VERS DEMAIN ne contient pas d’annonces.
Pourquoi ?
Parce que VERS DEMAIN n’est pas le journal des annonceurs.
Parce que VERS DEMAIN ne veut pas recevoir ses directives des annonceurs, gros ou petits, qui ont toujours des influences à protéger, des clients à ménager, des banquiers à payer et des politiciens à encenser.
De qui donc VERS DEMAIN est-il le journal ?
VERS DEMAIN est le journal des abonnés.
Où sont les abonnés de VERS DEMAIN ? Partout. Il les recrute chez l’élite, l’élite de ceux qu’on appelle les professionnels, l’élite du peuple aussi. L’élite, c’est-à-dire ceux qui ont conservé leur tête malgré le désarroi actuel, et ceux qui ont gardé un cœur généreux malgré le grand égoïsme de nos contemporains.
VERS DEMAIN reçoit donc des ordres de ses abonnés qui sont l’élite.
VERS DEMAIN est donc bien un journal libre.
En effet, VERS DEMAIN existe pour le bien de tous. C’est sa seule raison d’être.
Mais, comment un journal peut-il vivre sans annonces ? Il n’y a pas un seul journal dans le monde entier qui ne vive pas d’annonces.
VERS DEMAIN vit d’abonnements, et il a vécu jusqu’à présent. Il faut croire que le peuple comprend assez la nécessité d’une presse à lui, qui défend ses intérêts à lui, puisque le peuple fait vivre VERS DEMAIN.
Mais voilà, les abonnés de VERS DEMAIN sont tous satisfaits de leur journal et ils aiment assez leurs amis pour les solliciter de s’abonner à VERS DEMAIN, multipliant ainsi chaque fois par deux le nombre de nos abonnés.
Tant que nos abonnés feront cela, VERS DEMAIN sera leur journal.
Tant que nos abonnés abonneront leurs amis, VERS DEMAIN ne prendra pas d’annonces et restera libre.