Nos maires et nos conseillers ont rencontré des représentants du ministère des Affaires municipales pour étudier une éventuelle fusion des municipalités de Messines et Blue Sea.
NON ! NON ! Nous ne voulons pas de fusion et nous n'avons pas donné de mandat à nos conseillers pour étudier la question. Nos conseillers ont été convoqués par le ministère, représentant des financiers pour nous déposséder. Nos gouvernements ne sont plus que des valets des financiers.
Nous savons que depuis quelques années, le gouvernement provincial se décharge sur le dos des municipalités des travaux et services qui sont de la responsabilité des provinces. Et ce qu'il y a de pire, le gouvernement provincial n'accorde pas aux municipalités les argents nécessaires à ces travaux et services, alors qu'il reçoit toujours lui-même le fruit des taxes qu'il avait imposées dans le passé pour ces travaux et services. Les municipalités sont donc obligées d'augmenter considérablement les taxes municipales et les gens ne sont plus capables de payer, ils perdent leurs maisons. Le but du gouvernement est toujours de nous imposer sournoisement encore plus de taxes. Il y a un bout à cela.
Une maison est un bien essentiel à la vie. Le gouvernement n'a pas le droit de nous arracher nos maisons pour payer des intérêts aux banquiers ni même pour faire de nouveaux travaux publics. Les besoins essentiels à la vie doivent être les premiers satisfaits et doivent passer avant les travaux publics même nécessaires. Et il faut que nos gouvernements et municipalités sachent une fois pour toutes que la machine à imprimer l'argent n'est pas dans notre porte-monnaie. Pour financer les travaux publics, que nos municipalités et nos gouvernements fassent fonctionner la Banque du Canada.
Pourquoi veut-on maintenant fusionner nos municipalités ? Pour avoir un plus grand pouvoir d'emprunt. Et quand nos municipalités empruntent davantage, cela signifie une plus grosse dette et encore plus d'intérêt à payer, donc encore augmentation des taxes. La plus grande partie de nos taxes va pour payer les intérêts de la dette aux financiers qui ne font rien dans le pays, qui ne sèment même pas une carotte. Et ils nous arrachent tous nos biens avec les intérêts qu'ils nous chargent sur leurs prêts.
Selon le maire Yvon Bélanger, la demande pour une rencontre entre des représentants du ministère des Affaires municipales et des représentants des conseils de Messines et de Blue Sea vient du ministère. Et d'après le maire de Messines Ronald Cross, les représentants du ministère auraient laisser entendre que dans les années à venir, il est possible que la fusion soit imposée par le ministère. Et M. Cross dit qu'au niveau de la population c'est probablement NON À LA FUSION À 90%.
Si la population est à 90% contre la fusion, messieurs les maires et conseillers, pourquoi donc dépenser des énergies et de l'argent dans des rencontres et des études pour nous fusionner. Quand nous disons NON, c'est NON.
Les maires et les conseillers sont là pour accomplir le désir des citoyens, non pas pour vendre les citoyens au gouvernement. Imposer la fusion, contre la volonté des citoyens c'est de la dictature marxiste. Cette politique arriérée a détruit la Russie et tous les pays dont elle s'était emparée. Nous ne serons pas assez fous pour nous laisser imposer cette fusion. Messieurs les maires et conseillers, cessez immédiatement vos démarches et vos études. Pour régler nos problèmes d'argent dans nos municipalités, obligeons le gouvernement fédéral à imprimer autant d'argent qu'il est nécessaire pour nos travaux publics et pour faire marcher les affaires dans le pays. NOUS NE VOULONS PAS DE LA FUSION, COMPRIS ?
Evelyne Clément, Messines - Téléphone : 449-4429 Roméo Clément, Farley - téléphone : 465-2278
Dans plusieurs municipalités actuellement, il y de petits "coqs" de paroisse, comme on les appelle, qui s'évertuent à faire la propagande pour fusionner des municipalités. Ici à Rougemont, il est fortement question de l'annexion de la paroisse au village. Ce n'est pas la population qui réclame ces fusions, bien au contraire. Certains de la paroisse, par exemple, préfèrent ne pas trop dépenser pour les travaux publics pour pouvoir garder leurs maisons. Si la paroisse s'annexe, les contribuables auront à payer leur part de la grosse dette du village contractée pour des travaux qui ont été surtout accomplis à l'avantage des hommes d'affaires sans regard pour le petit propriétaire qui doit toujours payer. Quand les gens ne veulent pas de l'annexion, alors pourquoi insister ? Les hommes publics ne sont-ils pas là pour accomplir la volonté des citoyens qui les paient ? Mais c'est Québec qui veut imposer les fusions et les annexions à l'encontre de la volonté des contribuables. Lisez ci-dessus une circulaire que Roméo et Evelyne Clément ont distribuée dans leur région pour protester contre la fusion de leurs municipalités.
Th.T.