Par Léopold Soucy, N.B.
L'Assemblée Législative du Nouveau-Brunswick a formé un comité pour étudier les questions démographiques et demande l'opinion de la population. Je leur ai envoyé un mémoire. Je suis sûr que nos députés vont se réjouir de se faire mettre sous le nez les réalités de notre temps, réalités qu'ils sont les derniers à reconnaître.
Au Comité choisi de l'Assemblée Législative sur les questions démographiques.
Le taux de fertilité dans la province du Nouveau-Brunswick est tombé à 1.5, le plus bas dans l'histoire de la province. Ceci veut dire que la population va diminuer d'un tiers à chaque génération. C'est une catastrophe sans précédent dans les annales de l'humanité.
Comme un arbre, une nation doit grandir ou mourir. Il n'y a pas d'autre choix. C'est pourquoi, je ne propose pas, dans ce mémoire, des mesures propres à faire face aux problèmes qui accompagnent une diminution de la population et à prolonger l'agonie d'une société mourante. Plutôt, je propose des mesures propres à guérir notre société du mal mortel qui l'afflige.
1. Arrêtons la guerre contre la famille. La famille nucléaire est le modèle de base de toute société. Ses droits priment sur ceux du gouvernement et de l'Etat, parce qu'elle est antérieure au gouvernement et à l'Etat. La famille est fondée sur le mariage. Nous devons prendre des mesures pour faire cesser la guerre contre la famille menée par les gouvernements depuis plusieurs décennies. Toutes less pénalités imposées contre le mariage et toutes les lois discriminatoires contre les gens mariés doivent être abolies.
a) Les couples qui veulent se marier et fonder un foyer, d'une manière honnête et responsable, sont obligés d'acheter un permis et payer une taxe de cent dollars. Tandis que les irresponsables qui veulent forniquer en dehors du mariage, peuvent habiter ensemble sans permis et sans qu'il ne leur en coûte un sou. Discrimination.
b) L'assistance au revenu est donnée à des personnes célibataires, mais est refusée à des personnes mariées, qui sont dans les mêmes circonstances. Discrimination.
c) L'exemption de base pour l'impôt est moindre pour un couple marié qu'elle ne l'est pour des personnes célibataires. Discrimination.
d) Les montants d'assistance sociale et les pensions pour personnes âgées sont moindres pour un couple marié que pour deux personnes célibataires. Discrimination.
Il semble que les gouvernements dans leur guerre contre la famille, n'hésitent pas à discriminer contre toute une classe de personnes, celle des gens mariés.
2. Arrêtons la guerre contre l'enfant. L'enfant est la grande victime de la société moderne. Même si l'enfant dépend entièrement de ses parents pour son éducation, sa protection et ses besoins physiques, il n'en est pas moins une personne et le gouvernement doit sauvegarder ses droits humains comme ceux de toute autre personne. Parmi ces droits, notons le droit à la vie, le droit à un foyer sûr, et le droit à une famille stable composée de ses parents naturels unis par le lien indissoluble du mariage.
a) Le régime socialiste nazi, d'Allemagne, croyait. à la suprématie de l'Etat sur l'individu. Bien oui, le parti nazi, que nos journalistes gauchistes nous présentent comme étant "extrême droite" était un parti socialiste de la gauche. Il s'appelait le parti socialiste national et ses membres s'inspiraient des écrits de Marx et de Nietszche. Il refusait le statut de personne à certaines classes d'individus comme les juifs, lesbohémiens, les malades mentaux et les incurables. Nos démocraties socialistes croient aussi à la suprématie de l'Etat sur l'individu et refusent le statut de personne à toute une classe d'êtres humains, les enfants avant la naissance. Et tout comme le manque de protection civile amena le massacre de milliers de personnes, Juifs et autres, en Allemagne, ainsi le manque de protection civile est la cause d'un massacre encore beaucoup plus horrible, celui des enfants à naître qui se pratique dans nos hôpitaux et avortoirs. C'est une mesure de notre hypocrisie que de parler d'un holocauste vieux d'un demi-siècle, tandis qu'on laisse tranquillement se perpétrer un holocauste bien pire dans notre propre milieu.
Et ce n'est que le commencement des horreurs. Le statut de non-personne accordé aux enfants à naître se propage dans une certaine mesure aux enfants déjà nés. Les enfants qui survivent à l'avortement sont souvent tués brutalement ou abandonnés sans soins à la mort sans que les tueurs ne soient poursuivis en justice. Aux Etats-Unis, une loi pour empêcher le meurtre particulièrement sadique des enfants partiellement nés, fut empêchée d'être promulguée par un veto exprès du président Clinton. De sorte que les enfants, à la naissance, n'ont aucune protection et que Clinton se classe comme le plus sanguinaire des monstres à avoir commis des crimes contre l'humanité.
b) Pour protéger le droit de l'enfant à un foyer et à une famille stables, toute relation sexuelle entre adultes consentants en dehors du mariage doit être reconnue comme criminelle. Il en était ainsi avant 1968, l'année où la troisième guerre mondiale, la guerre contre la famille et l'enfant, guerre contre l'humanité, fut déclarée.
3. Pour sauver l'humanité et faire reculer la marée de morts et de corruption en train de la submerger, nos gouvernements doivent abandonner leur vision socialiste de la société et s'inspirer d'une vision chrétienne basée sur le Décalogue. Le socialisme ne fait qu'accumuler les ruines et les horreurs et ne peut que conduire l'humanité à sa perte. Regardons un peu la situation.
Au milieu des persécutions et de l'incompréhension générale, l'Eglise est en train, par sa doctrine sociale, d'élaborer les bases de la plus parfaite civilisation qu'il soit donné aux hommes de connaître sur cette terre.
En face, un grand dragon rouge, le socialisme, qui veut dévorer la civilisation chrétienne.
Deux Bêtes viennent aider le dragon. Une sort de la mer, du pouvoir politique dont la mer avec ses vagues, ses marées, son perpétuel changement, est l'image. C'est la conspiration antichrétienne qui s'infiltre secrètement dans chaque gouvernement et en prend le contrôle.
La deuxième Bête, celle qui sort de la terre, c'est la puissance de l'argent, c'est la conspiration de la Haute Finance qui tient le monde dans l'esclavage de la pauvreté et des dettes impayables, au moment même où la technologie, édifiée par les pays chrétiens, s'est répandue dans les autres pays et permet, sans effort, une production surabondante de biens pouvant répondre à tous les besoins de la population, même si la population était mille fois ce qu'elle est aujourd'hui.
Cette seconde Bête, la Bête de la finance, en est-elle rendue à ce qu'on lit dans l'Apocalypse de saint Jean ? "elle en arrivait à ce que tout le monde, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, fut marqué sur la main droite ou sur le front, afin que personne ne puisse acheter ni vendre s'il n'est marqué du nom de la Bête ou du chiffre de son nom. Ici est la sagesse. À l'homme intelligent de calculer le chiffre de la Bête ! car c'est un chiffre d'homme ; et ce chiffre est 666." (Ap 13 ; 16-18)
Le chiffre de la Bête, c'est donc le chiffre d'un homme et c'est 666. Essayons d'être avisés. Dans le langage cabalistique, l'homme est représenté par le chiffre 6. La première lettre de l'alphabet aussi. Le chiffre de chaque lettre est formé de l'addition de 6 à la lettre précédente. Le chiffre de B est 12, celui de C, 18, et ansi de suite. Avec ce système, un homme parmi les personnalités politiques du siècle a un nom dont le chiffre est exactement 666. En calculant ainsi le nom de Kissinger, ancien Secrétaitre d'État des États-Unis, on arrive à "666" ? ? ?
Et c'est précisément de Kissinger qu'émana l'infâme Memo NSCM 200 qui prétend que la sécurité des États-Unis demande que la population du globe soit réduite à moins de trois milliards et y soit maintenue. Pour arriver à ce résultat, le fameux Memo propose, entre autre, que l'on emploie le chantage économique pour forcer tous les pays à adopter des lois anti-vie humaine et favoriser la contraception, l'avortement, la stérilisation, la promiscuité, l'homosexualité, etc.
Suite à l'approbation de ce Memo par le président Carter, la Banque Mondiale, (encore la Bête) organisa, à coup de milliards, des conférences internationales dont le but était justement de forcer tous les pays à accepter le chiffre de la Bête et adopter les mesures antihumaines de l'auto-génocide proposées par Kissinger. Les plus tristement célèbres de ces conférences sont celles de Rio de Janeiro sur l'environnement ; du Caire sur la population, et de Pékin sur la condition de la femme. L'argent ne manqua pas pour permettre à tous les mouvements antihumains et antichrétiens d'être largement et presque exclusivement représentés à ces assises de la Bête.
Si nous voulons que la population du Nouveau-Brunswick ait encore des descendants à la fin du vingt et unième siècle, nous devons tenir tête à la Bête et adopter des mesures qui protègent et promeuvent la vie humaine. Tout le reste nous sera donné par surcroît.
En résumé, pour sauver la population du Nouveau-Brunswick, il faut porter nos efforts dans trois directions :
1. Promouvoir la famille en abolissant toutes les lois et mesures discriminatoires contre le mariage et les gens mariés.
2. Reconnaître les droits humains de l'enfant, y compris son droit à la vie et à une famille stable. Remettre au Code criminel les crimes contre l'enfant qui sont : l'avortement et les autres formes d'infanticides, l'adultère et la fornication.
3. Cesser de servir le grand dragon rouge du socialisme et ses deux Bêtes, dont l'une est la secte secrète antichrétienne qui contrôle les gouvernements et les média et l'autre est la Haute-Finance qui crée la pauvreté et la rareté artificielles dans tous les pays du monde. En enlevant à la Bête son pouvoir sur l'argent, nous lui enlevons son pouvoir de domination sur le monde entier. Le Crédit Social accomplirait cette tâche à merveille.
Abonnons tout le monde à Vers Demain pour le faire comprendre.
Léopold Soucy St-Léonard, N.B.
