Le Crédit Social, c'est le Christianisme appliqué en économique
C'est le devoir de chaque province d'établir une finance provinciale basée sur ses propres richesses réelles
Finies les batailles dans le pays pour une question d'argent
Se battre pour des chiffres est de la pure folie
Chaque citoyen recevrait, sans enquête, un dividende de $800 par mois
1997, une année décisive pour l'avenir de l'humanité. Aurons-nous le Crédit Social qui apportera le bonheur et la prospérité des peuples et facilitera l'épanouissement de la famille, de la société et du christianisme ? Ou, aurons-nous le gouvernement mondial satanique avec la marque de la Bête, le 666 ?
En 1997, les pays avanceront-ils vers leur délivrance économique ou s'enfonceront-ils davantage dans le gouvernement mondial ?
La réponse est à moi. Je suis créditiste. Je possède la grande lumière du Crédit Social qui délivrerait les peuples de la tyrannie des financiers. Je donnerai cette année le maximum pour le triomphe de la vérité et de la justice. Et je suis assuré que le Ciel ne se laissera pas vaincre en générosité.
Plusieurs apôtres locaux s'organisent pour donner le maximum à l'apostolat. Certains consacrent des semaines, d'autres ont décidé de donner tout leur temps. Honneur à vous, apôtres incomparables !
M. Ghislain Rodrigue, de Sherbrooke, a la mystique de l'abonnement. Il sort régulièrement au porte-en-porte. Il a abonné, dans le mois de décembre, 15 prêtres et un archevêque. Tous s'empressaient de s'abonner pour encourager notre apôtre convaincu.
"Je suis trop gêné pour parler, dit Ghislain Rodrigue, trop gêné pour faire du porte en porte, mais j'en fais quand même. Les âmes du Purgatoire et tous les créditistes décédés m'accompagnent. Je prépare les reçus d'abonnement de tous mes amis et connaissances, et je vais les voir. Il y en a qui peuvent être abonnés seulement par nous à cause de notre influence. Si nous n'allons pas les voir, ils ne s'abonneront pas."
En 20 jours, M. Ghislain Rodrigue a recueilli 302 abonnements. Quel fait extraordinaire ! Avec la grâce de Dieu, nous pouvons vaincre la gêne et le respect humain.
Un ouragan a secoué la ville de Magog dans la semaine du 20 janvier. L'impétueux Claude Provençal s'est lancé à l'action avec notre bon créditiste, Marc Doyon. En une semaine, ils ont placé 422 abonnements à Vers Demain dans la ville de Magog. Toute la population a été ébranlée par nos deux apôtres.
Claude Provençal a été électrisé à la réunion mensuelle du mois de janvier, à Sherbrooke, par le rapport enthousiaste de Ghislain Rodrigue. Le soir, après l'assemblée, Claude Provençal partait à 6 heures 30 avec Marc Doyon pour visiter les familles. Ils sont revenus à 9 heures 30 avec 32 abonnements. Claude Provençal nous est arrivé avec sa gerbe de 422 abonnements à la réunion mensuelle de la Maison de l'Immaculée, à Rougemont, le 26 janvier. Il a emballé l'assistance. Les deux apôtres de Magog ont pris des journées de 50, 62, 87, 105 abonnements.
"Ce n'est pas normal, prendre tant d'abonnements, nous dit Claude Provençal. C'est le Ciel qui fait cela. Je me sers de la caricature « Gouvernements, au lieu de fouetter le peuple, fouettez donc le banquier ». Les gens admettent que le gouvernement doit créer son argent au lieu de s'endetter. Je leur cite des passages de l'Évangile : « Cherchez avant tout le Royaume de Dieu et sa justice et le reste vous sera donné par surcroît. » Je leur dis : « Faites au moins un pas pour la justice. Appuyez-nous, aidez-nous. »
"Le cyclone doit continuer, dit-il. L'instabilité, ce n'est pas bon. J'ai dit à M. Louis Even : « Vous allez me tenir par la main afin que je persévère dans le combat ».
La semaine suivante, le lundi, Claude Provençal et Marc Doyon sont allés recueillir 76 abonnements. Et ils continuent leurs activités. Vraiment les événements sont commencés. Si tous les créditistes se lancent, il n'y a pas un gouvernement qui pourra résister.
Melvin Sickler et Claude Bourque ont visité les bonnes familles du Nouveau-Brunswick dans les régions de Madawaska, Moncton, Saint John, Shediac, la place natale de Claude Bourque. En trois semaines, 415 abonnements aux journaux Vers Demain et « Michael » et 718 signatures contre les taxes de recueillis. Chez les commerçants, ils ont pris des journées de 17, 24, 30 abonnements. M. Alyre Richard leur a consacré quelques jours.
M. Gérard Migneault, dans les régions de Hull et Ottawa, en 10 jours, 267 abonnements. Mme Simone Gingras, d'Ottawa, et Yvette Poirier, en 4 jours, à Aylmer, 141 abonnements. La population d'Aylmer accueillait chaleureusement les Pèlerines. Elles ont rencontré un père de famille de quatre enfants, qui leur a dit : "Quand j'étais jeune, j'ai distribué des suppléments du journal Vers Demain avec l'équipe de Julien Clément. Si j'ai gardé la Foi, je le dois à votre mouvement qui m'a appris à prier."
Mme Simone Gingras, la deuxième championne sur la liste des abonneurs, a accumulé, ce mois-ci, 220 abonnements. Notre grande Pèlerine ne manque pas d'occasion pour demander la récitation d'une dizaine de chapelet dans le porte en porte. Elle met ainsi en pratique le message de la Sainte Vierge donné aux Pèlerins de saint Michel par l'intermédiaire de de la voyante, Mamma Rosa, à San Damiano, Italie : "Faites-Moi connaître et aimer par la récitation du rosaire"
M. Armand Albert et Mile Léola Albert, de Caraquet, sont réguliers comme le tic-tac d'une horloge. Dans une lettre du 15 janvier, contenant 37 abonnements, M. Armand Albert nous écrit :
"Le vent et les poudreries d'hiver nous dérangent mais nous choisissons les plus belles journées. Le 10 janvier, alors que nous étions aux îles Shippagan et Miscou, nous avons quitté les lieux au plus vite. Il nous faut braver les intempéries."
M. Bertrand Gaouette ne renonce pas au championnat de l'abonnement. Il a pris 69 abonnements dans son mois. Et il veut en prendre 500 pour ce mois-ci. Claude Provençal et Ghislain Rodrigue sont descendus dans l'arène.
Ils menacent de devenir des compétiteurs dangereux pour M. Bertrand Gaouette.
M. Paul-Émile Julien, de Chelmsford, Ontario, nous a envoyé 48 abonnements. M. Christian Burgaud tient toujours le flambeau dans sa France. Il est allé en Bretagne, il a pris des journées de 17, 24 abonnements. M. André Labonté, toujours épaulé par son épouse, mérite aussi notre admiration par sa ténacité dans le porte en porte. Avec M. Rolland Tessier, dans Victoriaville, 100 abonnements.
L'équipe des missionnaires à plein temps du bureau sort régulièrement à Montréal. Les résultats sont formidables. Le 25 janvier : Hélène Lachance et Danielle Rodrigue, 37 abonnements ; Mme Diane Mayer et Marcelle Caya, 35 abonnements ; Diane Guillemette et Diane Roy, 35 abonnements.
"En ce temps de carême, dit Notre-Seigneur à une âme privilégiée, adonne-toi à la pénitence. Que ta pénitence soit unie à la mienne. Et elle sera grande. Sais-tu ce que c'est que de rester sans nourriture pendant quarante jours, sans maison, seul, sans voir personne, en prière ? Penses-tu ne pas trouver assez de mérites pour convertir le monde entier ? Unis-toi à Moi en choisissant un sacrifice. Parce qu'il viendra de toi, J'en serai très heureux."
Profitons du temps du carême pour nous livrer à l'apostolat de porte en porte, afin de prier dans les maisons et d'abonner les gens au journal Vers Demain. Quelle pénitence salutaire pour notre sanctification et le salut des peuples ! Prenons des abonnements par occasion et distribuons des circulaires de Vers Demain. Il est si urgent d'éclairer les esprits. M. Roland Tessier dit : "Allons voir le monde dans les maisons, le gouvernement finira par céder. J'aime faire le porte en porte, c'est si instructif."
"Vous savez ce qu'il en coûte d'efforts de s'immoler à l'apostolat, de s'afficher envers et contre tout, nous dit Mme Gilberte Côté-Mercier, mais vous ne savez pas toutes les grâces qui en découleront. Notre-Seigneur multiplie nos efforts. Il leur donne une valeur infinie parce qu'il reçoit ce cadeau de nous."
Pourquoi ne te ferais-tu pas un point d'honneur d'afficher en tout temps, devant tout le monde, tes convictions créditistes et catholiques par le port du béret blanc ? Quel bel apostolat ! Quel bel acte de patriotisme ! Le béret blanc, avec les trois couleurs du rosaire, représente le drapeau du Crédit Social. Il signifie : pureté, modestie, fidélité au Magistère de l'Église, dividende à tous et à chacun, application de la doctrine sociale de l'Église, prospérité pour les peuples, mort aux taxes, impôt c'est du vol, Ave Maria... Par le port du béret blanc, chers Créditistes, vous gagneriez des milliers de personnes au mouvement Vers Demain sans dire un seul mot. Si on se décidait, on franchirait l'obstacle du respect humain et on porterait le béret blanc à l'année longue. Notre population verrait des "Bérets Blancs" partout. Quelle victoire ! C'est cette année, l'année décisive.
En ce siècle d'apostasie, les fils de ténèbres s'affirment avec un sans-gêne déconcertant, les fils de lumière se cachent. Les fondements de notre Église ont été établis par les premiers chrétiens qui couraient au devant du martyre. Que saint Michel Archange, notre saint patron, nous prête son épée pour vaincre les démons du respect humain, "Qu'il enflamme nos cœurs d'une parfaite charité !"
À notre réunion du 26 janvier, nous avons été honorés par la visite de hautes personnalités : M. Steve Ralbowsky, professeur hongrois de Montréal, et M. John Csokai, de Toronto, ingénieur hongrois et lui aussi professeur.
M. Steve Ralbowsky, abonné à Vers Demain depuis quelques années, répand le Crédit Social en Hongrie par l'envoi de la circulaire, traduite en hongrois, de Vers Demain « Saviez-vous que... » avec la caricature du gros banquier qui pousse le gouvernement à fouetter le citoyen par les taxes, afin de payer les intérêts sur la dette. M. Ralbowsky se rend aussi dans son pays natal pour répandre le Crédit Social. Il a déjà organisé des travailleurs qui distribuent des circulaires de Vers Demain dans dix-huit municipalités de la Hongrie. Il a écrit en hongrois un livre sur le Crédit Social en se basant sur les écrits de Louis Even et du Major C.H. Douglas. Il a dépensé $15,000 de son argent pour la publication de son livre qu'il répand dans son pays. Sa mère, âgée de quatre-vingt-quinze ans, propriétaire d'une maison, lui a dit : "Tu utiliseras tout l'argent des revenus de la maison pour répandre le Crédit Social."
"Les financiers, dit M. Ralbowsky, rendent la vie difficile au peuple hongrois en le gardant dans l'indigence. Ils veulent forcer la Hongrie à adhérer au Marché Commun Européen. Le Crédit Social est la solution pour arrêter le plan des financiers. Je remercie le bon Dieu d'avoir connu le Crédit Social et de pouvoir le répandre."
M. John Csokai de Toronto, ami de M. Steve Ralbowsky, a lui-même envoyé en Hongrie des centaines de copies de la circulaire de Vers Demain traduite en hongrois. Il a déjà monté, en Hongrie, une organisation pour répandre le Crédit Social.
Un Hongrois créditiste est en train de traduire le supplément de Vers Demain « L'Île des Naufragés » en hongrois. La Hongrie est un pays à proximité de la Pologne. Le Crédit Social prend racine dans ces deux pays catholiques qui ont souffert les atrocités du communisme. Et le Crédit Social rayonne dans tous les pays slaves.
Plusieurs Polonais de Toronto joignent les rangs de Vers Demain pour lutter contre la dictature bancaire et réclamer une réforme du système monétaire comme le préconise le Crédit Social. Jacek Morawa, le jeune Polonais, donne tous ses temps libres à l'apostolat. Avec Pierre Marchildon, il a pris la veille du jour de l'an, 44 abonnements. Yvon Nantel, de son côté, en a pris 24. M. Yves Potvin et Bernard Roy, 17 abonnements. M. Yves Potvin tenu une assemblée de cuisine, 8 abonnements lui ont été donnés.
Mme Jadliga Kalinowska, « ingénieur », membre de l'Action Catholique, a compris que le Crédit Social est l'application de la doctrine sociale de l'Église sur les terrains économique et social. Avec la collaboration de Jacek Morawa et de Wacek Dudec, elle a organisé une réunion pour Pierre Marchildon. L'assemblée a été annoncée sur les ondes de la radio polonaise, dans les bulletins paroissiaux des églises polonaises et dans les journaux polonais, comme suit : "Réunion d'Action catholique au Centre Jean-Paul II, à l'église Saint-Maximilien Kolbe, conférence du Crédit Social par Pierre Marchildon."
Dans un journal polonais publié à Toronto, apparaissait l'annonce de la réunion avec notre caricature "Gouvernements, fouettez donc le banquier au lieu de fouetter le peuple". À toutes les semaines, un article sur le Crédit Social est publié dans ce journal. Un autre journal polonais de Toronto. « La voix polonaise » a publié aussi l'annonce de la réunion en gros caractères, dans un quart de page. À la dernière page du journal, est annoncé le livre de Louis Even, publié en polonais. Et à toutes les semaines, une page de ce journal est consacrée à la publication d'un article de Louis Even, tiré du livre polonais « Sous le Signe de l'Abondance ».
Malgré la température glaciale de 35 degrés sous zéro, le soir de la réunion, à Toronto, de nombreux Polonais se sont déplacés pour assister à la réunion. Ils ont acheté pour $440 de livres et brochures de Louis Even. Ils ont demandé à Mme Kalinowska d'organiser une réunion pour les Polonais à tous les mois. Elle est en train d'organiser une réunion dans une autre paroisse polonaise.
M. Jerzy Strozyk, qui était présent à la réunion des Polonais à Toronto, arrivait d'un voyage en Pologne. Il a rencontré le docteur S. Górski, notre bon apôtre du Crédit Social de la Pologne. Les Éditions « Wers » de Pologne fondent un journal patriotique. Le docteur Górski se charge de leur fournir, pour couvrir quatre pages du journal, des articles, traduits en polonais par lui-même, du Crédit Social de Louis Even. Nous avons une précieuse collaboration de la Pologne. Mgr Zbigniew Jozef Kraszewski, évêque à Varsovie, a édité le livre de Louis Even « Sous le signe de l'Abondance », traduit en polonais.
Notre apôtre du Ghana, M. Joseph Hooper, a tenu une réunion de 500 personnes dans une salle paroissiale. Il a vendu cinq livres anglais « Sous le Signe de l'Abondance », distribué des suppléments du journal Michael et pris une dizaine d'abonnements. M. Hooper a parlé du porte en porte, il a donné un exposé sur le Crédit Social et a encouragé les gens à tenir des assemblées de cuisine pour expliquer le Crédit Social qui permettrait la distribution du pain quotidien à tous.
La Gambie et le Sénégal ont déjà reçu leur conteneur de suppléments de Vers Demain, livré le 22 décembre. Nos responsables, Grace Kateku et Anku Koku Tefe organisent la distribution. Il y a déjà la moitié du conteneur de distribuée.
Les profits des banques sont dénoncés dans les journaux, sur les ondes de la radio et de la télévision. Les banquiers craignent l'écroulement de leur empire. Aussi entendons-nous leurs rugissements dans les journaux. Écrite en grosses lettres dans le journal La presse, comme en-tête d'un article, une parole d'un président de banque : "Les Canadiens dénigrent les banques ». Dans La Presse du 29 janvier 1997, nous lisons un autre article pour défendre les banquiers, intitulé "Le président de la Banque Scotia déplore la chasse sans merci faite aux banques." Accentuons notre combat contre l'infernale dictature bancaire qui ruine tous les peuples.
Avec le Ciel, chers Créditistes, la victoire est garantie. Travaillons de plus en plus avec Dieu. Dans l'Ancien Testament, lorsque les Israëlites observaient les lois divines et travaillaient pour la gloire de Dieu, ils étaient bénis et protégés par la Providence. Afin de forcer le Pharaon de l'Égypte à libérer les Israëlites qu'il tenait captifs dans son pays, Dieu affligea l'Égypte de dix calamités appelées les dix plaies d'Égypte.
Le Pharaon voyant l'Egypte frappée par le courroux de Dieu consentit au départ des Israëlites. Mais il regretta de les avoir laissés partir, il envoya des troupes à la poursuite des Israëlites pour les ramener en Egypte. Les troupes égyptiennes rejoignirent les Israëlites près de la Mer Rouge. Moïse ordonna aux eaux de s'ouvrir pour permettre le passage des Israëlites qui traversèrent à pied sec la mer. Les Égyptiens, voyant ce chemin au milieu de la mer, y pénétrèrent eux aussi. Aussitôt que les Israëlites eurent rejoint l'autre rive, Moïse ordonna aux eaux de se refermer et l'armée du Pharaon fut engloutie.
Les Israëlites traversèrent le désert de Sur. Pendant les quarante années, Dieu fit tomber une manne du Ciel pour les nourrir. Et quand les Israëlites se mettaient à murmurer contre Dieu et à transgresser ses lois, Dieu les châtiait.
Pourquoi la société d'aujourd'hui est-elle menacée d'un gouvernement mondial dictateur avec la marque de la Bête ? Parce que les peuples se sont élevés contre Dieu. Il faut des âmes d'élite pour convertir les peuples égarés.
À nous, chers Créditistes, qui avons reçu la lumière, incombe cette responsabilité. Livronsnous à l'apostolat corps et âme. Vivons de la Foi, de l'Espérance et de la Charité. Nous verrons alors le règne du Christ-Roi sur les nations et le Crédit Social dans tous les pays.
Yvette Poirier