par Yvette Poirier
Satanisme, prostitution, trafic de drogue font l'apanage des écoles du ministère de l'Éducation. Il en résulte un accroissement du taux de criminalité parmi l'enfance et l'adolescence de notre province de Québec.
La formation à la pureté obligatoire dans les écoles catholiques d'autrefois est remplacée par l'initiation sexuelle obligatoire dès l'âge de six ans. Toute la pédagogie, le fonctionnement de l'école, personnel, programmes, matières, méthodes, livres contribuent à exploiter chez les enfants la nature déchue par le péché originel.
Des distributrices de soi-disant préservatifs sont installées dans les écoles pour inciter les enfants à se livrer à la prostitution. Des contraceptifs sont donnés aux jeunes filles par des infirmières. Les adolescentes qui tombent enceintes n'ont qu'à se confier à une infirmière du CLSC (Centre local de services communautaires) pour se faire avorter, sans que les parents soient mis au courant.
Les écoles du ministère de l'Éducation engendrent des criminels de tout acabit. "Protection de la Jeunesse" encourage la délinquance, en protégeant les mineurs pris en flagrant délit contre l'intervention de la police. Les trafiquants de drogue surabondent dans les écoles sans que la police puisse agir efficacement pour les enrayer. "Protection de la Jeunesse" défend à la police de dévoiler l'identité des « pushers » de drogue. La cocaïne circule à profusion dans les écoles avec la complicité des hautes autorités.
Drogue et prostitution conduisent au satanisme. Et d'autant plus que le satanisme figure dans les programmes scolaires. La religion de Satan est enseignée systématiquement.
Le journal l'Informateur, au courant de l'année 1988, a publié dans quelques numéros une analyse de Mme M. F. James concernant des manuels scolaires qui inculquent des notions d'occultisme, de spiritisme, de satanisme. L'auteur se basait entre autres sur les livres « Symphonie des cinq sens », et « Systèmes extra, intra, inter », servant pour l'enseignement du français aux élèves des 5e et 6e années. Les textes traitent du cannibalisme, de la sorcellerie, la magie, le charlatanisme, les extra-terrestres, les soucoupes volantes... Le vocabulaire fait allusion à l'endiablement, à l'envoûtement. Du début du primaire à la fin du secondaire, tous les manuels orientent les âmes dans la voie du satanisme.
Le programme d'études de sciences naturelles du primaire mentionne la Méditation Transcendantale et le « yoga ». Des adeptes de la « Méditation Transcendantale » donnent des cours dans les écoles primaires et secondaires aux élèves et aux enseignants. Ces cours sont présentés sous différents noms tels que « relaxation », « yoga »...
Or, la Méditation Transcendantale, le « yoga » sont des pratiques hindoues complètement opposées au christianisme. Elles découlent du paganisme. Elles sont basées sur des croyances de l'Hindouisme et du Bouddhisme qui conduisent au satanisme.
Les écoles impies du ministère de l'Éducation poussent les enfants et adolescents dans le satanisme pour influencer leur comportement, en exerçant sur eux des lavages de cerveau qui déracinent de leur cœur tout attachement à la morale et à la foi catholiques. On développe chez les malheureuses victimes le goût de la laideur pour leur donner un avant-goût de l'enfer. Voyez l'accoutrement et le comportement bizarres des jeunes dévoyés, les « Punks », cheveux teints mauves, rouges, verts, n'ont-ils pas l'air de démons incarnés ?
Des enfants et adolescents font partie de clans sataniques. Ils se livrent à des pratiques occultes. Ils affichent dans leurs appartements le chiffre de l'Antichrist « 666 », symbole satanique, chiffre de la Bête mentionné dans l'Apocalypse de saint Jean. Les jeunes qui s'adonnent à l'occultisme peuvent commettre les crimes les plus horribles. Un adolescent de 17 ans, dans la banlieue de Montréal, a tué récemment ses parents pour une raison bien banale. Il faut être dénaturé et possédé par le démon pour poser un acte criminel de la sorte. Dans la revue « Justice » de mai 1989, nous lisons un article de Claude Forand intitulé « Les fous de Satan». Il mentione le cas d'un jeune de 17 ans :
"Oklahoma City, États-Unis. Les parents de Sean Sellers, 17 ans, sont inquiets. Ce premier de classe s'intéresse depuis plusieurs mois à l'occultisme et entretient des relations suspectes. Un soir de septembre 1985, c'est le drame ; il tue de sang-froid ses parents pendant leur sommeil. « Satan m'avait ordonné de le faire » hurlera-t-il à son procès."
Sean Sillers avait en sa possession une Bible satanique qui l'a endoctriné dans le satanisme. La Bible satanique a été écrite, il y a 25 ans, par l'Américain Anton LaVey, fondateur de la secte « The Church of Satan », en Californie. La Bible satanique et d'autres ouvrages sur le satanisme sont en vente dans des librairies de notre province, et même dans des librairies scolaires.
Selon des informations tiréeş de La Presse du 26 août 1991, la Bible satanique d'Anton Lavey est enseignée aux finissants du cours secondaire du collège Jean de Brébeuf, à Montréal, par Normand Décary, « professeur-catéchète-ès-satanique », un diplômé du satanisme et non du catholicisme comme son enseignement démoniaque le prouve. Le Collège Jean de Brébeuf fondé par les Jésuites, aujourd'hui entre les mains de laïcs aux idées lascives, est soi-disant une institution catholique. Normand Decary qui se dit hypocritement catholique est en rébellion avec l'Église catholique traditionnelle. Il préfère le satanisme au christianisme, la Bible satanique à la Bible catholique. Normand Décary œuvre encore au Collège Jean de Brébeuf. Depuis plus de huit ans, il injecterait son venin luciférien dans les esprits.
Des chapitres de la Bible satanique traitent de sacrifices humains, de magie sexuelle, des incantations sataniques et de la célébration de messes noires, cultes dédiés à Satan accompagnés de rites sataniques, de blasphèmes contre Dieu, de profanations d'Hosties consacrées... Le Collège Jean de Brébeuf donne sa bénédiction à Normand Décary du moment que tout est conforme au programme du ministère de l'Éducation. Or le ministère de l'Éducation condamne le bon catéchisme d'autrefois qui formait de vrais catholiques, mais il approuve la Bible satanique qui forme des disciples de Satan.
Le satanisme est la religion de Satan qui veut se faire adorer des hommes. Satan demande des sacrifices. Les rites du satanisme comprennent des abus sexuel d'enfants, la pornographie, des mutilations, meurtres, sacrifices humains, pillages de tombes, profanations de cadavres humains, voire cannibalisme. Les cérémonies sataniques forcent le nouvel adepte à poser des actes de violence ou à se livrer à la corruption sexuelle.
Le satanisme conduit aussi au suicide. Au Québec, les suicides chez les jeunes augmentent considérablement. Un enfant de onze ans s'est suicidé récemment au Québec. Ce qui ne se voyait jamais à cet âge, auparavant.
Selon M. Bradley, un détective de la police de Washington, dans le District de Columbia, consultant dans le domaine de crimes sataniques auprès des autres forces policières des États-Unis, "les satanistes considèrent le sacrifice d'un enfant comme le plus grand qu'on puisse offrir au diable".
Des cultes sataniques clandestins se multiplient au Québec. Toutes les orgies énumérées ci-haut, découlant du satanisme, se produisent au cœur même de notre civilisation québécoise. La criminalité s'accentue. Le satanisme est une forme de criminalité moderne. Des policiers ont trouvé au Québec une fosse de cadavres. Serait-ce des personnes immolées pendant des cérémonies sataniques accompagnées d'immolations d'êtres humains ? Des enfants disparaissent et nous n'y trouvons aucune trace.
Le satanisme submerge notre société. Nous retournons vers la sauvagerie. Les satanistes poussent leur propagande non seulement dans les écoles mais à l'intérieur des foyers et dans la société par différents moyens : télévision, vidéocassettes, mauvaise littérature, musiques "heavy metall", cours de Méditation Transcendentale.
Avant 1960, le Conseil de l'Instruction publique, sous la garde des évêques, veillait sur la confessionnalité, des écoles catholiques. Le christianisme imprégnait tout le programme scolaire. D'honnêtes citoyens et de bons chrétiens surgissaient de ce système scolaire unique au monde. Les familles nombreuses restaient unies et le taux de criminalité était minime à comparer avec celui d'aujourd'hui. Une phalange d'apôtres consacrés totalement à Dieu se dévouaient corps et âme pour l'éducation de la jeunesse. Notre peuple canadien-français croissait en âge et en sagesse.
En 1964, la hache a été mise dans notre système scolaire confessionnel, et les démolisseurs de notre chrétienté ont établi le Ministère de l'Éducation avec ses écoles sans Dieu. Nous en récoltons aujourd'hui les fruits amers. Le satanisme a remplacé le christianisme. L'apostasie a été introduite dans les écoles et elle s'est ensuite étendue dans toute la société.
Cher peuple, revenons à Dieu avant qu'il ne soit trop tard, Reprenons la pratique du chapelet en famille. Renonçons à la télévision, "instrument diabolique pour corrompre les âmes et pervertir les esprits", a dit la Sainte Vierge dans un message. Pratiquons la modestie chrétienne, les commandements de Dieu. Ainsi notre conversion touchera le cœur du Dieu Tout-Puissant qui nous accordera l'abolition du Ministère de l'Éducation et le rétablissement des écoles catholiques d'autrefois. Alors nous verrons le christianisme refleurir en Nouvelle-France.
Yvette Poirier