Nous nous demandons comment il se fait qu'après la chute des rideaux de fer en pays communistes athées, le socialisme, l'athéisme, le communisme gagnent de plus en plus du terrain dans nos pays, nos gouvernements, nos municipalités, nos universités, nos écoles et nos media d'information, enfin dans tous les postes d'influence de notre société. Un peu d'histoire nous éclairera :
par Louis Even
Nous puisons les renseignements dans des articles nous alertant du danger, écrits par Louis Even dans les années 1967 à 1971...
Le Marxisme, son fondateur l'appelait « socialisme scientifique », il repose sur des enseignements que ses disciples actuels, les communistes, considèrent comme scientifiques :
1. Il n'y a pas de Dieu. Pas de morale absolue de bien et de mal.
2. L'homme n'est que matière en mouvement. Il n'a donc pas d'âme.
3. L'homme est un animal économiquement déterminé.
Karl Marx, le promoteur du communisme, mourut en 1883, laissant ses écrits, peu de disciples et aucun mouvement organisé pour répandre ses idées.
Mais dès l'année suivant sa mort un mouvement marxiste prenait naissance.
La Fabian Society (Société des Fabiens) fut fondée en Angleterre en 1884, par un petit groupe d'intellectuels, sous le leadership de Sydney Webb, de sa femme Beatrice Potter et de George Bernard Shaw. Webb était économiste. Il se lança plus tard dans la politique comme socialiste et fut élu député, puis ministre. Shaw était écrivain et dramaturge.
Shaw se déclarait communiste, mais différait de Marx sur la manière d'accomplir la révolution. Marx comptait sur la classe ouvrière tandis que Shaw comptait sur les fils révoltés des bourgeois, comme lui-même.
C'est par l'endoctrinement des jeunes intellectuels que Shaw et les Fabiens ont procédé pour soulever la révolution tranquille mondiale. Les Fabiens étaient d'avis qu'avec le temps, ces révolutionnaires intellectuels acquerraient assez de poids pour influencer, sans bombe ni violence, l'opinion publique en s'infiltrant dans les universités, les média, les gouvernements, même les séminaires, etc., chaque changement devant se faire par degrés insensibles, la population ne s'éveillerait jamais à temps pour empêcher ce qui serait devenu « l'inévitable ».
Il fallait en venir à ce que le citoyen ordinaire puisse se proclamer socialiste sans être montré du doigt.
Cette méthode degré par degré, sans violence, pour arriver à une société communiste universelle, est sans doute mieux adaptée à des pays évolués comme le Canada, les États-Unis, la France, l'Angleterre, etc. où l'on se cabrerait devant la barbarie des moyens employés par les bolchevistes de Lénine.
Les socialistes fabiens rejetèrent toute idée de former un parti politique à eux. Ils projetaient d'étendre leur influence en pénétrant dans les institutions éducationnelles existantes, dans les partis politiques déjà établis, dans le haut fonctionnariat, etc.
Les Webbs fondèrent l'École Économique de Londres. C'est Shaw et sa femme Charlotte qui finançaient le projet. L'école fondée par les Webbs, devenue une faculté de l'Université de Londres, jouit d'une renommée universelle. D'elle sont sortis des personnages influents dans les sphères économiques et politiques tels Harold Laski, Bernard Russell, Maynard Keynes, H.G. Wells, sans oublier Louis Raminski, qui fut gouverneur de la Banque du Canada dans les années '60.
Laski écrivit un gros volume, "The Grammar of Politics" qui débutait en présentant le "Socialisme par degré" et finissait par le Marxisme pur sang. Ce fut un manuel universitaire fort répandu.
C'est surtout à la London School des Fabiens, et de là par les disciples qu'il y forma, que Laski accomplit l'œuvre de sa carrière : la conquête des esprits au socialisme dans le monde intellectuel et la progression de législations socialistes dans tous les pays encore libres.
La semence du Fabianisme passa en Amérique, avec des échanges de professeurs entre des universités d'Angleterre et des universités des États-Unis. Sydney Webb lui-même vint en Amérique en 1888, et l'année suivante ses idées et son livre (Socialism in England) circulaient dans l'université Harvard et d'autres universités américaines. Sont sortis de ces universités des hommes d'influence en éducation comme John Dewey, (on sait combien la méthode Dewey a été suivie dans nos écoles, et combien elle a été néfaste pour l'enseignement) dans la presse comme Walter Lippman, dans le domaine judiciaire comme Felix Frankfurter qui devint juge de la Cour Suprême des États-Unis.
Laski eut d'autres moyens que les chaires d'enseignement pour propager ses idées.
Il s'appliqua à les faire valoir auprès du président des États-Unis, Roosevelt. Laski avait continuellement cultivé l'amitié avec Felix Frankfurter. Or Frankfurter fut le conseiller intime de Roosevelt.
On sait que, pendant la guerre, Churchill, Roosevelt et Staline étaient les trois chefs d'État qui prenaient apparemment les décisions, dans la direction de la guerre, du côté des alliés. Laski taxait Churchill d'anti-socialiste et de mentalité du XVIII siècle. On reconnaît bien la méthode des communistes qui est de ridiculiser ceux qui font obstacle à leur plan de destruction en qualifiant les opposants de vieux jeux.
Alors Roosevelt traitait Churchill comme le dernier du trio, après Staline, dans les rencontres des Trois Grands et dans des décisions importantes, même concernant la conduite de la guerre. Ce fut le cas d'un deuxième front que Staline voulait à l'ouest, par une invasion de la France occupée, tandis que Churchill préconisait l'est, par une libération des pays centraux occupés par les Nazis.
Le plan de Churchill aurait privé la Russie communiste de sa chance de remplacer le joug nazi dans une dizaine de nations de l'Europe. Roosevelt opta pour le plan de Staline et par le fait même livra au joug communiste, plus cruel encore que le nazisme, tous ces pays de l'est qui ont eu tant à souffrir derrière le rideau de fer pendant près d'un demi siècle.
Pierre Elliott Trudeau, Premier ministre du Canada, sous l'étiquette libérale, de 1968 à 1979, fut l'élève de Harold Laski. En effet, la "London School of Economics" de Londres accueillit Trudeau comme étudiant en 1947. Trudeau a approfondi son marxisme sous la direction du professeur socialiste Harold Laski, le cerveau marxiste le plus influent de son époque. Vingt années plus tard, Trudeau confessa au journaliste Norman Depœ que "Laski fut l'influence la plus stimulante qu'il rencontra dans sa vie."
En 1962, Trudeau parvint à entrer à l'université de Montréal comme professeur où, au cours de conférences avec les étudiants, il ne cachait pas son enthousiasme pour Mao et Fidel Castro. Au Canada, évidemment, un personnage qui se proclamerait communiste risquerait de faire le vide autour de lui. Mais s'il passe seulement pour un homme de gauche, s'il se dit simplement "libéral à la gauche du centre", il n'épouvante pas, au contraire c'est maintenant de bon ton.
Mais dans un parti au pouvoir assez libéral pour admettre au gouvernement du pays quelques bonnes âmes de droite avec d'autres voisinant le centre, et d'autres l'extrême gauche, c'est généralement cette dernière catégorie de l'extrême gauche qui oriente le char, même si celui qui tient le volant se classe plus près du centre.
Par exemple, dans le Parti Libéral d'Ottawa, Trudeau et ses compagnons marxistes ont mené le bal. Au Québec, on a vu le Premier ministre libéral, Jean Lesage, se dire légèrement à gauche du centre, mais les manitous du cabinet étaient les plus à gauche : Lévesque, Lajoie, Laporte ; et ce sont ces derniers qui ont orienté la politique vers la gauche, procédant par étape comme le leur avaient enseigné leurs maîtres socialistes de la méthode fabienne à l'université. On sait combien ils ont saccagé la religion dans les universités et les écoles.
Ces précurseurs du communisme, conscients ou non du rôle qu'ils accomplissent, préconisent ou appuient tout ce qui diminue la personne : Les centralisations, les fusions, le gigantisme industriel, la collectivisation des moyens de production, les étatisations -- toujours évidemment en les justifiant par l'incapacité financière des individus, des familles, des corps publics locaux. Jamais ils n'insistent pour la suppression de cette incapacité financière, comme le ferait l'application des principes du Crédit Social.
Nous sommes en face d'une conspiration démoniaque dont les plans d'attaque sont multiples, comme l'Hydre de Lerne à sept têtes. D'ailleurs, le démon lui-même l'a dit : il est légion. Il est franc-maçonnerie, il est laïcisme, il est dictature financière, il est socialisme d'État, il est communisme, il est corruption des mœurs, il est déshabillés, il est perversion, il est mensonge, il est confusion des esprits, il est apathie des bons, comme il est prosélytisme des méchants, il est course à l'argent, il est recherche d'un confort sans plafond, etc..
C'est pour cela qu'il faut combattre. Par notre sanctification personnelle. Par la proclamation et la diffusion de la vérité, comme le fait Vers Demain. Par le don de nous-mêmes et l'apostolat auprès de nos frères. Par la prière, par la réponse au message donné au monde par Marie elle-même à Fatima, l'année même où le communisme s'installait politiquement à Moscou ; c'est à ce compte que la victoire viendra, que le Cœur Immaculé de Marie triomphera : sa promesse est là. » (Louis Even, Vers Demain juin 1967)
Louis Even
par Thérèse Tardif
Les marxistes fabiens sont toujours à l'Œuvre. Après Lesage ce fut le gouvernement péquiste, avec René Lévesque comme Premier ministre, succédé par Jacques Parizeau, puis par Lucien Bouchard, qui a continué et continue encore l'œuvre de déchristianisation de notre province. C'est le but premier poursuivi par le communisme : chasser Dieu des écoles et de la société.
Il est remarquable de lire dans les nouvelles de Radio-Canada du 3 juin : "Jean Chrétien et 13 autres dirigeants politiques se sont réunis à Berlin, samedi. Les chefs d'État, dit le communiqué, qui sont tous de « centre-gauche », participaient à un sommet dont le thème était : la place du pouvoir politique dans le contexte de la mondialisation."
Comme on peut s'en rendre compte, tous nos hommes d'État sont contaminés par le fabianisme, ils n'ont aucune gêne à se proclamer « centre-gauche ». Aucun n'est de la droite. Tous s'entendront donc pour installer leur gouvernement mondial gauchiste, c'est-à-dire la dictature mondiale athée. Et notre Premier ministre, Jean Chrétien, dit que le Canada est un exemple de la « sociale démocratie » pour le monde entier. « Sociale Démocratie » sans Dieu ; Dieu chassé des lois et des assises gouvernementales, alors que la grande majorité des Canadiens sont des chrétiens. Dites donc plutôt que le Canada est un exemple de « dictature marxiste de la méthode fabienne ».
Voyez aussi dans le domaine scolaire, depuis 1960 qu'on procède par étape à laïciser les écoles. On a commencé par établir le Ministère de l'Éducation. On a chassé les évêques du Conseil de l'Instruction Publique. Petit à petit aussi, on a fait disparaitre les religieux et religieuses des écoles et on les a remplacés par des professeurs marxistes. On a changé le catéchisme par une catéchèse vide. On a enseigné le sexe pour pervertir les enfants, etc. En décembre 1997, Pauline Marois, ministre de l'Éducation du Québec, a fait sauter l'article 93 de la Constitution (article qui protégeait la confessionnalité dans les écoles) en promettant aux évêques de continuer les cours de religion dans les écoles. Mais les promesses de Pauline Marois, ne tiennent plus, puisqu'on a tout simplement changé cette dernière de Ministère.
Pour finir d'assassiner le christianisme dans la province de Québec, la nouvelle étape que le ministre de l'Éducation Legault franchira, c'est l'adoption du projet de loi 118, c'est-à-dire : L'abrogation du statut confessionnel de toutes les écoles. Ce projet de loi a été déposé à l'Assemblée Nationale le 10 mai, 2000. Acte de haute trahison perpétré contre les Canadiens français par ceux-là même, qui disent les défendre. C'est encore le style communiste de dire une chose et de faire le contraire. Ils prêchent la démocratie et imposent la dictature.
Une seule alternative reste aux parents qui veulent protéger leurs enfants du marxisme et qui ont à cœur leur salut : c'est l'école à la maison.
Comme le disait Louis Even, les marxistes sont pour la centralisation, les fusions, etc. Actuellement, le gouvernement du Québec presse les municipalités à se fusionner. Il leur offre des subventions pour les gagner à le faire volontairement, c'est-à-dire qu'il les achète.
Oh, il y a plusieurs municipalités qui s'opposent. Une nuit, les maires de la banlieue de la ville de Québec ont affiché des pancartes protestant contre le plan de fusion de la ministre des Municipalités, Louise Harel.
Tous les maires de la banlieue de Montréal et Laval sont en guerre contre la fusion. Ils ont fait signer une pétition protestant contre le plan Harel. 90% de la population a signé la pétition. La ministre ne tient pas compte de la pétition, la population n'a rien à dire dans l'orientation de son avenir, c'est Louise Harel qui décide. Ces maires qui s'opposent vivement à la réforme municipale sont convaincus que la création d'une nouvelle structure métropolitaine nuira à leur développement, et entraînera une hausse de taxes municipales pour les citoyens. C'est ce que disent aussi les maires des municipalités fusionnées de Toronto.
Louise Harel s'explique en disant qu'une Commission parlementaire a été nommée pour étudier la question et que si les fusions s'avèrent bénéfiques, les municipalités devront se fusionner de force.
Nos petites ministres sont aussi les héritières de l'enseignement de Marx et Laski. Le gouvernement n'est plus un administrateur du bien commun, mais un dictateur.
Curieusement, les maires et conseillers qui avaient encore des principes catholiques, sont éliminés dans les municipalités fusionnées. Mairesses, secrétaires et conseilliers sont en majorité athées. Ils ont appris eux aussi ce qu'on leur a enseigné à l'université : le marxisme fabien. Ils imposent des règlements qui enlèvent aux citoyens la liberté de faire ce qu'ils désirent sur leur propre terrain.
Un citoyen veut-il planter une croix lumineuse sur son domaine, il en est empêché par la municipalité. Un propriétaire avait même coulé les fondements de ciment pour sa croix, mais la croix n'a pas été installée. À Rougemont, où un propriétaire avait déjà installé sa croix, la municipalité a tenté de la lui faire enlever, mais elle a dû plier sous la résistance de citoyens influents. Cependant la municipalité n'a pas donné raison au propriétaire, elle a plutôt trouvé dans la loi, une échappatoire, une clause précisant que les croix sont des monuments, donc intouchables. Ce n'est pas le citoyen qui est maître chez lui, mais la LOI des gauchistes.
Un autre point que Baril, du Mouvement Laïque de langue française, l'un des plus grands marxistes du Québec, veut gagner, c'est de faire taire la prière au début des assemblées des Conseils municipaux.
C'est la démocratie que les marxistes veulent imposer aux catholiques. Ces messieurs athées qui se croient supérieurs au Créateur, n'ont qu'à rester assis et muets quand les catholiques se lèvent pour réciter une prière. Si ces messieurs ont le droit de ne pas prier, les catholiques ont aussi le droit de prier.
Voyez l'horrible propagande mensongère qu'on fait actuellement à la télévision contre le Pape, le Vatican, l'Église catholique, nos sacrements et notre sainte religion. On accuse le Vatican de posséder tout l'argent, alors que nous savons bien que ce sont les banquiers qui créent l'argent selon leur bon plaisir, décrétant les crises et les guerres quand ils le jugent à propos. Les banquiers sont les grands responsables de la pauvreté dans le monde. Le Pape, lui, reçoit des dons de ceux qui veulent en offrir et il les remet aux nécessiteux.
Un universitaire de 25 ans nous a raconté qu'il était marxiste parce que des professeurs lui avaient dit que tout l'argent était au Vatican.
Fort heureusement pour ce jeune homme, il trouva, dans un métro, une circulaire de Vers Demain. En la lisant il a appris que ce sont les banquiers qui ont le contrôle de la création de l'argent dans tous les pays du monde et non le Vatican. La lumière s'est faite dans son esprit. Il s'est rendu compte du terrible mensonge que ses professeurs marxistes lui avaient fait avaler. Ce fut pour lui le coup de la grâce, il s'est converti et il est revenu à la foi de son baptême.
Catholiques, debout, sauvons notre civilisation. Sans Dieu tout fait défaut, c'est la destruction totale de ce qui est beau, bon et grand pour la personne humaine.
Que le grand archange saint Michel nous inculque sa force et son courage pour défendre les droits de Dieu, comme lui l'a fait, face à Lucifer, le premier des révolutionnaires.
Thérèse Tardif
Emprisonné par les communistes
ZENIT : Mgr François Xavier Nguyen Van Thuan, du Vietnam, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, réchappé des geôles de Hanoi, avait été fait prisonnier par les communistes. Huit ans de réclusion, sans procès, sans sentence, dans la promiscuité de 25 prisonniers, partageant tour à tour un seul lit ; mais l'Eucharistie du soir apportait force et sérénité derrière les barreaux communistes. Le pain : de pauvres miettes soustraites aux misérables repas. Cinq chrétiens partageaient la foi de l'archevêque. Leur témoignage fascinait les non-catholiques. Et beaucoup venaient leur demander de connaître Jésus. Ces laïcs devenaient ainsi des catéchistes et accompagnaient au baptême de nombreux compagnons de prison. Les gardes aussi étaient étonnés par le comportement de l'archevêque : « Pourquoi dites-vous que vous nous aimez ? » demandaient-ils. La réponse : « Parce que Jésus m'a enseigné à faire ainsi. »