La Bienheureuse Marie de l'Incarnation, Mère de l'Église canadienne

le mardi, 01 mai 2007. Dans Saints & Bienheureux

La Bienheureuse Marie de l'Incarnation, Mère de l'Église canadienne, la Thérèse d'Avila du Canada

Fondatrice de la première école à Québec, civilisatrice du nouveau monde

Nos parlementaires ont-ils perdu la raison pour vouloir enlever la religion des écoles ?

400e anniversaire de la fondation de Québec par des saints venus de France

Notre pays a été fondé par de grands saints qui ont établi sur les bords du majestueux fleuve Saint-Laurent, un peuple catholique, fier de sa foi et de ses origines.

En 1534, le découvreur du Canada, Jacques Cartier, prit possession du pays en plantant une croix de 30 pieds, à Gaspé.

Nous fêterons en 2008 le 4e centenaire de la ville de Québec, fondée par Samuel de Champlain, dont la devise était : - Le salut d'une âme vaut plus que la conquête d'un empire. - Il fit venir des missionnaires pour évangéliser les populations autochtones. Son but était d'établir en Nouvelle-France une colonie française catholique. Son zèle apostolique a fait de lui un grand collaborateur des missionnaires. Il fut vraiment le Père de la Nouvelle-France.

Les Récollets, les Jésuites, les prêtres séculiers, les communautés religieuses qui ont contribué au prix des plus grands sacrifices, certains au prix de leur sang, à la fondation du Québec, étaient de grandes âmes qui se sont données totalement à Dieu pour l'éducation des enfants et pour le soin des malades. On a surnommé cette période de la fondation de notre patrie : épopée mystique. Comme le disait le grand Pape Jean-Paul II, lors de sa visite au Canada en 1984 : Cette terre est sainte, cette terre est sainte.

Nous signalons parmi les héros de la fondation du Québec spécialement la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, qu'on a surnommée : - Mère de l'Église canadienne, la Thérèse d'Avila du Canada, béatifiée justement par Jean-Paul II. Voici une courte biographie, que nous tirons de la vie des saints de tous les jours.

Th. T.

La bienheureuse Marie de l'Incarnation

Marie Guyart, quatrième enfant de Jeanne Michelet et du boulanger Florent Guyart, est née à Tours, en France, le 28 octobre 1599.

Dieu allait en faire une des plus grandes mystiques de l'Église, une missionnaire exceptionnelle et la mère de l'Église canadienne.

Dès l'âge de sept ans, elle voit, dans un songe, Jésus qui vient vers elle et lui demande : Voulez-vous être à moi ?

- Avec toute sa spontanéité d'enfant, elle répond OUI ! Un Oui libre et ardent qui ne s'est jamais démenti.

À dix-sept ans, ses parents, selon la coutume du temps, la donnent en mariage à Claude Martin, marchand en soieries. Son mari meurt deux ans plus tard la laissant avec le soin d'un enfant de six mois, le petit Claude (qui deviendra plus tard prêtre bénédictin), et tous les embarras d'un commerce en faillite. Avec courage, elle fait face à cette nouvelle situation.

En 1627, lors d'une expérience profonde de la Trinité, Jésus la prend pour son épouse et l'unit à lui de façon inexprimable. Elle vit ces expériences au milieu d'une vie très occupée.

En 1621, elle avait accepté de travailler au commerce de son beau-frère qui gérait une entreprise importante de transport. On voit Marie, dans les rues de Tours, en train de négocier, de s'occuper des employés ou de prendre soin de soixante chevaux. Parfois, il est minuit et elle est encore sur les quais à faire charger et décharger la marchandise.

En 1631, à la suite des appels répétés du Seigneur, elle entre chez les Ursulines, à Tours où elle prend le nom de Marie de l'Incarnation. Là, Dieu continue à la préparer à la vocation missionnaire qu'il a choisie pour elle.

En 1634, dans un nouveau songe, elle voit un lieu très difficile, qu'elle reconnaîtra à son arrivée à Québec, et perçoit que la Vierge Marie et son fils Jésus semblent l'appeler à une mission qu'elle ne connaît pas encore.

Elle entre en contact avec quelques Jésuites, missionnaires de la Nouvelle-France. Finalement, le 25 janvier 1639, elle quitte son monastère de Tours, en route pour Québec. Elle est accompagnée de madame de la Peltrie, une veuve qui est prête à la suivre et à l'aider financièrement dans son projet de fonder une école pour les jeunes filles amérindiennes et françaises.

De 1639 à 1672, elle vit dans son monastère à Québec, au cœur de la nouvelle Église canadienne.

Pour se protéger du froid, les sœurs dorment dans des coffres, sortes de cercueils doublés de serge.

L'activité qu'elle déploie au service de la Mission est tout simplement prodigieuse. En plus d'accueillir les jeunes filles pour leur enseigner les fondements de la religion chrétienne, elle reçoit au parloir un grand nombre de visiteurs amérindiens et français.

En outre, elle se met à l'étude des langues du pays et compose des dictionnaires, des catéchismes et des histoires saintes dans au moins trois langues amérindiennes.

C'est à elle que revient tout le soin du matériel : la construction du monastère et la reconstruction après l'incendie de 1650, le souci d'assurer la nourriture et les vêtements pour les religieuses et les jeunes pensionnaires.

Le soir à la chandelle, elle écrit des milliers de lettres à son fils, à ses amis et aux bienfaiteurs de France.

En 1654, elle répond aux demandes insistantes de son fils Claude, devenu bénédictin, en lui envoyant la Relation de sa vie.

Au dire de Bossuet, Marie est la « Thérèse du nouveau monde et de notre temps.»

Elle est appelée, à juste titre - mère de l'Église canadienne.

Elle meurt à Québec le 30 avril 1672, et a été béatifiée par Jean-Paul II le 22 avril 1980. Bienheureuse Marie de l'Incarnation, ramenez nos Canadiens à la pratique religieuse.

Les marxistes québécois ont sorti le Christ de nos écoles

C'est avec les yeux baignés de larmes et le cœur meurtri que j'ai copié ces lignes sur la biographie de notre mère dans la foi, la bienheureuse Marie de l'Incarnation.

Je fais appel à tous ceux de ma génération, témoins comme moi de la vie des familles, alors que nous recevions l'enseignement religieux catholique dans nos écoles et que tous les cours étaient imprégnés du christianisme et diffusés par des religieux et religieuses donnant l'exemple aux enfants d'une vie vertueuse.

N'avez-vous pas le cœur meurtri vous aussi de voir comment une petite poignée de marxistes infiltrés dans nos parlements et nos universités, ont mis la hache dans le plus beau système scolaire du monde entier, selon la parole de Pie XII ?

Oui, un système scolaire qui formait des citoyens honnêtes, charitables, généreux et besogneux qui savaient se mettre à genoux devant Dieu. On formait aussi des mamans qui avaient le courage de donner des douzaines et même des vingtaines de fils et de filles à l'Église et à la patrie, assurant ainsi la continuité des générations bien formées par l'enseignement des Commandements de Dieu.

Nos beaux couvents, situés à l'ombre de l'église, dans toutes les paroisses, étaient dirigés par des religieux et religieuses qui s'étaient préparés par la prière, l'étude, le renoncement et les sacrifices, pour donner une formation solide aux enfants en leur enseignant à pratiquer les vertus chrétiennes.

Cet apprentissage des vertus chrétiennes fournissait des légions de vocations sacerdotales et religieuses, si bien que nous pouvions envoyer des missionnaires dans le monde entier.

Aujourd'hui on se plaint qu'on manque de personnel dans tout : il n'y a plus suffisamment de vocations religieuses et sacerdotales, de médecins, d'infirmières, d'ouvriers sérieux, de parents chrétiens unis par le sacrement de mariage, capables de prendre en charge une famille.

Oui, on enseigne dans les écoles aux filles de 12 ans à prendre la pilule, ou de se faire avorter, si la pilule n'a pas eu d'effet, on ne leur a pas enseigné la vertu de pureté et le neuvième commandement de Dieu qui dit : l'œuvre de chair ne désirera qu'en mariage seulement..

Enseigner dans les écoles et les hôpitaux aux filles et aux femmes à tuer leurs enfants, par l'avortement, c'est tuer la famille, c'est tuer la nation, c'est tuer les vocations religieuses et sacerdotales, c'est tuer les médecins et infirmières en formation etc. Sans enfants, il n'y a plus de relève dans tous les domaines.

On croirait que nos parlementaires ont perdu la raison, en voyant le genre de lois, contraires au bon sens, qu'on nous passe depuis 1964.

C'est l'enseignement du Christ qui civilise, qui éduque les enfants. Lorsque les enfants recevaient cet enseignement, il y avait une atmosphère bien différente dans les écoles, on n'avait très rarement le souci d'enfants révoltés, drogués, de filles enceintes, de suicidés, de tueurs, comme on le voit aujourd'hui. Vraiment, c'est de la folie que de sortir la religion des écoles.

Et tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 1960, se sont appliqués à faire disparaître sournoisement, par étape, l'enseignement religieux authentique. Les enfants ne peuvent pas pratiquer ce qu'on ne leur a pas enseigné. Il faut blâmer les marxistes infiltrés dans nos gouvernements qui n'ont pas d'autres objectifs que de détruire la belle civilisation chrétienne que les héros fondateurs ont bâtie en Nouvelle-France et dans le Canada tout entier. Il faut blâmer les René Lévesque et ses descendants marxistes, le Mouvement laïc québécois, les syndicats marxisés.

Pourquoi ont-ils choisi 2008, pour sortir définitivement tout enseignement religieux dans les écoles du Québec, alors que nous fêterons le 4e centenaire de cette ville édifiée sur le christianisme ?

C'est que, sans doute, les ennemis du Christ veulent aussi fêter leur victoire d'avoir jeté à terre, en 40 ans, l'œuvre de 400 ans de dévouement, d'évangélisation qui avait fait du Québec le Château-fort du christianisme en Amérique du Nord.

Mais le Christ vaincra. 2008 par son congrès eucharistique rallumera le feu sacré dans le cœur des Canadiens français, qui se souviendront de la sainteté de leurs origines, et ensemble ils pourront chanter encore : « Catholiques et Français toujours, CATHOLIQUES ET FRANÇAIS TOUJOURS.

Thérèse Tardif

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