Après l’écroulement de l’économie

Alain Pilote le jeudi, 01 octobre 2020. Dans L'économique

«La grande remise à zéro» — «The great reset»

En 2009, au début de son mandat en tant que chef de cabinet du président américain Barack Obama, Rahm Emanuel avait prononcé cette phrase célèbre (déjà citée par Winston Churchill en 1947) :

« Il ne faut jamais gaspiller une crise grave. Cette crise fournit l’occasion de réaliser des choses qu’on n’aurait pas pu faire avant. »

C’est exactement ce que l’élite financière de la planète a fait en récupérant à son compte la crise de la COVID-19, en amenant tous les pays du monde à un arrêt des activités économiques et un confinement total, sous le prétexte de protéger la vie des citoyens. Derrière cet objectif d’apparence louable — qui oserait se déclarer contre la santé de la population — se cache une astuce machiavélique (pour ne pas dire diabolique, inspirée par Satan lui-même) : se servir de l’état d’urgence sanitaire (l’équivalent de la loi des mesures de guerre, qui a préséance sur toute autre loi garantissant les droits et libertés des citoyens) pour imposer un confinement général, l’arrêt général de l’économie, le port du masque (et bientôt le vaccin obligatoire), des mesures qui en temps normal n’auraient jamais pu être appliquées.

Les autorités gouvernementales prétendent que le confinement a sauvé des vies, mais en réalité, ce soi-disant « remède » a causé plus de mal que la maladie qu’il prétendait soigner (la COVID-19) : pertes d’emploi, faillites d’entreprises qui existaient depuis des générations, divorces, suicides, personnes âgées se sentant abandonnées car ne pouvant plus recevoir la visite de leurs proches, tout le monde se méfie de tout le monde comme pouvant être un porteur potentiel du virus, etc.

On nous dit que c’est une guerre qu’il faut mener contre cet « ennemi invisible » qu’est le coronavirus, mais les « dommages collatéraux » de cette « guerre » ont été particulièrement ravageurs dans les pays du tiers-monde où les gens ne reçoivent aucune aide du gouvernement et vivent au jour le jour de l’économie informelle, c’est-à-dire de l’argent qu’ils peuvent gagner en vendant des produits dans la rue, et qu’on leur interdit du jour au lendemain de sortir de chez eux, éliminant ainsi toute source possible de revenu.

On nous parle d’une deuxième vague possible, mais la vague qui est certaine dans les mois à venir, c’est celle de la fermeture de milliers de petites et moyennes entreprises, qui entraînera tous les pays dans une situation jamais vue depuis la grande crise économique de 1929.

« La grande remise à zéro »

Bref, c’est la classe moyenne qu’on est en train de faire disparaître, et il semble bien que ce soit exactement l’objectif visé par l’élite financière mondiale. On veut détruire totalement l’économie, la mettre à terre, à zéro, et recommencer sur de nouvelles bases un nouveau système qui, encore une fois sous des prétextes louables (empêcher la destruction de l’environnement et assurer une plus juste redistribution des revenus), imposera davantage de contrôles et soumettra toutes les populations de la terre à une tyrannie complète. C’est ce que cette élite financière appelle en anglais « the great reset », ou en français, « la grande réinitialisation » ou « remise à zéro ».

C’est ce qu’on appelle la dialectique du philosophe allemand Hegel : problème-réaction-solution. Par exemple, si votre objectif est d’établir un gouvernement mondial et un contrôle absolu sur la population, vous savez qu’en temps normal, les gens n’accepteront jamais cette option. Mais si vous provoquez une crise qui vous permet d’amener la réaction souhaitée — dans ce cas-ci, une démolition contrôlée de l’économie pour éliminer la classe moyenne — vous pourrez alors arriver avec votre solution : « la grande remise à zéro » (qui avait été aussi conçue dans vos esprits dès le début).

Un tel scénario avait déjà été suggéré dans un document de la Fondation Rockefeller en 2010 qui parlait de « lockstep » (scénario de confinement général de la population et de l’arrêt de toute activité économique), et plus récemment, une réunion à New-York le 18 octobre 2019, appelée « Event 201 », commanditée par le Forum Économique Mondial de Davos et la Fondation Bill et Melinda Gates, qui simulait justement l’apparition d’une pandémie de coronavirus à l’échelle du globe, et les mesures à prendre pour y remédier.

C’est le 9 juin 2020 que Klaus Schwab — fondateur et président du Forum Économique Mondial (FEM), organisme qui réunit chaque année à Davos, en Suisse, les dirigeants politiques et financiers de la planète — annonçait dans une vidéo le thème de l’assemblée de 2021 (qui devait se tenir en janvier prochain mais qui a été remise à l’été 2021 en raison de la pandémie du coronavirus) : « the great reset — la grande remise à zéro ». C’est un plan de gouvernance mondiale lié à l’Agenda 2030 des Nations unies (soi-disant pour le développement durable) qui cherche à réguler, contrôler et redéfinir tous les aspects de la vie tels que nous les connaissons.

Sur le site internet du FEM, Schwab reprend l’idée de la citation de Rahm Emanuel (qu’il ne faut pas gaspiller une crise) : « La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde afin de créer un avenir plus sain, plus équitable et plus prospère. »1

Dans cette vidéo du 9 juin, en plus de M. Schwab, nous pouvons aussi entendre plusieurs grands acteurs de la scène internationale, dont le prince Charles du Royaume-Uni, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et la nouvelle directrice du Fonds Monétaire InternationaI, Kristalina Georgieva — tous plaidant fortement en faveur de cette « grande remise à zéro ».

« Développement durable »

Une des priorités de cette « grande remise à zéro » est le « développement durable ». Mais que signifie cette expression pour Schwab et le FEM ? F. William Engdahl écrit dans un article sur le site mondialisation.ca2 :

« En 2015, les Nations unies ont publié un document intitulé « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement durable » divisé en 17 objectifs (dont 14 supposent la vaccination de tous)... Pour comprendre le double langage de la durabilité, il faut remonter à Maurice Strong, un pétrolier canadien milliardaire et ami proche de David Rockefeller, l’homme qui a joué un rôle central dans les années 1970 pour l’idée que les émissions de CO2 dues à l’homme rendaient le monde non durable.

« En 1992, Strong a déclaré : “Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-ce pas notre responsabilité d’y parvenir ?” Au Sommet de la Terre de Rio, la même année, Strong a ajouté : « Les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée — impliquant une consommation élevée de viande, l’utilisation de combustibles fossiles, d’appareils électroménagers, de climatisation et de logements de banlieue – ne sont pas durables.

« Dans cette « grande remise à zéro » proposée par le FEM, le monde moins développé ne s’élèvera pas au niveau des pays développés, mais à l’inverse, les civilisations avancées doivent voir leur niveau de vie baisser pour devenir « durables ».

La « quatrième révolution industrielle »

L’autre grande priorité de la « grande remise à zéro », selon le site web du FEM, est d’exploiter les innovations de la quatrième révolution industrielle »3, qui est tout simplement le programme de transhumanisme pour fusionner l’homme avec la machine et le rendre plus performant – un être moitié humain, moitié robot, connecté à un ordinateur central appelé « l’intelligence artificielle ».

Dans différents vidéos diffusés au cours des trois dernières années, le FEM explique ce que signifie cette quatrième révolution industrielle : « L’idée même d’être humain, une sorte de concept naturel, va vraiment changer. Nos corps seront tellement “hyper-technologiques” que nous ne pourrons plus vraiment distinguer ce qui est naturel de ce qui est artificiel » et on ajoute même que grâce à ces avancées technologiques, un ordinateur central (l’intelligence artificielle) aura accès à nos pensées et émotions, et pourra même les modifier. Schwab déclare : « L’une des caractéristiques de cette quatrième révolution industrielle est qu’elle ne change pas ce que nous faisons, mais qu’elle nous change nous (dans notre nature même, biologiquement). »

C’est là qu’intervient la question du futur vaccin, que Bill Gates souhaite injecter à chacun des quelque 7,8 milliards d’habitants de la planète. Comme nous l’écrivions dans Vers Demain de mai-juin-juillet 2020, dans un article intitulé « Le but ultime des Financiers : un gouvernement mondial », Gates « veut lier son vaccin au projet ID 2020 : donner une identité (ou certificat) numérique à chaque être humain, pour prouver d’abord que vous avez été vacciné contre le coronavirus, ce qui vous autorisera à travailler et circuler librement, et avoir accès aux différents services gouvernementaux. Ce vaccin injecterait donc une puce permettant de vous identifier de façon numérique (et de faire des achats, et permettre de vous localiser en tout temps par satellite). Ceux qui refuseraient ce vaccin seraient donc privés de moyens de paiement, lorsque le papier-monnaie sera éliminé. »4

Sans le vaccin, on n’aurait accès ni à son compte de banque, ni aux transports, ni au magasin, et en plus, les autorités pourraient savoir où on se trouve à tout instant grâce à la puce (ou tatouage) injectée avec ce vaccin. Ce qu’on vise, c’est d’étendre au monde entier le modèle technocratique tyrannique de la Chine communiste avec son système d’espionnage et de contrôle ironiquement appelé « crédit social » (voir l’article à la page suivante).

Nous devons dire non à un tel système tyrannique, et dire oui au « véritable crédit social », celui enseigné par Douglas et Louis Even (et connu aussi sous le nom de « démocratie économique ») qui, contrairement à la « grande remise à zéro » proposée par le Forum Économique Mondial, établira véritablement la justice économique pour tous, tout en respectant la liberté humaine, par le dividende social à chaque citoyen, et empêcherait le gaspillage inutile des ressources de la planète en éliminant le besoin de produire des choses qui durent le moins longtemps possible (l’obsolescence planifiée) pour entretenir une surconsommation effrénée et maintenir des emplois non nécessaires.

C’est pour cela qu’il est important d’étudier et d’approfondir les articles, brochures et livres de Vers Demain sur le vrai crédit social, afin d’apporter l’espérance d’un monde meilleur, un lendemain meilleur pour tous.

Note : Pour cet article, nous nous sommes servis de deux articles du site mondialisation.ca5 mais surtout de la vidéo du journaliste indépendant Spiro Skouras, intitulée « Le plan de la Grande Remise à Zéro révélé » en anglais avec sous-titres en français.6


 

1). https://fr.weforum.org/agenda/2020/06/le-temps-de-la-grande-remise-a-zero/

2). https://www.mondialisation.ca/et-maintenant-le-grand-reset-de-leconomie-mondiale-de-davos-que-se-passe-t-il-apres-la-pandemie-de-la-covid-19/5646496

3). La première révolution industrielle a été marquée par l’apparition de la machine à vapeur; la deuxième, l’électricité et le moteur; la troisième, le microprocesseur et les nouveaux moyens de télécommunication.

4). https://lesakerfrancophone.fr/bill-gates-reclame-un-certificat-numerique-pour-identifier-les-personnes-vaccinees-contre-le-covid-19?fbclid=IwAR1mxmbeG_oJerZeQfr5-vtPdOHO2cQawjP2VxvyS5g5elvvyIJz8Y-v9rU
et aussi: www.tvanouvelles.ca/2019/12/18/un-carnet-de-vaccination-invisible-sous-la-peau

5). https://www.mondialisation.ca/la-pandemie-de-coronavirus-covid-19-le-vrai-danger-est-lagenda-id2020/5642924
https://www.mondialisation.ca/la-reinitialisation-mondiale-global-reset-desactivee-letat-profond/5646686

6). https://www.youtube.com/watch?v=sgAeyLkj760

 

Alain Pilote

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