Les financiers se servent de deux moyens très efficaces pour maintenir les hommes sous leurs bottes : la peur et la convoitise.
1) LA PEUR :
Si tu ne te mets pas au service des voleurs tu crèveras de faim.
Si tu ne dénonces pas ton voisin, tu resteras sans ouvrage.
Si tu ne sacrifies pas tes principes, ta famille sera dans la pauvreté.
Si tu ne travailles pas le dimanche, tu perdras ton emploi.
Si tu dis ce que tu penses, tu iras en prison.
Si tu as un commerce, tu ne l'exploiteras pas pour le bien du consommateur, mais pour le profit du banquier. Sinon, tu perdras ta licence.
Si tu ne vends pas ton pays aux étrangers, tu resteras dans la médiocrité.
Si tu ne flagornes pas les vendus, tu seras ruiné.
Si... etc... etc...
2) LA CONVOITISE :
Pour te rafraichir, fume la cigarette.
Pour garder un bon moral, bois de la bière.
Pour te tenir en forme, dépense toutes tes forces dans les sports.
Pour élever ton âme, cours les combats de boxe et de lutte.
Pour te distraire, fréquente un cinéma corrupteur.
Pour te reposer, baigne-toi publiquement. etc... etc...
Le résultat est certain. Lorsque l'homme s'écrase devant d'autres hommes ou lorsqu'il s'écrase devant ses passions, il cesse d'être un homme. Il devient l'instrument de celui qui conduit le bal. Dans l'occurence, c'est le financier qui conduit le bal.
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Créditistes, vous avez entrepris de tuer la Finance maîtresse. Votre but est exactement l'opposé du but du financier, puisque vous travaillez à la libération de l'homme, tandis que le financier travaille à son asservissement.
Créditistes, vous emploierez donc des moyens complètement opposés aux moyens des financiers. Ceux que vous voulez libérer, demandez-leur de se tenir debout devant les autres et debout devant eux-mêmes.
Devant les autres. La peur n'existe pas pour un créditiste. Il a un but de bien commun. Il le sait. Il ne doit pas avoir honte de ce but-là. Si les autres le lui reprochent, ce sont les autres qui ont tort, et c'est le créditiste qui doit leur en imposer.
Devant lui-même, le créditiste reste debout aussi. C'est sa raison qui le conduit. Lorsqu'il pose un acte, il sait pourquoi, et il le place dans la ligne de son objectif. Si cet acte ne rentre pas dans cette ligne, le créditiste le classe inutile, et s'en abstient.
Debout, créditistes ! debout, voilà votre réponse aux financiers.
Gilberte COTÉ