Pour enrayer la pauvreté dans le monde

le lundi, 01 mai 1995. Dans Crédit Social

118 chefs d'Etats se sont réunis à Copenhague

Le Danemark a annulé une dette de 166 millions de dollars

L'Autriche a annulé une dette de 100 millions de dollars

Malheureusement on n'a pas attaqué la cause de la pauvreté

Cette réunion des chefs d'Etat fut un monumental fiasco

Le mauvais système d'argent cause la misère

A bas le FMI et la Banque Mondiale qui exploitent les pauvres  !

Que chaque pays crée son argent pour Conserver sa souveraineté et son intégrité

Un dividende de 800  $ par mois à chaque citoyen

réglerait définitivement le problème de la pauvreté

par Thérèse Tardif

En mars dernier, quelque 118 chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis à Copenhague, Danemark, au premier sommet social de l'ONU. Ils se sont engagés à combattre la pauvreté dans le monde.

Le Danemark, pays hôte, a fait les premiers pas en annulant une dette de 166 millions, et en exhortant les autres pays à en faire autant dans les prochains mois. L'Autriche a suivi en annulant une dette de 100 millions de dollars.

Voilà des actes concrets. Et nous espérons que tous les autres pays suivront l'exemple et annuleront la totalité des dettes d'ici le jubilé de l'an 2,000, comme le souhaite si ardemment S.S. le Pape Jean-Paul II.

C'est bien d'annuler les dettes, c'est le premier pas à effectuer. Nous félicitons les pays qui l'ont fait.

Chaque pays doit créer son argent

Mais alors qu'on était réuni et qu'on représentait une grande force capable de jeter les banquiers par terre, pourquoi n'a-t-on pas suggéré, à ce sommet des principaux chefs d'Etat du globe, que chaque gouvernement crée son argent selon les richesses de son pays, et cesse d'emprunter des banques  ? Ce serait la fin de la grande pauvreté causée par le système d'argent voleur des banquiers.

Sentant bien que cette réunion au Sommet ne règlerait pas grand chose, le

Président de France, François Mitterand a soumis ses deux propositions pas très brillantes, en les précédant de  : "Pour que les assises de Copenhague ne soient pas une comédie à la face du monde..."

Et ce fut à peu près une comédie à la face du monde. Aucun de ces chefs d'Etat, supposés être les plus brillants personnages de leur pays respectif, s'est attaqué au système financier qui est la cause de la pauvreté.

De sots engagements

Les 10 engagements signés par les chefs d'Etat sont des plus ridicules.

On a même signé un engagement pour le plein emploi et le respect des conventions de l'Organisation Internationale du Travail. Comme si les pays n'étaient pas en mesure de s'administrer eux-mêmes, pour les enchaîner il faut toujours les soumettre au clan des bureaucrates des organisations internationales.

Comment réaliser le plein emploi, quand le progrès remplace l'homme au travail  ? Mais ils sont idiots, vraiment, ces hommes d'Etat  ! Décideront-ils de détruire la machine créée pour alléger le travail de l'homme  ? Ne sont ils pas encore conscients que le problème n'est pas du côté de la production, mais qu'il s'agit tout simplement d'un problème de distribution, d'un problème d'argent, le problème le plus facile à régler  ?

Vers un gouvernement mondial

Ne voit-on pas plutôt poindre dans leurs engagements la manière subtile de soumettre tous les peuples à la dictature d'un gouvernement mondial, sous prétexte d'enrayer la pauvreté dans le monde  ? On sait comment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international servent les peuples.

En faisant miroiter l'argent qu'ils ont reçu pour l'aide au développement, devant les pays pauvres, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international les enchaînent de leurs prêts et ils les obligent à la limitation des naissances, à réduire leur population, à tuer leur peuple. Pour l'emploi ce sera la même chose, si tu veux un emploi, il faudra te soumettre aux règlements de l'OIT (Organisation international du travail), autrement, tu mourras.

Pays riches, peuples pauvres

Et comment ose-t-on parler de pays riches, en parlant du Canada, des Etats-Unis, de la France, etc.  ? Les pays riches doivent aider les pays pauvres, disent les chefs d'Etat.

Où ça, les pays riches  ? Qu'est-ce qu'on nous demande de donner aux pays pauvres  ? De l'argent  ? Mais nos pays ne fabriquent pas l'argent, pas plus que ceux de l'Afrique. Nous sommes étouffés par les banquiers internationaux autant que les pays d'Afrique. Le Canada est endetté de 550 milliards de dollars  ; la France de 3 mille milliards de francs  ; et les Etats-Unis de 4 mille milliards de dollars. 12% de chômeurs au Canada. Et les autres travaillent d'arrache-pied pour payer leurs dettes personnelles. Maris et femmes, s'il-vous-plaît. Et, encore, ils perdent leurs maisons étant dans l'impossibilité de payer le banquier. Tous ces Canadiens qu'on dit si riches, ne travaillent que pour payer leurs dettes aux banquiers dont ils sont les esclaves.

Au moins, dans certains pays d'Afrique, les familles sont encore sur leurs petites fermes qui leur appartiennent et c'est ça qui leur donne la possibilité d'élever de belles grandes familles. Ici au Canada, les gens ont de belles maisons endettées et elles sont vides d'enfants parce qu'on a bien suivi les prescriptions du Fonds monétaire sur la limitation des naissances. De belles maisons, mais pas de Canadiens dedans. Une hutte environnée de 10 enfants vaut mieux que ces maisons fantômes.

A Copenhague, avec raison, les chefs de gouvernement des pays d'Afrique ont demandé d'effacer leurs dettes. Bravo  ! Mais il faut aussi demander d'effacer les dettes du Canada et de tous les autres pays, car nous sommes tous très endettés.

Un dividende

Et nous pourrions facilement, aussi bien en Afrique que dans nos pays, concilier les belles maisons avec les grandes familles en adoptant un système d'argent de bon sens qui distribuerait l'abondance par un dividende de 800  $ par mois à chaque citoyen. Ce serait simple et efficace. Et là, vraiment, on pourrait dire que la pauvreté est enrayée dans le monde.

Quand retrouverons-nous notre génie  ? Nous prions l'Esprit Saint de nous illuminer tous. Et comme le Saint-Père le dit, c'est le devoir de tous les chrétiens de combattre la pauvreté dans le monde. Entrons Vers Demain dans toutes les maisons. Vers Demain se fait vraiment la voix de tous les pauvres.

Thérèse Tardif

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.