Les Pèlerins de saint Michel ont eu le grand privilège de recevoir, pour la première fois, leur Évêque du diocèse de St-Hyacinthe, Son Excellence Monseigneur François Lapierre, p.m.é. Son Excellence a daigné nous faire l'honneur de prendre le souper avec nous, avant de célébrer la sainte Messe dans la chapelle de la Maison de l'Immaculée, jeudi soir, le 27 mars, pendant notre « Siège de Jéricho », une semaine de prières continuelles, jour et nuit, devant le Saint Sacrement exposé. Nous demandons les plus grandes grâces de Dieu pour le monde et nos familles.
Notre joie était si grande que, spontanément, nous avons pensé accueillir notre distingué visiteur en lui chantant le "Magnificat":
« Mon âme glorifie le Seigneur ; et mon esprit a tressailli de joie en Dieu, mon Sauveur ; Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante, car voici que désormais toutes les générations me diront bienheureuse ; Parce que celui qui est puissant a fait en moi de grandes choses, et son nom est saint...
Après, nous avons reçu notre distingué visiteur pour le souper à notre réfectoire de la Maison Saint-Michel où 38 convives l'entouraient. Monseigneur était accompagné de notre curé de Saint-Michel de Rougemont, M. l'abbé Jacques Chaput, du Père Gérard Montpetit, Supérieur des Oblats de Marie Immaculée, de Rougemont, du Père Edmond Brouillard, Oblat de Marie Immaculée, chapelain des Pèlerins de saint Michel, du Père André Neault, Père Blanc Missionnaire d'Afrique.
Au début du repas, comme il se doit, au nom des Pèlerins de saint Michel, j'ai souhaité la bienvenue à Son Excellence en lui adressant les mots suivants :
Excellence, à titre de doyenne de la Maison Saint-Michel, au nom de tous les Pèlerins et Pèlerines de saint Michel, je vous souhaite la plus chaleureuse bienvenue dans notre humble maison.
Nous avons chanté le Magnificat à l'entrée de Votre Excellence, parce que nous ressentions en nous la même joie que la très Sainte Vierge Marie a ressentie lorsque sa cousine Élisabeth, éclairée par l'Esprit Saint, la salua et reconnut qu'elle était porteuse de Jésus. La « Visitation » de notre évêque, le père de notre diocèse, qui nous apporte aussi Jésus, est pour nous une source de grande joie, comme fut celle d'Élisabeth et de Marie. Et avec Marie nous chantons le Magnificat. Merci, Excellence, de votre visite.
Après avoir présenté les Directeurs de nos maisons et les Pèlerins de saint Michel qui les habitent, je lui ai tracé un peu le portrait de nos chers fondateurs rendus au Ciel : Louis Even, notre fondateur, fut un fervent disciple de la spiritualité de saint Louis-Marie de Montfort. Il est né en Bretagne, à Montfort-sur-Meu, dans la paroisse même du grand saint. Il a hérité de sa vraie dévotion à Marie et il nous l'a inculquée. Nous sommes tous des consacrés à Marie. En étudiant la vie de notre fondateur, nous voyons que le Bon Dieu le préparait à l'oeuvre qu'il devait fonder : celle des Pèlerins de saint Michel. Oeuvre de presse et d'apostolat de porte en porte pour établir la justice sociale qui mettrait fin au scandale de la pauvreté, comme le souhaite notre Saint-Père le Pape Jean-Paul II et comme le souhaitaient ses prédécesseurs. Monsieur Louis Even a fondé le mouvement sur le don de soi. Tous ceux qui se dévouent dans l'œuvre le font bénévolement. Notre fondateur nous a aussi montré le chemin de la Messe quotidienne, et il nous a appris à réciter le Rosaire.
Sa première collaboratrice, madame Gilberte Côté-Mercier, cofondatrice, et sa mère, se sont données totalement à l'ouvre : personne, temps et argent. Mme Côté-Mercier avait le don de la parole, ses conférences entraînaient, elle fut l'administratrice par excellence. Au décès de Louis Even, elle a été la directrice générale du Mouvement et la rédactrice en chef du journal Vers Demain, jusqu'à sa mort, survenue le 21 juin dernier, nous venions de fêter ses 92 ans, le 25 mai, comme nous le laissent voir les affiches que nous conservons en souvenir.
Il y a aussi Gérard Mercier, le troisième directeur de la fondation, décédé il y a 5 ans, mari de madame Côté-Mercier, ce fut le plus grand propagandiste de l'oeuvre. M. Even l'avait surnommé « Le boulet de feu ». M. le curé a connu son dynamisme.
Nous nous sentons bien orphelins sans nos grands fondateurs, avec qui nous avons eu le privilège de vivre, mais nous continuerons leur oeuvre, étant assurés que c'est une oeuvre de Dieu.
Et en cette année du Rosaire, nous voulons faire notre part au sein de l'Église pour propager la fameuse lettre apostolique sur le Rosaire, du Saint-Père, pour la paix dans le monde et les familles. Nous en avons déjà deux millions d'imprimées et plus d'un million de distribuées, les jeunes qui sont là en ont distribué en abondance. Nous y mettrons tous nos efforts et tous nos moyens financiers pendant cette année que le Pape a proclamée : « Année du Saint Rosaire ».
Enfin Excellence, nous vous remercions de votre visite, nous savons que nous vous avons pris un temps précieux. Que Dieu bénisse notre évêque, et notre diocèse ! Merci.