"Des modes viendront qui offenseront beaucoup Notre-Seigneur", dit la petite Jacinthe de Fatima, en 1917.
Voilà une prédiction d'une petite fille de sept ans qui se réalise bien de nos jours. La petite Jacinthe, qui vient d'être béatifiée par le Saint-Père Jean-Paul II à Rome, et qui a vu les âmes tombées en enfer, s'est sacrifiée et a offert sa vie à Notre-Seigneur pour le salut des pécheurs et des pécheresses, y compris ceux et celles qui portent des vêtements qui offensent la pureté.
Pour aider la Sainte Vierge à sauver des âmes, ne pourrions-nous pas, au moins nous-mêmes, faire le sacrifice de ne plus jamais porter de vêtements indécents ? C'est la Sainte Vierge elle-même qui nous l'a demandé par les petits voyants. La réalisation des prophéties à Fatima en sont une preuve. On ne peut les nier, la Sainte Vierge est venue réellement en personne : nous avertir de ne plus offenser Notre-Seigneur.
"Les péchés qui conduisent le plus d'âmes en enfer, sont les péchés d'impureté," dit Notre-Dame aux enfants de Fatima. Or les péchés de la chair commencent par le désir, la convoitise suscitée bien souvent par des personnes vêtues à la mode du démon. Et malheureusement ces modes du démon sont endossées même par les personnes les plus pieuses du village, même par les agentes de pastorales, les préposées à la liturgie, les ministres de la communion, les servantes de Messe, par des jeunes mais aussi par des personnes âgées, etc.
Incroyable que nous en soyons rendus là, dans notre chère patrie fondée par les héroïques saints et saintes venus de France. Leur labeur est anéanti par ces modes scandaleuses.
Des modes qui ne peuvent pas être plus ridicules. Parfois la coupe de la taille descend en bas des hanches, parfois elle est en dessous des bras ; tantôt les épaules sont si larges qu'une mince jeune fille ressemble à un boxeur ; puis l'emmanchure descend au coude, la manche elle-même dépasse les mains de plusieurs pouces. Et maintenant les chemises qui dépassent les vestons, quelle élégance ! Les jeans sont si serrés qu'on doit se coucher pour les enfiler.
Les dessinateurs de ces modes si sottes et si ridicules, doivent "rire dans leur barbe", comme on le dit communément, en pensant que des chrétiens et chrétiennes les porteront.
Que de méchanceté dans le cœur de ceux qui ont dessiné les shorts, les bermudas, les mini-jupes, les jeans étroits, les collants, etc. Ceux et celles qui les portent ne réfléchissent pas, sûrement.
Puis le ridicule et la méchanceté sont poussés au summum de la bêtise par ces jupes fendues, bien souvent jusqu'à la taille, pour donner aux dames un air de vedettes d'Hollywood qui ont de la chair à vendre.
Quoi de plus pervers que ces robes, ces tailleurs d'une coupe parfaite, à manches longues, à jupe à mi-jambe, mais fendue, soit en arrière, ou bien en avant, ou bien dans les côtés, parfois à plusieurs endroits, laissant voir des parties du corps qui devraient être couvertes. Tout cela pour aguicher, attirer l'attention, aiguiser les passions, faire pécher les autres et risquer de les faire tomber en enfer et d'y aller soi-même pour l'éternité. Le démon se frotte les mains de contentement.
Certaines dames diront que les robes en vente dans les magasins sont ainsi fabriquées. Remplacer les ouvertures par un pli, ou bien les fermer par un petite couture, ne serait pas difficile pourtant.
Non, mesdames, vous le savez bien, ce n'est pas catholique d'adopter ces modes. Une disciple du Christ ne peut, en conscience, se vêtir avec de tels accoutrements.
Oh, chères sœurs, ne soyons pas de celles qui font tomber des âmes en enfer. Mais que plutôt, par nos vêtements modestes, par notre tenue digne de vraies chrétiennes, les âmes se sentent élevées vers le Ciel, là où les âmes pures seulement peuvent entrer.
Bienheureuse Jacinthe de Fatima, nous voulons aimer Notre-Seigneur et la très Sainte Vierge comme vous les aimez. Donnez-nous votre cœur pur d'enfant qui nous rendra capables de comprendre les choses de Dieu. « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » dit Notre-Seigneur dans son sermon sur la montagne.