Dans certains milieux — unions et syndicats ouvriers par exemple — les officiers regardent souvent avec une sorte de défiance, pour le moins, le mouvement fait autour du Crédit Social. Ce n'est pas surprenant : ne passe-t-on pas son temps, dans ces groupements, à chercher la délimitation entre la part du patron et la part de l'ouvrier dans le pouvoir d'achat restreint permis par le banquier. Plus ce pouvoir d'achat total est faible, plus le problème du partage est aigu. Mais personne, dans les deux camps, ne semble songer à dénoncer la puissance qui tient le total insuffisant.