie dans le vêtement est si importante?

Thérèse Tardif le dimanche, 01 août 1999. Dans Modestie

La modestie dans le vêtement est importante parce qu'elle protège la pureté. Et la pureté est la condition pour voir Dieu.

Du Catéchisme de l'Église catholique 2518 : La sixième béatitude proclame : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » (Mt. 5. 8). Les cœurs purs désignent ceux qui ont accordé leur intelligence et leur volonté aux exigences de la sainteté de Dieu, principalement en trois domaines : la charité, la chasteté ou rectitude sexuelle, l'amour de la vérité et l'orthodoxie de la foi...

2519 : Aux « cœurs purs » est promis de voir Dieu face à face et de lui être semblable. La pureté du cœur est le préalable de la vision. Dès aujourd'hui, elle nous donne de voir selon Dieu...

2521 : La pureté demande la pudeur. Celle-ci est une partie intégrante de la tempérance. La pudeur préserve l'intimité de la personne. Elle désigne le refus de dévoiler ce qui doit rester caché... La pudeur est modestie. Elle inspire le choix du vêtement... »

Éloquente leçon de modestie par un enfant de 5 ans

Un dimanche de juin, j'ai assisté à la Messe dans une autre paroisse que la mienne.

Deux bancs devant moi se place une famille. Le père, la mère, une grande fille, un adolescent et un petit garçon de moins de 5 ans. Madame, un peu obèse, porte des bermudas. Sans doute, pas par méchanceté, mais pour faire comme les autres, pour suivre la mode.

Visiblement, l'enfant avait honte de voir sa maman ainsi vêtue. Pour remédier à la situation, pendant que les fidèles étaient debout, après la consécration, l'enfant s'est couché sur le banc, derrière sa mère. De ses petites mains, il tirait sur les bermudas, pour tenter d'uniformiser le tissu afin de faire disparaître les formes disgracieuses. Puis il tirait sur le veston, dans l'espoir de le faire descendre suffisamment pour couvrir ce qui n'était pas beau, mais sans succès. En désespoir de cause, le pauvre enfant mettait sa petite main devant l'endroit qu'il voulait cacher.

La maman a compris. Je suis retournée deux autres fois assister à la Messe du dimanche dans cette église, j'ai revu la famille, et la mère portait une jolie jupe à mi-jambe.

"Si vous ne devenez pur comme des enfants, vous n'entrerez pas dans dans le Royaume des cieux." dit Notre-Seigneur.

L'enseignement qu'a donné le petit garçon à sa maman devrait nous faire comprendre à tous, que les shorts et les bermudas ne sont pas dignes de l'église de Dieu et qu'ils devraient disparaître de la place publique.

"Madame, que vous êtes belle !"

Madame Sylvie Jacques, des États- Unis, une de nos Pèlerines de saint Michel, dans la quarantaine, est obligée de travailler dans une manufacture pour gagner la vie de sa famille. Évidemment, elle se rend au travail modestement vêtue, comme elle l'est toujours.

Une jeune compagne, en mini-mini- shorts, lui a adressé une raclée de reproches sur sa tenue vestimentaire trop vieux jeu pour elle. Madame Jacques a enduré calmement l'orage de rage.

Mais le lendemain matin, le mari de la petite dame est venu reconduire celle-ci au travail. Désabusé de la tenue de sa jeune épouse, en voyant madame Jacques si bien vêtue, il s'est exclamé spontanément : "Madame, que vous êtes belle !"

Messieurs, avez-vous oublié de mettre vos pantalons ?

On dit qu'on mesure la hauteur de la civilisation d'un pays par la façon dont les hommes et les femmes sont vêtus. À voir les déshabillés sur la rue, il faut croire que maintenant notre Canada est descendu très bas en fait de civilisation.

Il y a vingt ans, les hommes, au Canada, étaient, pour la plupart, vêtus avec dignité, d'un complet à pantalon long avec veston et cravate. Ils ne se laissaient pas contaminer par les modes indécentes comme les femmes.

Avec l'argument "qu'il faut être modernes", les hommes d'aujourd'hui se présentent maintenant dans la rue, dans nos églises et même dans nos sanctuaires, en shorts ou en bermuda, qui sont de véritables sous-vêtements.

Lorsque nous voyons ces messieurs dans cette petite tenue, nous serions portés à leur poser cette question : Messieurs, avez-vous oublié de mettre vos pantalons ?

Loin d'avoir l'air moderne, ces gros messieurs, à l'abdomen gonflé et aux jambes musclées, ressemblent plutôt aux hommes des cavernes des temps préhistoriques, 2000 ans avant Jésus-Christ.

Le Canada a été civilisé par les plus valeureux descendants des disciples du Christ. Ils nous ont enseigné à nous vêtir convenablement pour protéger notre vertu et protéger celle des autres.

En fait de développement personnel, les hommes de notre siècle ne sont pas plus avancés que les premiers êtres humains, après le péché originel, ils ont tous à lutter contre la concupiscence, contre les appétits de la chair, s'ils ne veulent pas vivre comme des animaux, mais vivre comme des êtres humains créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, et faits pour vivre heureux éternellement dans le Ciel.

Le vêtement est le rempart qui protège le corps contre les appétits charnels des autres.

Comme nous l'enseigne notre catéchisme, pour pouvoir voir Dieu face à face, il faut avoir un cœur pur. Rien d'impur n'entre au Ciel. Si nous voulons profiter du salut éternel que Dieu, dans sa bonté, nous offre, nous devons obéir à ses Commandements qui nous ordonnent de vivre dans la pureté, et pour vivre dans la pureté, nous devons porter des vêtements qui protègent cette vertu.

Les mini-jupes, un scandale autour de l'autel

Quand on voit des dames, responsables en liturgie, ministres de la communion, servantes de Messe, parader en mini-jupes dans le chœur, autour de l'autel où s'immole réellement Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés, on comprend facilement pourquoi, dans sa sagesse, l'Église, pendant près de 2000 ans, ne permettait pas à ces dames d'accomplir ces fonctions dans le chœur.

La révolution française, qui a tué les prêtres, profané les églises, a fêté son triomphe en plaçant une femme nue sur l'autel de l'église Notre-Dame, à Paris.

Il ne reste pas grand chose à enlever à ces dames pour en arriver là. Sont-elles conscientes qu'elles font le jeu des francs- maçons qui œuvrent activement dans le secret pour détruire notre Christianisme ? Que restera-t-il de principes à la jeunesse, si les mères de familles elles-mêmes viennent à l'église dans ces vêtements scandaleux ?

Thérèse Tardif

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