Satan et les autres Esprits mauvais parcourent le monde pour la perte des âmes. C'est la grande Bataille des Esprits, des mauvais Anges contre les bons Anges ; tous ces Esprits sont répandus dans les airs, dit saint Jean Chrysostome, pour sauver ou damner les humains. Saint Pierre nous avertit : "Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous, comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui ferme dans la foi." Cette bataille des Esprits est plus importante que toutes les guerres entre nations, car elle engage l'humanité pour l'éternité.
De nos jours, rationalistes et modernistes rejettent la foi aux Anges et aux Démons et la foi à l'enfer éternel : ceux qui consciemment et obstinément refusent ces dogmes sont des hérétiques. Dans les quatre Évangiles, Notre-Seigneur a signalé la présence de Satan et des démons, au moins 31 fois ; il a parlé de l'enfer 15 fois ; il a mentionné le feu éternel 11 fois...
Les Évangiles et l'Histoire de l'Église rapportent souvent des histoires authentiques de possédés des démons. L'Église catholique maintient, dans ses Rituels, les Exorcismes qui chassent les démons. Donc enfer et démons existent. (Chanoine Panneton, dans "Le Christ-Roi vainqueur de Satan")
Chers compatriotes, pour l'amour de votre salut, cessez de suivre les artifices du démon prêchés à la télévision et revenez à la foi de votre baptême, revenez au sacrement de pénitence, revenez à la Messe le dimanche, il s'agit de votre salut éternel. Les supplices de l'enfer seront sans fin.
À Acton Vale (Bagot) au Québec, en 1969
Nous pourrions donner des milliers d'exemples de manifestations du démon, décrites par des exorcistes qui s'y connaissent en diableries. Nous ne citerons que le cas d'Acton Vale en 1969, dont les faits nous ont été rapportés dans le temps, en premier, par M. et Mme Luc Gauthier, Pèlerin de saint Michel de l'endroit, témoins oculaires de ces événements bouleversants. Acton Vale est à 50 km de Rougemont.
Tous les journaux de la région ont parlé des événements pour le moins extraordinaires. Mais nous puisons le récit dans la revue Kateri, C.P. 70, Kahnawaké, Qc. Canada, J0L 1B0, de septembre 1969. Il s'agit de la déclaration des trois vicaires d'Acton Vale, parue aussi dans les journaux. La revue "Kateri" était éditée dans le temps par le regretté Père Henri Béchard, S.J., vice-postulateur de la cause de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha, jeune Amérindienne béatifiée par S.S. le Pape Jean-Paul II, en 1980.
Monseigneur Fulton Sheen aimait à raconter qu'un jour une bonne dame l'avait abordé dans le train et lui avait dit à brûle-pourpoint : "Je n'aime pas votre doctrine sur l'enfer." Et l'archevêque de répondre : "Moi non plus."... L'écriture nous enseigne à force reprises l'existence des mauvais anges. Et de temps en temps, le long de l'histoire, la Providence divine soulève le voile de l'au-delà et nous laisse entrevoir un aspect ou l'autre de cette terrible vérité qu'on n'aime pas, mais à laquelle il faut croire. Tel semble être le cas des manifestations qui ont eu lieu à Acton Vale, Québec, en janvier dernier. J'ai moi-même interviewé M. l'abbé Normand Bernier, un des trois prêtres qui ont signé le récit suivant :
Le lundi, six janvier (1969), à dix heures moins quart du soir, le téléphone sonne au presbytère. Un prêtre répond et une voix lui dit : "Venez vite à la maison, il se passe des choses épouvantables." Le prêtre se rend en hâte chez M. St-Onge. Rendu là, il apprend que depuis le début de la soirée, sans aucune explication matérielle, les lits sont continuellement défaits. Mme St-Onge remet tout en ordre et, à chaque fois, tout est à recommencer. Le prêtre a pu lui-même constater ces faits et avec ceci de plus, le linge suspendu dans la garde-robe se ramasse en tas au milieu de la chambre. Il y a aussi une grande image murale de Notre-Dame du Perpétuel Secours qui est constamment changée d'endroit et finalement projetée au sol alors que le clou qui la retient au mur est particulièrement solide. Ceux qui étaient dans la maison se sont mis à prier et les choses sont allées en diminuant jusqu'aux petites heures de la nuit.
Le lendemain, mardi, il se produit sensiblement la même chose, mais ce n'est que le jeudi après-midi que les trois vicaires se sont rendus chez M. St-Onge. Là les trois vicaires ont été témoins de faits renversants. Le cadre de Notre-Dame du Perpétuel Secours recommence à être projeté au sol, une statuette de la Vierge Marie est aussi projetée au sol pour s'y briser en deux, un lit est soulevé par le pied, deux roulettes se sont arrachées et le lit retombe avec fracas, des brosses qui sont accrochées au mur, se mettent à frapper le mur pour ensuite se décrocher et retomber sur le plancher, etc. etc. Bien sûr ce ne sont ici que quelques exemples, d'autres faits se sont produits dont nous avons été témoins, dans différentes pièces de la maison. Et ce qui est le plus remarquable, dans ces événements, c'est qu'ils se produisaient au moment où Guylaine, la petite pensionnaire de M. St-Onge, prononçait des prières ou des invocations, au Nom de Jésus.
Ces faits, dont nous avons été témoins, que personne ne se sente obligé de les croire. L'Église n'en fait à personne un devoir. Ce serait impertinent de notre part de prétendre exiger davantage. La foi aux vérités révélées par le Seigneur et transmise par l'Église suffit. Pour nous qui avons été témoins, nous ne pouvons pas ne pas témoigner, ne pas dire ce que nous avons vu et entendu et c'est ce que nous faisons. Quelle est pour nous la nature de ces événements ? Quel en est le sens ?
Selon nous, nous sommes en présence d'un phénomène d'infestation diabolique, phénomène rare, mais possible avec la permission divine. Le démon, si Dieu le lui permet, peut se manifester d'une façon sensible, par toutes sortes de tracasseries plus ou moins graves, contre certaines personnes ou certaines choses, comme le fait est arrivé dans la vie de plusieurs saints. Sa méthode ne varie pratiquement pas : il s'en prend toujours aux choses saintes et paraît redouter particulièrement leur emploi contre lui. La gravité d'une infestation diabolique dépend de la latitude que Dieu laisse à l'Esprit du Mal pour éprouver ses serviteurs. Dans certains cas, cela peut aller jusqu'à la possession proprement dite du corps d'une personne. Tel n'est pas ici le cas cependant : le démon n'ayant eu que la permission d'opérer des manifestations EXTÉRIEURES aux personnes.
Quel est pour nous le sens de ces faits ? Pour nous, c'est une grâce que Dieu nous fait. En ces temps légers, Dieu veut faire mieux comprendre à ses prêtres d'abord, puisqu'il a permis que nous soyons témoins, et aux fidèles ensuite qui nous croient, que le surnaturel existe et qu'il faut toujours davantage y conformer notre vie.
Remercions donc le Seigneur de cette grâce, et tâchons, chacun notre option, d'en faire notre profit.
Nous avons vu ces faits et, depuis une semaine, il ne s'en est pas produit d'autres. Est-ce qu'ils se reproduiront ? Franchement, nous n'en savons rien puisqu'ils dépendent entièrement de la volonté de Dieu. Toutefois, si nous pouvons nous permettre une opinion, nous ne pensons pas qu'ils se reproduiront parce que nous croyons qu'en ce qui nous concerne, le message que Dieu voulait transmettre à Acton Vale l'a été : le surnaturel existe, même si notre esprit scientifique nous porte à en douter, et nous sommes invités à mieux vivre notre foi et à prier de plus en plus pour les pécheurs. :
(Abbés) Claude Léveillé
Normand Bernier
Wilfrid Bérard