Notre-Seigneur Jésus-Christ n'a fondé qu'une seule Église

Yvette Poirier le mercredi, 01 août 2001. Dans Catéchèses et enseignements

"Nous croyons que l'Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est le seul Médiateur et la Voie du salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l'Église." – Le Pape Paul VI

par Yvette Poirier

Les multiples organisations, reliées au Nouvel Âge, prêchent l'unification de toutes les religions dans une seule religion ésotérique (cachée et occulte), religion maçonnique, satanique, basée sur le panthéisme qui nie l'existence d'un Dieu unique et personnel et qui considère que la nature est dieu. C'est une guerre sournoise contre l'Église catholique, romaine, universelle, la seule vraie Église fondée par le fils de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ.

À ces flots d'hérésies qui ébranlent les fondations de l'Église, nous devons opposer l'enseignement de la doctrine catholique. Les catholiques s'égarent parce qu'ils ne connaissent plus leur religion.

Un chef suprême, saint Pierre

Notre-Seigneur Jésus-Christ n'a fondé qu'une seule Église. À la tête de son Église, il a mis un chef suprême, saint Pierre, dont les évêques de Rome, les Papes sont, de droit, les successeurs. Saint Pierre a été établi chef suprême de l'Église lorsque Notre-Seigneur lui a dit :

"Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aussi dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera aussi délié dans les cieux (Matth., XVI, 18, 19, 20)."

Et Notre-Seigneur, après la Résurrection, dit à Pierre à trois reprises : "Pais mes brebis". Pierre et ses successeurs sont donc chargés de paître le troupeau de Jésus-Christ. En tant que catholiques, nous devons suivre l'enseignement de l'Église qui a la mission de nous conduire au port du salut éternel. Nous n'avons donc pas le droit de professer une religion quelconque.

L'unité de l'Église

Les Pères et les Docteurs de l'Église ont proclamé la primauté de Pierre. Saint-Cyprien a écrit dans son traité de l'Unité de l'Église : "Il n'y a qu'une Église et qu'une chaire établie sur la pierre à la voix du Seigneur". Ce n'est pas "l'unité des églises" qu'il faut prêcher mais l'unité de l'Église, puisqu'il n'y a qu'une seule véritable Église.

Nous aimons citer des extraits du livre "Leçons d'Apologétiques" du Chanoine Arthur Robert prouvant que Jésus-Christ n'a fondé qu'une seule Église :

"Jésus-Christ n'a fondé qu'une seule Église. C'est l'enseignement des Saintes Écritures.

a) En effet, Jésus-Christ exclut formellement l'idée de pluralité dans les termes mêmes dont il se sert pour annoncer son Église : "Je bâtirai mon Église", dit-il ; "Il n'y aura qu'un seul bercail et qu'un seul pasteur."

b) Il veut que l'Évangile soit prêché à toute créature, que toutes les nations soient enseignées. Et donc, pas de créatures, pas de nations qui reçoivent un enseignement autre que son Évangile, et conséquemment, il n'y a pas d'autre Église que la sienne.

c) il désire aussi que les hommes ne forment qu'un corps bien uni : "Je prie non seulement pour eux (les apôtres) mais encore pour ceux qui par leur parole croiront en moi afin qu'ils soient toute une même chose, comme vous, mon Père, êtes un en moi et moi en vous" (Jean, XVII, 20-21-23).

d) Les apôtres, bien au courant des intentions de leur Maître, n'ont cessé de prêcher l'unité de l'Église : "Qu'il n'y est entre vous qu'un corps et qu'un esprit, comme vous êtes appelés à une seule et même espérance", écrivait saint Paul aux Éphésiens (IV, 4) ; et il ajoutait : "Il n'y a qu'un Seigneur, qu'une foi, qu'un baptême" (IV, 5).

"La vérité demande une seule Église. La vérité est une. Elle n'a qu'un visage et qu'une forme", écrivait Sénèque. On ne peut pas supposer que le Sauveur, la vérité même, ait fondé plusieurs Églises opposées."

Et le Chanoine Arthur Robert souligne l'obligation de faire partie de l'Église fondée par Jésus-Christ :

"C'est l'enseignement des saintes Écritures, écrit-il. Nous y trouvons des textes comme les suivants : "Qui vous écoute, m'écoute et qui vous méprise me méprise" (Luc, X, 6) ; "Celui qui n'est pas avec moi est contre moi" (Matth., XII, 30) ; "Celui qui ne croira pas sera condamné" (Marc, XVI, 16). Ces textes, nous dit encore l'apologiste, n'ont plus de sens si les hommes ne sont pas tenus de faire partie de l'Église instituée par Jésus-Christ.

"C'est une impiété d'affirmer que Dieu se contente indifféremment de la vérité et de l'erreur. Si l'homme était libre de choisir entre les diverses Églises qui, en ce monde, sollicitent son adhésion, voilà ce qu'il faudrait admettre. Peut-on soutenir absurdité plus monstrueuse et plus blasphématoire ?"

"Hors de l'Église point de Salut"

L'obligation d'appartenir à l'Église catholique est exprimée dans cette phrase : "Hors de l'Église pas de salut". Le Pape Jean-Paul II rappelait récemment aux catholiques que l'Église soutenait toujours cette maxime véridique. Seule l'Église catholique possède les moyens pour nous conduire au Ciel : la doctrine du Christ, les sacrements, sources de grâces instituées par Notre-Seigneur, les successeurs des apôtres investis des pouvoirs d'enseigner et de gouverner l'Église. Le catholique qui renie son Église pour adhérer à une secte, pèche gravement et se dirige vers la perdition éternelle. Celui qui est en dehors de l'Église et reconnaît la vérité, a la grave obligation de s'y faire introduire. "Le serviteur, dit Jésus, qui a connu la volonté de son maître et ne l'a pas accomplie, sera durement frappé" (St Luc XII, 47).

La doctrine du christianisme compare l'Église à la personne humaine composée d'un corps et d'une âme. Dans l'Église, le corps, c'est la société des fidèles ; l'âme, c'est la grâce sanctifiante, condition pour être uni au Corps mystique du Christ. Pour être sauvés, les fidèles doivent appartenir au corps et à l'âme de l'Église. Cependant l'Église, comme son chef invisible Notre-Seigneur Jésus-Christ, exerce sa miséricorde envers les infidèles qui n'ont pas été éclairés par la lumière du catholicisme. Sans faire partie du corps de l'Église, de la société des fidèles, l'infidèle peut être sauvé s'il fait partie de l'âme de l'Église par le baptême de désir. Saint Robert Bellarmin parlant des infidèles dit :

"Celui qui mène une vie pieuse a en lui la charité ; elle lui sert de baptême de désir et fait de lui un membre de la vraie Église ; il fera son salut, non pas par l'erreur, mais par l'appartenance à la vraie Église."

Le 30 juin 1968, le Pape Paul VI professait sa foi solennelle au Credo de Nicée, en y ajoutant quelques explications dont voici des extraits :

"Nous croyons que l'Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est le seul Médiateur et la Voie du salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l'Église. Mais le dessein du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et son Église, mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut."

Un seul bercail, un seul pasteur · Prions et sacrifions-nous pour que tous les infidèles se convertissent au catholicisme. Quand tous appartiendront à l'Église une, sainte, catholique et apostolique, alors se réalisera cette parole de Notre-Seigneur : "Il n'y aura qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur".

Yvette Poirier

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